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  • Si la France est malade, ce n'est pas d'abord du chômage, c'est que son âme est blessée.

    Imaginons deux hommes de même constitution ayant subi le même grave accident qui les a menés aux portes de la mort. Si nous revenons quinze jours plus tard à l’hôpital, nous serons sans doute étonnés d’apprendre que l’un est mort, tandis que l’autre semble ressuscité. Que s’est-il passé ? Le premier, anéanti par la souffrance, s’est laissé emporter sur la pente douce de l’endormissement fatal. Le second, lui, a refusé de mourir, tout son être s’est mobilisé pour faire " repartir la machine ", une véritable rage de vivre l’a envahi et a donné à son corps l’énergie nécessaire pour que les médicaments produisent un effet inespéré, pour que la mort recule craintivement.

    Ce qui a fait la différence entre les deux, c’est la vitalité de leur âme. Chez l’un, elle était comme fatiguée de lutter, de souffrir. L’autre, au contraire, a mis en pratique la devise du maréchal de Lattre de Tassigny : " Ne pas subir ".

     

    Notre France est malade : c’est une trivialité de le constater. Contre cette langueur mortelle, " on a tout essayé ", diraient les politiques : plus de droits de l’homme, plus de socialisme, de libéralisme, plus de laïcité, de " vivre ensemble ", de " valeurs républicaines ", de démocratie... Mais rien n’y fait. La maladie continue de progresser.

     

    Le problème, c’est que tous les remèdes proposés concernent le corps de la France. Il est vrai que notre pays souffre de difficultés économiques, de tensions sociales, d’une immigration incontrôlée, d’insécurité et de terrorisme, d’un chômage massif. Mais ceci n’est que la conséquence d’un mal plus profond et, faute de soigner celui-ci, on administre d’inutiles emplâtres.

    Si la France est malade, ce n’est pas d’abord du chômage ou de la crise économique : c’est que son âme est blessée, altérée. Guérissez son âme, et la France revivra. Rendez-lui son âme, et les problèmes que connaît notre pays (et ils existent, bien sûr) trouveront une solution.

     

    L’âme de la France est chrétienne. On peut tourner le problème de tous les côtés, on peut discuter pendant cent sept ans, on ne sortira pas de cette évidence solaire : l’âme de la France est chrétienne. Or, ce qui a constitué le geste fondateur de la modernité en France, c’est précisément la rupture entre le Christ et la France, lors de la Révolution. À partir de ce jour, parce que la racine de sa vitalité était coupée par le laïcisme, notre pays est comme entré en agonie.

     

    Les effets les plus graves de cette rupture mortelle ne sont néanmoins pas apparus tout de suite : car la France vivait sur l’élan de la chrétienté. Les institutions issues du christianisme étaient encore largement en place, les moeurs étaient imprégnées de christianisme.

    Toutefois, de génération en génération, cette empreinte chrétienne s’est progressivement effacée.

    Les moeurs se sont paganisées. La France a commencé à subir cette perte de mémoire historique et spirituelle, cette décomposition morale qui la caractérise aujourd’hui.

    Plus graves encore ont été les lois scélérates qui institutionnalisent le mal, l’installent dans la société comme une chose normale, depuis la loi Naquet sur le divorce, en 1884, jusqu’à la loi sur les unions infâmes, en passant par la loi Veil sur l’assassinat des enfants, sans oublier ces lois d’euthanasie qu’on nous promet.

     

    Il restait toutefois une institution qui conservait intactes les traditions françaises : c’était l’Église. Hélas ! à partir des années cinquante, les hommes d’Église ont commencé à tourner le dos à leur devoir et à vouloir à tout prix rejoindre la modernité dans ce qu’elle a de plus contestable. Cette trahison des clercs s’est accélérée avec le concile Vatican II et la période qui l’a suivi, dont le symbole est mai 1968.

    Cependant, ce processus de décadence, s’il est très grave, n’est pas irrémédiable. Si l’âme de la France est atteinte, elle n’est pas encore définitivement morte, car elle survit dans tous les Français qui veulent conserver la foi catholique et les traditions nationales.

     

    Pour inverser ce processus, il faut impérativement que chaque Français conscient du drame que connaissent notre pays et notre civilisation travaille au salut de la France. Nous avons besoin d’évêques vraiment catholiques et " gardiens de la cité ". Nous avons besoin de prêtres zélés, humbles, fervents, missionnaires. Nous avons besoin d’hommes politiques clairvoyants, habiles, courageux et habités d’une foi profonde. Nous avons besoin de soldats catholiques, de chefs d’entreprise catholiques, d’ouvriers et de paysans catholiques, d’enseignants catholiques, de policiers catholiques, de juges catholiques, de médecins catholiques...

