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  • La Pologne demande à Macron de « s’occuper de son pays », ravagé par le chômage et le terrorisme ...

     
     

     

     Fidèle au comportement habituel des dirigeants français, Emmanuel Macron a fait montre d’une débauche d’arrogance à l’endroit du gouvernement polonais.

    Embourbé dans un chômage de masse sans précédent, le président français a cru bon d’accuser la Pologne d’être responsable de la situation économique de la France en pointant du doigt la question des travailleurs détachés. Un dossier qu’il sait largement symbolique mais utile en termes de communication pour rallier l’électorat FN voire mélenchoniste.

    Le nombre de ces travailleurs détachés s’élevait à 285,000 en 2015. Le nombre de chômeurs, toutes catégories confondues, se situe quant à lui à 6,6 millions et à 3,5 millions pour la catégorie « A » (source). Autant dire que le rôle de ces Européens sur le marché du travail français est négligeable.

    Pour la présidente polonaise du Conseil des ministres Beata Szydlo, le président français fait preuve d’«arrogance», qu’elle a attribué à son «inexpérience». «Je lui conseille de se concentrer sur les problèmes de son propre pays», a-t-elle déclaré. Et d’ajouter «Il réussira alors peut être à avoir les mêmes résultats économiques et le même niveau de sécurité de ses citoyens que ceux garantis par la Pologne», faisant allusion à la menace terroriste.

    La diversion d’Emmanuel Macron est d’autant plus grossière que son gouvernement continue d’organiser une immigration de masse en provenance d’Afrique, notamment musulmane, malgré le coût net qu’elle engendre pour les contribuables français. Pire, il continue d’exiger des pays d’Europe Centrale qu’ils organisent la colonisation de peuplement afro-islamique chez eux.

    Tout porte donc à croire qu’il est plus aisé, en France, de cibler quelques dizaines de milliers de travailleurs polonais plutôt que les masses de clandestins africains qui servent de variable d’ajustement dans le bâtiment ou l’hôtellerie...

     

  • Critiquer les travailleurs détachés .. prétexte pour ne pas réformer le « détachement » des fonctionnaires !

     

     

    Comment peut-on demander à d’autres pays de changer leur marché du travail ou leur politique sociale, si l’on n’est pas capable de le faire chez soi ?

    Un chef d’entreprise en Roumanie par exemple est imposé à 16 % (flat tax) tant en matière d’IR que d’IS.

    De gauche ou de droite, tous les présidents et gouvernements français ont clamé haut et fort leur souhait de combattre le dumping social des travailleurs immigrés, notamment en provenance de l’est de l’Europe. Même le « libéral » Macron a décidé de s’attaquer à ce problème , avec les visites qu’il va effectuer en Autriche, en Roumanie et en Bulgarie. Le président français souhaite surtout aborder la directive concernant les « travailleurs détachés ». Datant de 1996, le détachement permet à une entreprise de l’UE d’envoyer ses salariés temporairement en mission dans d’autres pays de l’Union, en payant les cotisations sociales dans le pays d’origine, un système accusé d’encourager le "dumping social". Emmanuel Macron a manifesté à de multiples reprises sa volonté de "corriger" cette directive, l’objectif étant de parvenir à un accord lors du prochain conseil des ministres du Travail de l’UE, prévu le 23 octobre.

    Les travailleurs détachés représentent environ 1 % de la main d’œuvre européenne. Selon Eurostat (2015), en France il y en a environ 180 000, deuxième rang dans l’UE après l’Allemagne qui en accueille 420 000. Mais la France est aussi exportateur de travailleurs – 140 000 – ce qui la situe à la troisième place en Europe. Si l’on regarde la provenance des travailleurs détachés en France, les principaux pays sont la Pologne (16.9 %), le Portugal (16.1 %), l’Espagne (15.7 %), la Belgique (13.2 %) et l’Allemagne (11.8 %).

    La position de Macron est injustifiée pour au moins deux raisons. Tout d’abord, il n’y a aucune justification au fait d’obliger un chef d’entreprise qui envoie, pour une durée déterminée, des employés travailler dans un autre pays mais pour le compte de son entreprise, à se soumettre au droit du travail du pays d’accueil. Il faut respecter un minimum de règles – ce que prévoit d’ailleurs la directive européenne – mais payer les mêmes charges et impôts constituerait une injustice dès lors que ces employés retournent ensuite dans leur pays où ils sont pris en charge en matière de santé et de retraite. L’entreprise n’est pas délocalisée, elle effectue des missions de courte durée dans un autre pays membre au nom de la libre circulation et du libre-échange.

