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  • Emmanuel Macron est avant tout le candidat des Etats-Unis

     

     

    Emmanuel Macron n’est pas seulement le candidat des centristes et d’une partie du Parti socialiste : pour de puissants réseaux politico-économiques, l’ancien banquier est aussi leur représentant quasi officiel à l’élection présidentielle. L’étude de la French American Foundation permet de mieux comprendre le soutien inconditionnel d’un grand nombre de media à sa candidature. Enquête.

    Emmanuel Macron ne se doutait pas qu’en entrant à la French American Foundation en 2012, sa carrière connaîtrait un tel coup d’accélérateur en étant propulsé cinq ans plus tard comme l’héritier de François Hollande, lui-même Young Leader de la French American Foundation en 1996.

     

    LA FRENCH AMERICAN FOUNDATION : INCUBATEUR DE LA PENSÉE ATLANTISTE

     

    La French American Foundation a été lancée en mai 1976 aux États-Unis, lors d’un dîner à l’ambassade de France à Washington auquel participaient le président de la République Valéry Giscard d’Estaing, le président américain Gérald Ford et l’ancien conseiller diplomatique Henry Kissinger. Cette fondation ayant deux sièges officiels (l’un à New York et l’autre à Paris) a pour but d’influencer les décideurs français (politiques, économiques, culturels) dans le sens voulu par la politique états-unienne.

    Dès lors, selon un ancien recruteur de la French American Foundation, l’Américain Ezra Suleiman, son travail était de « trouver les personnes qui feraient l’opinion et seraient les dirigeants de leurs sociétés respectives » afin de les former et d’influer sur le gouvernement français, le monde économique et l’opinion publique. D’ailleurs, le programme emblématique visant à sélectionner et à former les décideurs de demain, celui des Young Leaders, « est emblématique d’une nouvelle forme de diplomatie douce : il incarne une des facettes du soft power, sans toutefois s’y restreindre » selon Leah Pisar, ancienne directrice des programmes de la French American Foundation à New York, ex-conseillère de Bill Clinton à la Maison-Blanche.

    Et depuis 1981 et le lancement du programme des Young Leaders, la French American Foundation a recruté avec une sélection extrêmement poussée la quasi-totalité des dirigeants des grandes entreprises françaises (Henri de Castries, soutien de François Fillon, Anne Lauvergeon, Denis Olivennes, Hakim El Karoui, Pierre Kosciusko-Morizet…), un président de la République (François Hollande), des dizaines de ministres et de députés (Marisol Touraine, Aquilino Morelle, Arnaud Montebourg, Najat Vallaud-Belkacem, Pierre Moscovici, Alain Juppé, Valérie Pécresse, Jacques Toubon, Eric Raoult, Laurent Wauquiez…), un grand nombre de hauts fonctionnaires et de journalistes de renoms (Annick Cojean, Jean-Marie Colombani, Matthieu Croissandeau, Jean-Louis Gergorin, Bernard Guetta, Erik Izraelewicz, Laurent Joffrin…).

    Ce sont au total, « 400 dirigeants français et américains issus de la politique, du monde des affaires, de la culture, de la recherche, et du secteur militaire » qui sont passés par cet incubateur de la pensée atlantiste et pro-américaine.

     

    MACRON ET LA FRENCH AMERICAN FOUNDATION

     

    Recruté en tant que Young Leader en 2012 alors que cet organisme cherchait à attirer des membres de la finance, Emmanuel Macron « est actif au sein de la fondation et recommande des candidats comme potentiels Young Leaders ». En septembre 2016, il participait à un petit-déjeuner organisé par cet organisme et, lors de son voyage à New York en décembre 2016, le candidat d’En Marche ! a rencontré « une trentaine d’invités de la French American Foundation lors d’un petit-déjeuner au Links Club de l’Upper East Side ».

    Voici donc les liens qu’ont pu tisser Emmanuel Macron et les dirigeants de certains media au sein de clubs d’influence :

     

    • Emmanuel Macron avec Michel Combes, n°1 du groupe SFR (BFM TV, RMC).

