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  • La mode vestimentaire musulmane face à une république laïcarde et impuissante ! ...

     


    La polémique soulevée par la mode vestimentaire dite “islamique” lancée au printemps dernier par de grandes maisons de confection et, plus récemment, l’affaire du burkini et des femmes musulmanes circulant couvertes sur les plages donnent la mesure de l’aberration de notre politique d’intégration depuis au moins quarante-cinq ans.


    LE CRUEL DÉMENTI D’UNE ILLUSION


    Beaucoup de nos compatriotes ont longtemps cru que l’intégration des musulmans en France se réaliserait sans trop de difficultés. Ils seraient conquis par “nos” principes républicains de tolérance et de laïcité, et se sentiraient heureux de trouver chez nous une situation meilleure, et fiers de devenir citoyens de la patrie de la culture, de la démocratie, des droits de l’homme...

    Mais voilà, rien ne s’est déroulé comme prévu. La communauté musulmane ne s’intègre qu’a minima à notre société, demeure on ne peut plus attachée à sa religion et à ses coutumes, refuse nos mœurs, et entend vivre selon les siennes. Et, dans les quartiers où elle se concentre, elle modifie totalement notre paysage urbain et notre mode de vie. Des communes entières de l’Ile-de-France, de l’agglomération lyonnaise, certains quartiers de Marseille, de Toulouse, de la conurbation lilloise, de Rouen, du Havre et de partout ailleurs sont devenus des enclaves étrangères, peuplées de Maghrébins, de Turcs et d’Africains et où les petits commerçants traditionnels cèdent la place aux boucheries halal, aux pizzerias et boulangeries turques, aux kebabs et aux restaurants exotiques, dont les rues sont parcourues par des femmes voilées et des hommes en djellabah, dont les cliniques et les cantines se trouvent contraintes de proscrire la viande de porc, et où le ramadan vaut aux riverains français de souche un mois de nuit sans sommeil. Et voilà que surgit cette question des vêtements musulmans couvrants. Mme Laurence Rossignol, ministre des Droits des Femmes, a fustigé le mercantilisme coupable des grandes sociétés de confection qui ont lancé cette mode islamique. Et, aujourd’hui, droite et gauche réunies volent avec un bel ensemble au secours de la laïcité et des femmes menacées, ainsi que de la République bafouée.


    POMPIERS PYROMANES


    Cela a de quoi faire sourire. Nous avons affaire à des incendiaires irresponsables qui s’improvisent pompiers et s’essaient fébrilement à éteindre le feu ravageur qu’ils ont allumé.

    En effet, des décennies durant, tout particulièrement pendant les années 1980, ces vaillants républicains n’ont cessé de promouvoir le droit à la différence, d’inciter les immigrés à ne pas s’assimiler à notre société et, au contraire, à promouvoir leur propre culture d’origine. Les socialistes affirmaient qu’ainsi « la France s’enrichirait de ses différences » ; M. Mitterrand déclarait, sur un ton péremptoire : « Je veux qu’on bouscule les traditions, les habitudes et les usages français », tandis que son épouse Danielle défendait expressément « le port du tchador ». Eh bien, c’est fait : nos musulmans ne se sentent pas français, n’aiment pas la France, rejettent peu ou prou notre société, et se contentent d’une citoyenneté purement juridique. Ils s’amarrent à leur culture d’origine, et, pour quelques-uns d’entre eux, basculent dans l’islamisme radical. Ils n’ont que faire de “nos” principes républicains, libéraux et laïques, cherchent à nous imposer leur mode de vie, leurs coutumes, le respect de leur religion, et fustigent nos femmes, trop libérées à leur gré. Nos gens de gauche, et d’ailleurs presque toute notre classe politique, notre intelligentsia, nos “élites”, n’ont rien négligé pour que cela advînt. Il est donc tout à fait déplacé, de leur part, de critiquer les effets, pourtant prévisibles, de la situation qu’ils ont eux-mêmes créée. Et il n’y a rien d’étonnant à ce que, dans une société « polyethnique et multiculturelle », cultivant à l’envi la “diversité” et le « droit à la différence », en laquelle le marché est devenu l’étalon unique de toute valeur, les musulmanes achètent des vêtements conformes aux exigences éthiques de l’islam.

    L’apparition de la mode vestimentaire musulmane n’est que l’une des conséquences logiques de toute notre politique d’intégration, suivie depuis le début des années Mitterrand, et préparée dès avant, avec la loi Pleven en faveur des immigrés (1972) et le décret Giscard d’Estaing-Chirac-Durafour autorisant le regroupement familial (1976). Et elle constitue une preuve de plus de l’inanité de notre modèle républicain d’intégration.