    Et si l’on faisait du ménage dans les rangs des fonctionnaires détachés ?

    Les accusations de « dumping social » ont toujours été, pour nos gouvernants, des prétextes pour ne pas réformer notre propre marché du travail. D’où aussi les velléités d’harmonisation fiscale et sociale. Les chefs d’entreprise français croulent sous les impôts, taxes et charges. Un chef d’entreprise en Roumanie par exemple est imposé à 16 % (flat tax) tant en matière d’IR que d’IS... et à 5 % sur les dividendes. Les charges sociales représentent souvent en France presque l’équivalent du salaire net ; en Roumanie, elles n’en dépassent pas 50 % ! Ce que Macron devrait entreprendre, c’est une vraie réforme du marché du travail accompagnée d’une baisse massive des impôts et charges qui étouffent les entrepreneurs français.
    Une suggestion pour finir, monsieur Macron : avant de dénoncer un prétendu « dumping social » européen, il y a un beau ménage à faire du côté des fonctionnaires « détachés » au service des syndicats !

    Rappelons à nos lecteurs qu’il s’agit des « mises à disposition » dont profitent les syndicats français pour employer des fonctionnaires. Un peu plus de 40.000 fonctionnaires, selon les estimations, sont donc payés par leur administration tout en travaillant pour le compte d’un syndicat, bénéfice qui s’ajoute pour ce dernier aux subventions publiques directes. C’est une pratique inadmissible, financée avec l’argent des contribuables. Comment peut-on demander à d’autres pays de changer leur marché du travail ou leur politique sociale, si l’on n’est pas capable de le faire chez soi ? ...

     

     

  • Les nouvelles mesures du socialo libéral Macron visent à taxer davantage les Français qui sont propriétaires de leur logement !

    Alors que les nouvelles mesures de Macron, à savoir l’Impôt sur la Fortune Immobilière et l’exonération quasi-généralisée de taxe d’habitation, visent in fine à taxer davantage les propriétaires, il doit être rappelé que ces derniers sont déjà les plus taxés d’Europe !

    Selon le rapport « Taxation trends in the European Union » de 2017, la France est championne d’Europe en matière d’imposition récurrente de la propriété foncière et immobilière (« recurrent taxes on immovable property ») ; le montant des impôts prélevés à ce titre s’est ainsi élevé en 2015 à 69,7 Md€, ce qui représente 3,2% du PIB français.

    A titre de comparaison, l’Allemagne est seulement 19ème avec 13,3 Md€ d’impôts prélevés, ce qui représente 0,4% de son PIB. Parmi les pays qui taxent le moins la propriété foncière et immobilière, on trouve également l’Autriche (25ème position) et le Luxembourg (26ème position), dont lesdits impôts représentent respectivement 0,2% et 0,1% de leur PIB.

    On ne manquera pas de préciser que les impôts récurrents sur la propriété foncière et immobilière ont considérablement augmenté en France au début du quinquennat de François Hollande puisqu’ils sont passés de 48,4 Md€, soit 2,4% du PIB, en 2012 à 68,1 Md€, soit 3,2% du PIB, en 2014, soit une hausse de 40% ; si bien que la France a ravi au Royaume-Uni sa place de champion en la matière.

    Pour mémoire, un autre rapport sur « La fiscalité immobilière en Europe » du cabinet FIDAL en date de 2014 avait déjà mis en évidence que les propriétaires français étaient les plus taxés d’Europe. En effet, en prenant pour exemple la détention pendant 10 ans d’un appartement locatif acquis au prix de 200.000 €, le rapport indiquait que les propriétaires français s’acquittaient en moyenne, durant cette période, d’impôts correspondant à 56% du prix d’acquisition de l’appartement contre seulement 26% en Allemagne, 20% en Belgique ou aux Pays-Bas, 19% en Espagne, 18% en Italie…

    Il va sans dire qu’un tel montant d’imposition sur les propriétaires s’avère préoccupant et scandaleux et porte le nom de spoliation . D’autant que, selon Macron, les impôts sur la « rente immobilière » ne sont pas prêts de diminuer ! ...