     

    Cette appartenance à la French American Foundation vient mettre en lumière, une nouvelle fois, les liens unissant les dirigeants du groupe Alice-SFR (présidé par le milliardaire Patrick Drahi) et Emmanuel Macron. En effet, au sein de cette organisation, on y retrouve en tant que membre du conseil d’administration, Michel Combes (Young Leader depuis 1998), le n°1 de Numericable-SFR et le n°2 d’Altice (la maison mère de l’opérateur), dont BFMTV et RMC sont les fleurons médiatiques.

     

    • Jean-Luc Allavena, administrateur d’Altice et recruteur de Macron à la French American Foundation.

     

    Autre personnalité du groupe SFR que connaît bien Emmanuel Macron, l’ancien président de la French American Foundation (2010-2015) et actuellement le président d’honneur de cette organisation, Jean-Luc Allavena. Car ce recruteur d’Emmanuel Macron, au sein de ce groupe d’influence américain fait partie lui aussi, depuis 2014, des sept dirigeants d’Altice, en tant qu’administrateur indépendant du groupe. Pour l’anecdote, la fiche de présentation de Jean-Luc Allavena présente sur le site d’Altice est celle… de la French American Foundation.

     

    • Yannick Bolloré, le PDG d’Havas, soutien de Macron, est à la French American Foundation.

     

    Quelques media ont évoqué la proximité de Yannick Bolloré et d’Emmanuel Macron. En effet, le fils de Vincent Bolloré (PDG du groupe Bolloré auquel le groupe Canal + appartient), était présent au premier meeting du candidat d’En marche ! en juillet 2016 à la Mutualité (Paris). « Venu par intérêt personnel » selon Médiapart, le PDG d’Havas (le premier groupe publicitaire de France, et le sixième mondialement) est lui aussi un habitué de la French American Foundation. Il était présent au diner de gala 2016 de ce puissant réseau d’influence américain.

     

    • Arnaud de Puyfontaine, président de la French American Foundation et de Vivendi.

     

    Autre personnalité que côtoie Emmnuel Macron au sein de ce cénacle, le président du groupe Vivendi depuis 2014, mastodonte des communications internationales, Arnaud de Puyfontainet. Ce proche de Vincent Bolloré (actionnaire majoritaire de Vivendi) est désormais le président de la French American Foundation depuis 2015.

     

    • La banque Rothschild.

     

    En 2008, recruté par François Henrot sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg, Emmanuel Macron devient banquier d’affaires chez Rothschild & Cie. Son recruteur, François Henrot, a la double casquette, celle de bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires et de membre du conseil d’administration de la French-American Foundation. Il s’occupe du poste hautement sensible, depuis plusieurs années, de président du jury sélectionnant les 13 jeunes décideurs français parmi 150 postulants. Même si les informations manquent, il est probable que François Henrot ait poussé et aidé l’ambitieux Emmanuel Macron à rejoindre la French American Foundation.

    En tout cas, la banque Rothschild & Cie est l’une des organisations engagées financièrement, et ce depuis plusieurs années, en tant que « membres actifs » auprès de la French American Foundation. Le patron de la banque, David de Rothschild, lauréat depuis 2008 du « Benjamin Franklin Award for Public Diplomacy » du département d’Etat américain, assiste, quant à lui régulièrement, aux cérémonies de la French American Foundation.

    On le voit, Emmanuel Macron est vraiment le candidat des Américains. Mais pas de l’Amérique de Donald Trump. De celle qui s’oppose à lui et lui savonne la planche par tous les moyens.

     

  • L’Union européiste face à la gangrène islamiste ...