     

  • Capacités militaires de notre pays .


    En 1980, la France dépensait pour sa défense près de 3 % de son PIB. Aujourd’hui, elle en consacre moins de 1,5 % !
    A-t-elle réduit ses ambitions ? La situation sécuritaire s’est-elle améliorée ? La dette a-t-elle diminué ? Non ! Ce choix est-il raisonnable ? Non !
    Depuis 35 ans, alors que les menaces n’ont cessé de se diversifier et de se multiplier au point que la guerre débarque aujourd’hui dans notre pays, la classe politique n’a cessé d’amputer les ressources financières destinées à préparer et équiper nos armées, à les maintenir opérationnelles et à les engager pour défendre la vie des Français et nos intérêts stratégiques. Les mesures prises récemment visent seulement à stabiliser le budget à un niveau très insuffisant et les premières propositions des « candidats à la candidature » à la fonction de chef des Armées, ne prennent pas sérieusement en compte la situation internationale et l’état actuel de nos forces.
    Alors que se bousculent les candidats, il est de notre devoir d’évaluer la cohérence entre leurs « projets pour la France » – quand ils existent – et les ressources qu’ils prévoient de consacrer à la Défense.

    La France est encore la 5e puissance économique, qui, avec 1% de la population de la planète, produit 4 % des richesses de celle-ci (PIB de 2 100 milliards €). Elle est riche d’une Histoire de plus de 15 siècles ; elle a conservé une vision et une influence mondiales; elle dispose aujourd’hui de la 2e plus grande zone économique exclusive (ZEE). Elle est le pays européen le plus étendu tout en étant présente sur les trois grands océans. Elle est l’une des grandes puissances spatiales et nucléaires, et occupe encore le 2e rang européen sur le plan économique et démographique.
    Outre la protection de sa population et le maintien de son intégrité territoriale qu’elle doit assurer, cette longue histoire combinée à sa puissance donne à la France un rang qui lui impose des responsabilités mondiales : ONU, OTAN, UE, accords de Défense …
     
    Des capacités qui ne cessent de décliner

    La France est l’héritière d’une longue tradition militaire – «la France fut faite à coups d’épée» . Grâce à un effort moyen de 5 % du PIB durant les années 60, elle s’est dotée de capacités militaires diversifiées et complémentaires en s’appuyant sur une industrie d’armement puissante qui a su développer des technologies de pointe aux fortes retombées civiles.
    Comment conserver avec le budget d’aujourd’hui une armée assez puissante ? Comment disposer de la palette des moyens nécessaires pour faire face aux conflits dans lesquels nous nous engageons ? Certains équipements pourtant indispensables au succès des opérations, même de faible ampleur, ont disparu ; de nombreux matériels ont plus de 50 ans d’âge et leurs remplaçants sont en nombre très insuffisant tels les avions ravitailleurs et certains hélicoptères. Ainsi, lors de l’opération Serval, près de75% des avions ravitailleurs étaient étrangers …
     
    Des exigences non satisfaites

    Comment parler aujourd’hui d’autonomie stratégique quand nous sollicitons les avions gros porteurs ukrainiens pour soutenir nos opérations, quand nous ne pouvons déployer que 15 hélicoptères et 3 500 hommes pour contrôler les 5 millions de km2 de la bande sahélo-saharienne et quand nous ne pouvons pas contrôler seuls la chaîne de transmission des images fournies par les drones américains Reaper que nous venons d’acquérir ? La liste serait longue ! Peut-on assurer la surveillance maritime des 11 millions de km2 de notre ZEE avec quelques frégates ? Est-il acceptable de combattre dans le désert avec des conditions climatiques très éprouvantes dans des véhicules dont certains ont deux fois l’âge de leurs conducteurs ?
    Notre pays doit faire d’urgence un puissant effort financier et à un rythme soutenu pour redresser une situation qui ne cesse de se dégrader. L’indépendance stratégique impose d’accroître le format global de nos forces devenues «échantillonnaires», de développer un système de réserve de bonne valeur opérationnelle, de combler les lacunes en matériels, de remplacer rapidement les matériels vétustes, de garantir à toutes nos unités un entraînement correspondant à un haut niveau opérationnel tout en assurant le développement et l’expérimentation des matériels et des tactiques de demain.
     
    Alors, quelle part du PIB ?