    Bref, il faut que les catholiques se réapproprient les postes majeurs de notre pays, non pas pour se servir eux-mêmes, mais pour servir la France. Il faut que les chrétiens reconquièrent méthodiquement leur patrimoine national, pour le rendre au Christ-Roi. Il faut que les disciples de Jésus cessent de subir avec résignation et tremblement une dictature mentalement étrangère aux traditions françaises, pour refaire une France vraiment catholique, et par là pleinement française.

     

    Abbé Christian Bouchacourt .

     

  • Dette publique française : une bombe à retardement !

     

    L’INSEE a publié le 30 septembre les chiffres de la dette publique française à la fin du second trimestre 2016 : 2 170,6 milliards d’euros, en hausse de 31,7 milliards en un trimestre, à 98,4% du PIB. Nous empruntons à des taux très bas, en raison de la politique de la BCE, mais un jour les taux progresseront et ce jour-là, la bombe de la dette explosera. Et les dégâts seront d’autant plus forts que les réformes n’auront pas été faites.

     

    Tous les discours sur la « maitrise des finances publiques » ou la « disparition du trou de la Sécu » ne résistent pas un instant face à la réalité que les chiffres de l’INSEE ne peuvent dissimuler : la dette publique française, au sens de Maastricht, continue sa course folle. Les graphiques ci-dessous en disent plus qu’un long discours. En pourcentage du PIB, on est passé en 20 ans de 55% à 98,4% du PIB. Depuis près de 15 ans, nous sommes au-dessus des 60% prévus par les traités européens. La course folle ne s’est en rien ralentie depuis l’élection de François Hollande (300 milliards de plus).

    Dette au sens de Maastricht des administrations publiques

    Dette au sens de Maastricht des administrations publiques

    Source : INSEE

    La dette progresse de 700 à 2 170 milliards

    Exprimée en milliards d’euros, la progression est encore plus spectaculaire : la dette a été multipliée par trois en 20 ans ! Au sens de Maastricht, elle est passée de 700 milliards à 2 170,6. L’astuce de l’INSEE, qui consiste à évaluer une dette nette, en en retirant les titres détenus par l’Etat actionnaire (203 milliards, moins de 10% de la dette) ne change guère la situation et l’Etat n’a-t-il pas mieux à faire de notre argent que de détenir des participations !

    Dette au sens de Maastricht et dette nette

    Dette au sens de Maastricht et dette nette

    Source : INSEE

     

    La dette publique : 68 689 Euros par ménage

    Les chiffres trimestriels montrent que le ralentissement annoncé n’était que provisoire : la dette est repartie à la hausse depuis le début de l’année. Et ce ne sont pas les dépenses publiques prévues à l’approche des élections qui calmeront le jeu (y compris les fameux TGV d’Alstom !). Ces chiffres globaux, donc abstraits, représentent en réalité une dette publique de 34 345 euros par habitant et de 68 689 euros par ménage ! La comparaison est pertinente, car qui remboursera, sinon les contribuables ? ...

     

    La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur

    La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur

    (en milliards d’euros)

    Source : Comptes nationaux base 2010 - Insee, DGFiP, Banque de France

     

    Le tableau ci-dessus montre aussi que l’Etat, via le déficit budgétaire, est le principal responsable de la dette (80% environ), mais que les dettes des collectivités locales et de la sécurité sociale ne sont pas négligeables non plus. Tout cela ne concerne que la dette au sens de Maastricht, et non l’ensemble des engagements de l’Etat, les fameux engagements hors bilans tels que les retraites à venir des fonctionnaires. Et la hausse a lieu en dépit des astuces du Trésor pour en diminuer le montant, en en transférant la charge vers le futur, comme l’IREF l’a expliqué (6 juillet 2016, La triche du Trésor pour réduire la dette publique).

    D’autres pays ont réduit leur dette, grâce aux réformes

    Pour réduire la dette publique, il faut revenir à l’équilibre budgétaire, afin de ne plus emprunter, et de rembourser peu à peu. Les Allemands l’ont fait : nous avons montré il y a deux semaines que la dette allemande est passée de 81% du PIB en 2009 à 69% aujourd’hui et elle sera à 60% en 2020. Le Danemark l’a fait (46,4% en 2011, 40,2% en 2015) comme la Suède (48,2% en 2005, 43,4% en 2015, alors qu’elle était à 80% il y a 20 ans !) ou les Pays-Bas (68,2% en 2014, 65,1% un an plus tard). En France, sans réduction drastique des dépenses, la course folle se poursuivra.