     

     

    Le 22 mars, à l’occasion (bien choisie) de la commémoration des attentats islamistes de Bruxelles, au moment où, à Londres, Khalid Massoud alias Adrian Russell Ajao, un “Anglais” âgé de 52 ans, né dans le comté de Kent, écrabouillait sur un trottoir du pont de Westminster des passant innocents, le commissaire européen à la sécurité, Julian King, s’inquiétait de la montée du terrorisme… d’extrême droite ! Menace imminente contre laquelle il conviendrait de concentrer en priorité tous les efforts gouvernementaux. Prenant pour exemple « le meurtre brutal d’un membre du Parlement britannique, Jo Cox en juin 2016 » ou encore « le massacre perpétré par Anders Breivik en juillet 2011 », l’extra-lucide commissaire politique en est arrivé à penser « qu’aucun État membre n’est épargné par l’extrémisme violent de droite… L’an dernier, nous avons été notamment témoins d’un nombre très élevé d’attentats contre des mosquées et des centres d’accueil » en déduisant logiquement que la radicalisation de certains musulmans ne serait en fait que la réponse (normale, en tout cas implicitement compréhensible) à ces actes odieux. CQFD !

    On jugera à l’aune des propos de ce prébendier bruxellois, la déclaration, ce 27 mars 2017 à Singapour lors d’une Conférence relative à la situation internationale, du pantin élyséen qui s’est donné pour ultime mission « avant la fin de son mandat d’éviter que le populisme, le nationalisme, l’extrémisme ne puissent l’emporter, y compris dans mon propre pays ». Vaste programme à la juste mesure d’un personnage qui restera dans l’histoire pour sa totale absence d’esprit partisan.

    Comprenons qu’avec des émoluments de base s’élevant à quelque 25 000 euros mensuels, les commissaires du soviet de Bruxelles se doivent de débiter avec conviction leurs balivernes politiquement correctes et idéologiquement terroristes. Affligé d’un terrible strabisme divergent, ces vrais nantis du système ne dénoncent jamais les bandes de nervis antifas, no-borders, zadistes, blackblocks et compagnie que le pouvoir socialiste utilise extensivement pour faire interdire de parole les oppositions au motif de trouble à l’ordre public.

    Ces mêmes terroristes qui se déguisent en paysans pour mieux couvrir leurs activités de passeurs (de trafiquants d’êtres humains) au service — ils ne peuvent l’ignorer — d’un vil capitalisme prospérant grâce à une main d’œuvre sans droit ni exigence.

    Les débordements de l’extrême gauche sont, eux, bien réels, bien visibles et coûtent chers à la collectivité : pensons au centre de Nantes dévasté le 25 février par 800 casseurs d’extrême gauche ! Précisons que les forces de police ne peuvent intervenir que dans le cadre strict des instructions qui leur sont données. Des émeutiers qui, très curieusement, ne sont jamais dénoncés pour ce qu’ils sont et ne soulèvent aucune inquiétude du côté des pouvoirs publics. Au contraire, les unités de maintien de l’ordre doivent se tenir à carreau, ménager la racaille bien-pensante, sinon gare aux sanctions disciplinaires et aux tribunaux chargés de rappeler aux agents trop zélés tout le respect qu’ils doivent aux milices idéologiques et ultra-violentes du régime.

     

    Massoud Ajao « ne faisait [bien entendu] l’objet d’aucune enquête en cours, n’ayant jamais été condamné pour des délits liés au terrorisme » bien qu’il ait été poursuivi à plusieurs reprises entre autres, pour « possession d’armes » et agressions accompagnées de blessures graves. Une première fois condamné en novembre 1983 et la dernière en décembre 2003 pour détention d’arme, Russel Ajao Massoud ne figurait cependant pas sur la liste du MI5 parmi les trois mille suspects “susceptibles” de commettre un acte terroriste. C’est au demeurant Daech qui a revendiqué l’attentat de Londres, une première sur le sol anglais : « l’auteur de l’attaque en face du Parlement britannique à Londres est un soldat de l’ÉI et l’opération a été menée en réponse à l’appel enjoignant à frapper les pays de la coalition [arabo-occidentale en Irak et en Syrie] ». Bilan : quatre morts et une cinquantaine de blessés. À bon entendeur salut, nul n’est donc plus à l’abri, pas même la Suisse dont les frontières sont des passoires à l’intérieur de l’espace Schengen. Le maire de Londres, Sadiq Khan, avec un fatalisme tout musulman, l’a bien compris, se montrant déjà résigné au pire : « la menace d’attaques terroristes fait partie intégrante de la vie d’une grande ville ». En clair le terrorisme est désormais une composante structurelle des sociétés anarcho-libérales-libertaires dont il faudra bien s’accommoder, bon gré mal gré.

