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  • Qui était Luther ?

    Luther affichant ses 95 thèses en 1517

     

    "C'est ce destructeur de la Foi, de la messe et de l’Eglise, c’est ce  révolté orgueilleux refusant toute autorité ecclésiastique, c'est cet ennemi de l’Eglise   et donc de Dieu que «l’Eglise post-conciliaire» voudrait réhabiliter et cherche à glorifier à l‘occasion du 500ème anniversaire de sa naissance !" .

     

    Luther hérésiarque, ennemi de l'Eglise, prêtre apostat, par M. l'abbé Louis Coache - Octobre 1983 .

     

         "Ainsi « l'hérésie à mille tètes » du Modernisme (Saint Pie X) jette le masque. Apparemment triomphante, ayant implanté une Messe pro-protestante, prêchant le monde et le libéralisme au lieu du Royaume de Dieu et de ses commandements, elle prend maintenant ouvertement le parti des hérétiques et des débauchés".

     

  • Marisol Touraine ment au sujet des retraites .

    Dans une interview accordée au journal Les Echos le 2 novembre dernier, Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé, a soutenu que « les retraites étaient à l’équilibre et qu’il n’y avait donc pas besoin d’allonger les durées de cotisation ». Cette affirmation démontre que Mme Touraine ne connaît pas la situation du système de retraite français et veut faire croire qu’il n’y a nullement besoin d’une réforme. Elle se trompe. Voilà pourquoi :

    1. Pour la ministre, le régime général serait à l’équilibre. Elle semble ignorer que ce régime ne représente qu’environ 38 % du total des pensions, 116 Mds d’euros sur 240 Mds d’euros de dépenses retraites.  Les complémentaires (Agirc et Arrco) sont largement déficitaires, les caisses seront vides entre 2017 et 2024. La ministre oublie de mentionner aussi le Fonds de solidarité vieillesse, créé en 1994, et qui est aujourd’hui déficitaire de 4 Mds d’euros. De même, Le Fonds de réserve des retraites créé pour combler les déficits à l’horizon 2020, a déjà été siphonné de plusieurs milliards d’euros.

    En même temps, les employés du privé ont vu reculer l’âge de départ à la retraite jusqu’à 62 ans, ont subi une hausse des cotisations en 2014, 2015 et 2016, le gel des pensions et une hausse de la fiscalité avec la mise en place de la Casa (contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie).

    2. Mme Marisol Touraine se moque de cette situation car elle fait partie du secteur public où les retraites sont très majoritairement prises en charge par l’Etat, donc par les contribuables. Dans son constat, elle oublie de préciser que les retraites du public et les régimes spéciaux ne sont pas provisionnés. Les fonctionnaires ne bénéficient pas de caisse comme les employés du privé. Leur cotisation est fictive, celle de l’Etat représente 74.28 %, et même 126 % pour les militaires. Quand un fonctionnaire paye 1 euro de cotisation pour sa retraite, l’Etat en paye 9 ! Dans le privé, ce rapport est de 1 pour le salarié à 1.6 pour l’employeur.

    Pour ce qui est des régimes spéciaux (SNCF, RATP, EDF, etc…), le poids des retraites est estimé à plus de 90 Mds d’euros et le déficit à plus de 6 mds d’euros. Ce « trou » n’apparaît nulle part car il est prélevé directement sur le budget de l’Etat ! ...

     

  • Vivement la fin de la république .

    Nul ne saurait se réjouir du nouvel abaissement de la fonction présidentielle dont François Hollande vient de se rendre coupable. On croyait avoir touché le fond entre 2007 et 2012 avec Sarkozy : on se trompait. Un fossoyeur a chassé l’autre : la république creuse toujours plus profond.

     

    Est-il utile de revenir sur le dernier étron présidentiel, ce livre indigne d’un chef d’Etat en exercice, voire à la retraite ? Son contenu et sa publication sont peu compatibles avec les obligations de la charge présidentielle, a-t-on entendu de toutes parts. S’apprête-t-on pour autant à recourir à l’article 68 de la Constitution qui prévoit la destitution du chef de l’Etat « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat » ? Deux raisons principales s’y opposent. Personne ne tient à devancer l’appel, d’autant que ce sont les primaires (républicaine et socialiste) qui dictent désormais leur calendrier ; surtout, l’affaiblissement de l’Etat est conforme à l’évolution voulue par l’oligarchie mondiale : l’exécutif ayant perdu sa souveraineté, pourquoi son chef se conduirait-il en souverain ? Hollande, après Sarkozy, est le président d’une république qui ne cherche plus à faire illusion.

    Ce qui rassure ? le mépris du pays réel — Hollande devenu Monsieur 4 % — et le désaveu politicien. Désaveu hypocrite, bien sûr, car ces politiciens ne remettent pas en cause la soumission de la res publica à la double loi des marchés et de l’impérialisme financier et politique de l’étranger. Il ne faut pas confondre les rats qui quittent le navire et espèrent réaliser plus tôt que prévu leur minable ambition personnelle avec des hommes d’Etat qui souhaitent redonner à la fonction régalienne sa dignité et, pour tout dire, son autorité. Le premier ministre conteste-t-il ouvertement le président et se fait recadrer par lui ? Le spectacle donné par le sommet de l’Etat est indigne d’un pays membre du Conseil permanent des Nations unies. Et dire que les deux têtes de l’exécutif prétendaient récemment donner des leçons de grandeur politique à Vladimir Poutine ! Quant à évoquer le précédent de la querelle Giscard-Chirac de l’été 1976, qui a abouti à la démission du second, ce serait une erreur de perspective. Ces deux-là avaient le bon goût de s’opposer sur la politique à conduire pour redresser la nation confrontée, déjà, à la crise. Rien de tel, aujourd’hui, puisque l’Etat a perdu la plupart de ses prérogatives et ne s’attelle plus qu’aux affaires courantes que veut bien lui laisser gérer Bruxelles. Une fonction subalterne que ni Valls, ni Juppé, ni Sarkozy, ni Macron, ni même Montebourg ne contestent !