    Les faibles taux masquent la gravité de la situation

    Cette situation est immorale, puisqu’il faudra un jour rembourser, par des recettes fiscales, ce qui pèsera sur l’avenir. On parle beaucoup du développement durable, mais on oublie l’endettement durable, qui ruinera les générations suivantes. Nous ne le voyons pas, car les taux d’intérêt sont au plus bas, en raison de la politique de laxisme monétaire de la BCE (Quantitative easing et taux de base quasi-nuls) : la France emprunte aujourd’hui, à 10 ans, à un taux de l’ordre de 0,2% ; les taux sont même négatifs pour les échéances inférieures à 5 ans. Même avec 2 170 milliards de dette, la charge en intérêt est contenue, bien que déjà énorme (44,5 milliards dans le budget 2015, autant que l’enseignement scolaire- 48 milliards).

    La hausse des taux fera exploser la bombe de la dette

    Un jour, inéluctablement, les taux augmenteront : crise financière, changement de cap des politiques monétaires des banques centrales, crise de confiance. Quelle importance, car, pour la dette actuelle, les taux sont déjà fixés ? C’est oublier que l’échéance moyenne est de l’ordre de dix ans. En gros, chaque année un dixième de la dette arrive à échéance et, faute de remboursement, il faut emprunter à nouveau.

    En dix ans, c’est toute la dette qu’il faut avoir remplacée. Or 1% de taux d’intérêt en plus, c’est plus de 20 milliards. Le Portugal emprunte déjà à 3,4% : ça ferait pour la France 60 milliards de plus et, il y a 20 ans, nous empruntions à 8%. Qui peut croire que l’économie va éternellement fonctionner avec des taux d’intérêt nuls, voire négatifs ? Evidemment, ils remonteront un jour, et la bombe de la dette française explosera. Mais le gouvernement a des préoccupations plus immédiates : ne fâcher personne d’ici l’élection présidentielle. Pourquoi se préoccuper de l’après 2017 ? ... 

     

     

  • Viry-Châtillon : islamo-terrorisme et guerre civile.

     

     
    Viry-Châtillon : la jonction de l’antiracisme et de l’islamo-terrorisme
     

     

    Alors qu’un policier est encore entre la vie et la mort et que son collègue est très grièvement blessé, avec sans doute des séquelles jusqu’à la fin de ses jours, l’embuscade de Viry-Châtillon aura constitué une nouvelle étape dans l’instauration de la guerre subversive islamique en France.

    Cette fois-ci les médias et les politiciens de la complaisance collabo n’osent plus nous parler de « loups solitaires ». La police, il est vrai, sait depuis longtemps qu’au sein de la population sans cesse grandissante de l’oumma en France progressent en proportion les milieux et les zones de la domination et de la terreur de l’islam jihâdiste.

    Il n’y a plus seulement des individus dits isolés ou de tous petits groupes reliés à l’État islamique ou à al-Qaïda. Ce sont des bandes organisées de plus en plus nombreuses qui se constituent pour mener la guerre en France. Qui ne voit que l’on est de plus en plus devant l’instauration de cette guerre des « antiracistes » contre ce qu’elle appelle « les blancs », annoncée par l’islamo-gauchiste algérienne mais vivant en France et, grâce à la France, Houria Bouteldja.

    La vérité, c’est que de plus en plus les émeutiers des quartiers sont les protagonistes d’une guerilla urbaine méthodiquement préparée et rejoignant  l’islamo-terrorisme dans le crime.

    Oui, les criminels incendiaires des deux voitures de policiers de Viry-Chatillon ont perpétré une embuscade sciemment meurtrière relevant de la guerre idéologique de l’antiracisme islamo-gauchiste prôné dans les réseaux de Nique la France.

    Désormais, ces incendiaires en bandes organisées ont rejoint dans leurs visées meurtrières les terroristes de Toulouse, de Paris et de Nice. L’héroïsation-culte de Mohamed Merah dans certains quartiers de Toulouse le prouve.

    Jusqu’à quand une certaine magistrature, qui absout les Houria Bouteldja et les Saïd Bouamamadans les procès en racisme antifrançais intentés par l’AGRIF, pratiquera-t-elle un tragique déni de réalité ?

    Cela dit, on reste stupéfait devant le vocabulaire du ministre de l‘intérieur Cazeneuve traitant de « sauvageons » les meurtriers. Pourquoi pas de « méchants petits fripounets » ? ...

    Non, monsieur le ministre, ce sont des terroristes, comme ceux de l’État islamique. Et qui pulluleront de plus en plus en raison de l’indigente politique de votre gouvernement (et des précédents) en matière d’immigration et d’islamisation.