    D’ailleurs soyons très indulgents pour nos Services de sécurité intérieure. Ceux-ci doivent agir dans l’étroit cadre de l’État de droit et laisser courir les criminels tant qu’il n’y a pas eu «commencement de commission» comme en dispose le droit pénal. Et ils ont du pain sur la planche. Plus qu’il n’en faut. Les Anglais du MI5, tout comme leurs homologues français de la DGSI, ne peuvent être à la fois au four et au moulin. En France, le 24 novembre 2015, le Premier ministre, Manuel Valls, n’annonçait-il pas que 20.000 personnes faisaient l’objet d’une fiche S dont 10 500 pour leur appartenance ou leurs liens supposés avec la mouvance islamiste ? 16 000 en 2016 et 4 000 pour la seule Île-de-France. La croissance des radicalisés est forte, notamment chez les nouveaux convertis, 1954 mineurs étant signalés comme ayant passé la ligne à la fin de l’été 2016. À ce titre, on recensait 17 adolescents morts sous la bannière noire de Daech sur les fronts d’Irak et de Syrie, tandis que 37 Hexagonaux étaient mis en examen dans le cadre de procédures directement liées à la préparation d’actes de terrorisme. Enfin, l’on découvre que les jeunes femmes et les filles sont à présent plus nombreuses que les hommes à entrer dans la spirale du fanatisme comme en témoigne un article du 15 septembre 2016 sur lefigaro.fr.

    Notons en outre que 600 “signalements” avaient été effectués au cours d’un laps de temps allant de l’automne 2015 au printemps 2016 dans les établissements de l’Éducation nationale. Un chiffre impressionnant au regard de la dangerosité potentielle des sujets. Mais beaucoup moins que la montée du populisme nous diraient de concert messieurs Cazeneuve et Hollande ! ...

  • Macron a menti sur sa déclaration de patrimoine 500 000 euros oubliés ...

     

    Il y a une omission grave dans la déclaration de Monsieur Macron, tant d’ailleurs dans celle du 24 octobre 2014 que dans celle déposée le 16 mars 2017 ès qualités de candidat à l’élection présidentielle. Pour l’IREF, c’est une omission de plus des trois quarts du patrimoine. Il serait temps que la justice s’en occupe avec la même célérité que pour d’autres candidats.

    Monsieur Macron a gagné 2 748 065 € chez Rothschild entre 2010 et 2012. Lors de l’entrée en vigueur de la loi sur la transparence, il déclare, le 24 octobre 2014, à la Haute Autorité un patrimoine net de moins de 156 160€.

    Questionné par le journal La Croix du 12 mars 2017 sur la faiblesse de ce patrimoine après avoir gagné tant d’argent, l’ancien ministre répond : « Comme banquier d’affaires, j’avais le statut d’indépendant. J’ai donc payé, sur le montant brut de ma rémunération, des cotisations sociales patronales, salariales, puis l’impôt sur le revenu. Ces cotisations ont augmenté et frappé mon dernier revenu de référence, au point que je ne gagnais plus assez pour payer mes impôts ». Il signe là un double aveu :

    • de mensonge d’abord car le revenu indiqué n’est pas un revenu brut, avant cotisations, mais un revenu net imposable. Il n’a donc pas eu à imputer le revenu indiqué de cotisations qui en ont déjà été soustraites pour déclarer son revenu imposable ;

    • de faiblesse ensuite car s’il ne sait pas prévoir le paiement de ses impôts, comment peut-on lui confier la direction de la France ? Et s’il ne parvient pas à vivre sans emprunter alors qu’il se situe dans le 0,1% des Français qui ont les plus hauts revenus, quelle impéritie dans sa gestion personnelle !