    Une preuve supplémentaire de cet abandon : la signature avec le Canada de l’AEGC (Accord économique et commercial global, CETA en anglais), que la tragi-comédie wallonne a eu au moins le mérite de mettre sur le devant de la scène. Le pot de terre contre le pot de fer : à partir du moment où toute l’Europe légale, droite et gauche complices, comme en France, était favorable à ce traité organisant le démantèlement de nos dernières digues face au raz-de-marée mondialiste, la Wallonie ne pouvait servir longtemps de grain de sable. L’unanimité du personnel politique français à vouloir signer ce traité en dit long d’ailleurs sur la sincérité de ceux qui, dans l’opposition comme à la tête de l’Etat, affirment s’opposer au traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais) en cours de négociation avec les Etats-Unis. Ils mentent. « Le CETA, frère jumeau du TAFTA, a pour but de préparer le terrain pour sa signature », a fort justement souligné Jacques Sapir. Car les fossoyeurs de l’Etat sont aussi ceux de notre souveraineté, de notre économie et de notre mode de vie, ces traités créant pour les multinationales rien moins qu’un droit au profit, qu’une nouvelle cour de justice supranationale sera chargée de garantir contre les peuples et contre les Etats — exception faite ... du plus important signataire soi-même, les Etats-Unis qui, profitant de l’avantage exorbitant que leur donne le dollar, imposent l’extraterritorialité de leur droit. Voilà qui, là encore, devrait valoir une procédure de destitution, non seulement au chef de l’exécutif ou au pays légal en son entier, mais à tout le régime !

    C’est la république elle-même qu’il faut destituer si nous voulons redresser la tête et recouvrer notre indépendance.

    Car les institutions sont bien les premières responsables de la situation déliquescente dans laquelle nous sommes plongés. Quant la royauté soumet la dynamique de l’ambition personnelle au bien commun — Richelieu, Mazarin — ou a la capacité de rectifier le tir — destitution et arrestation de Fouquet —, la république, au contraire, soumet l’action publique aux ambitions personnelles, et dissout ainsi ce qui peut demeurer de souci du bien commun chez les serviteurs de l’Etat. Ainsi de l’emploi : discréditée par une parole présidentielle qui en a fait un argument de campagne électorale, la baisse du nombre des chômeurs de catégorie A (les sans emploi), qui est un enjeu social et économique primordial, perd toute pertinence politique. Entre l’explosion du nombre des faux emplois subventionnés (dits emplois aidés), les radiations arbitraires et le basculement massif des chômeurs de catégorie A en catégorie D (celle des formations), comment juger de l’impact réel sur le nombre réel des chômeurs d’une croissance timide comme des politiques menées en faveur des entreprises — le fameux CICE, notamment ?

    La république a le don de faire perdre tout caractère concret à ce qu’elle filtre. Elle est une entreprise de déréalisation. Et si ni les media, ni même la droite n’ont dénoncé la supercherie d’une embellie bienvenue à quelques mois de la présidentielle, est-ce parce que cette embellie est réelle ou parce que, réelle ou non, elle ne peut de toute façon plus servir à la candidature d’un président sortant totalement discrédité ? Pendant ce temps, en revanche, le pays réel souffre, lui, réellement de politiques qui n’ont plus pour objectif réel de résoudre les problèmes réels de la nation mais de gagner les soirs d’élections au prix de faux semblants, dans l’espoir que la gestion sociale de la pauvreté ou un quelconque revenu universel — nouvelle idée à la mode — suffira à juguler la colère du bas peuple. Et ce que nous disons du chômage pourrait l’être de la sécurité ou de l’invasion migratoire.

    Parfois, pourtant, le pays réel se rebiffe. Ainsi les policiers, qui n’en peuvent plus de plusieurs décennies de mépris : l’état déplorable des commissariats date de bien plus loin que Hollande ou Sarkozy ; il en est de même du divorce avec une justice dont, parfois, l’angélisme encouragé en haut lieu déréalise une insécurité bien concrète, notamment celle des quartiers, ce qui se traduit par la multiplication de zones de non-droit favorisée par la politique tant pénale que migratoire des gouvernements successifs de droite et de gauche. Une politique dont le pays paie aujourd’hui les conséquences en termes de terrorisme islamiste et de société multiconflictuelle. Mais là encore, la république, pour mieux changer de peuple, transforme la réalité, par exemple en appelant réfugiés des myriades de clandestins. En jouant sur le pathos, elle espère faciliter sa politique de dissémination et les faire mieux accepter d’une population récalcitrante qui, de toute façon, se les voit imposer.

    Le meilleur pour la fin : le « comité d’éthique »  de l’Union européenne vient de juger la nomination de Barroso chez Goldman Sachs « conforme au code de conduite de l’UE ». En auriez vous  jamais douté ? ...