    « Par ailleurs, ajoute-t-il encore en réponse au journal La Croix, j’ai procédé à des travaux dans la maison de famille de mon épouse, partiellement financés par des emprunts bancaires qui ont tous été déclarés, en 2011 et 2012. » Lesdits travaux auraient donc représenté des montants de l’ordre, selon les informations délivrées par ailleurs, d’au moins 500 000€. Il y a donc là une omission grave dans la déclaration de Monsieur Macron, tant d’ailleurs dans celle du 24 octobre 2014 que dans celle déposée le 16 mars 2017 ès qualités de candidat à l’élection présidentielle.

    En effet, si Monsieur Macron a réalisé des travaux dans la maison de sa femme, soit il a été convenu avec celle-ci qu’il devenait copropriétaire de ladite maison, soit il est resté propriétaire des améliorations apportées à celle-ci, soit encore il a conservé une créance sur son épouse à due concurrence. Cette dernière hypothèse est la plus probable, mais dans tous les cas il aurait dû déclarer le montant des travaux payés par lui dans son patrimoine.

    Il a pu encore donner cette somme à sa femme, mais non seulement ce n’est pas ce qu’il a déclaré, mais en sus, contrairement aux successions, les donations entre époux sont assujetties aux droits d’enregistrement au-delà d’un abattement de 80 724€. L’ancien ministre de l’économie devait savoir ça et il n’a pas payé de droits de donation.

    La loi est pourtant très claire. Elle dresse la liste des biens devant figurer dans la déclaration : immeubles bâtis et non bâtis, valeurs mobilières, assurances-vie, comptes bancaires courants ou d’épargne, livrets et autres produits d’épargne, biens mobiliers divers d’une valeur supérieure à un montant fixé par voie réglementaire, véhicules terrestres à moteur, bateaux et avions, fonds de commerce ou clientèles, charges et offices, biens mobiliers, immobiliers, comptes détenus à l’étranger, passif. La loi prévoit que « d’autres biens » devront être inclus dans la déclaration de patrimoine, c’est-à-dire tous les éléments du patrimoine d’une valeur substantielle.

    Le déclarant n’a pas à inclure dans sa déclaration les biens de son époux, mais il doit bien entendu y inscrire les créances sur son époux (se). Et une somme d’au moins 500 000€ est loin d’être négligeable. A défaut, il serait trop facile de virer l’argent de ses comptes sur ceux du conjoint (e) avant de procéder à sa déclaration à la Haute Autorité pour ne pas avoir à la déclarer.

    L’article 26 de de la Loi n°2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique dispose que « Le fait, […], de ne pas déposer l’une des déclarations prévues à ces mêmes articles, d’omettre de déclarer une partie substantielle de son patrimoine ou de ses intérêts ou de fournir une évaluation mensongère de son patrimoine est puni d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Peuvent être prononcées, à titre complémentaire, l’interdiction des droits civiques, selon les modalités prévues aux articles 131-26 et 131-26-1 du code pénal, ainsi que l’interdiction d’exercer une fonction publique, selon les modalités prévues à l’article 131-27 du même code ».

    Il ne fait pas de doute qu’un élément caché de patrimoine de 500 000€ est « une partie substantielle » d’un patrimoine qui représenterait ainsi, avec celui officiellement déclaré de 156 160€, une valeur globale de 656 160€. C’est une omission de plus des trois quarts du patrimoine.

    Sur cette simple constatation, Monsieur Macron est passible d’une interdiction d’exercer une fonction publique, indépendamment de ce qui peut par ailleurs lui être reproché au titre de ses dépenses somptuaires au ministère et de l’utilisation des crédits de celui-ci pour engager sa campagne. Il serait temps que la justice s’en occupe avec la même célérité que pour d’autres candidats.