    Si l’on maintient son niveau actuel de 1,5%, les armées continueront à se dégrader de manière accélérée compte tenu des engagements en cours.
    Si l’on vise 2 % dans 5 ans, il faudra abandonner des pans supplémentaires de nos capacités. Avec 2,5 %, nous maintiendrons la situation au niveau actuel avec des lacunes inacceptables. C’est avec 3% que nous retrouverons enfin une armée cohérente, équipée, entraînée et aux effectifs suffisants renforcés par une réserve réellement opérationnelle. Il faut décider vite !
     

    Refuser de viser 3 % pour la Défense sur 10 ans, c’est renoncer à donner à notre pays les moyens militaires indispensables pour garantir son indépendance stratégique, mais aussi la défense de son territoire et de sa population dans les années à venir.
    Cela signifie qu’il faut exiger des candidats qu’ils formulent clairement leur projet et leur ambition pour la France et qu’ils définissent sans ambiguïtés leurs priorités en privilégiant les intérêts supérieurs du pays et le long terme plutôt que les intérêts catégoriels et de court terme.
    « Ce qui caractérise la démence, c’est la disproportion entre les vues et les moyens» disait Napoléon Bonaparte.
    www.asafrance.fr
    Comparaisons
    L’Allemagne consacre à sa défense une somme équivalente à celle de la France (32 milliards €/an) alors qu’elle ne dispose pas de force de dissuasion, ni de marine océanique, et qu’elle n’est pas engagée autant que notre pays dans des opérations extérieures.
    La Grande-Bretagne, qui consacre pourtant 2% de son PIB, qui est équivalent au nôtre, (contre 1,5% pour la France), accepte d’être dépendante stratégiquement des États-Unis ! ...

     
    ASAF

  • 40% des français souhaitent le retour d' un roi .

    Ils étaient déjà 23 % en 2007 : les Français sont aujourd’hui près de 40 % à estimer que la présence d’un roi au sommet de l’Etat aurait des conséquences positives sur l’unité nationale et la stabilité gouvernementale. Tels sont les chiffes, sans appel, d’un sondage réalisé par BVA  à la fin du mois d’août, auquel les médias de l’oligarchie, à l’exception notable du Figaro, se sont bien gardé de donner l’importance qu’il méritait à l’aube d’échéances politiciennes dont ils font leurs choux gras.

     

    Pour 40 % des Français (contre 24 % en 2007), remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde, 29 % d’entre eux étant même prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle (20 % en 2007), ce qui, si ce chiffre se vérifiait, pourrait compromettre bien des plans tirés sur la comète par ceux qui croient leur présence au second tour inéluctable uniquement parce que les médias officiels le leur font croire.

    Cette progression est évidemment due à la façon dont nos deux derniers présidents ont dévalorisé la fonction présidentielle, ce qui prouve bien, comme l’a judicieusement compris Emmanuel Macron, que les Français n’ont jamais fait leur deuil de la figure royale. Montebourg ou Mélenchon se trompent lorsqu’ils visent, dans une VIe république, une dévalorisation encore plus grande de l’exécutif. C’est au contraire l’autorité que les Français plébiscitent, une autorité non pas stupidement répressive, comme sait l’être la Marianne quand il lui prend de montrer les muscles, mais créatrice de lien social parce que placée au-dessus de partis qui ne représentent que leurs propres intérêts ou les intérêts de ceux dont ils sont la courroie de transmission. Pour Frédéric Rouvillois, professeur de droit constitutionnel à Paris-Descartes, ces chiffres sont « très impressionnants [...]. Dans la mesure où la question de la monarchie est justement d’une brûlante inactualité, ce sondage révèle comme des lames de fond ou des courants en profondeur qui agitent l’opinion publique » .

    « Brûlante inactualité » : l’oxymore dit l’essentiel, à savoir l’insatisfaction profonde des Français face à un régime qui, non content de ne pas leur assurer du travail et de se satisfaire d’une gestion sociale du chômage, d’ailleurs de plus en plus onéreuse, ne les protège même plus. Et je ne parle pas seulement des attentats : l’Europe, l’immigration, la perspective d’un traité transatlantique nous livrant pieds et poings liés à l’hégémonie américaine et que Bruxelles négocie toujours, c’est la France dans son être charnel qui est menacée, c’est son unité sociale et culturelle qui est déchirée. Or le quinquennat d’Hollande a fini de déconsidérer une république qui ne semble plus qu’un talisman verbal aux yeux d’une grande majorité de nos compatriotes. Si «  inactuelle », donc, que peut apparaître la question institutionnelle, le malaise des Français est bien « brûlant », tout simplement parce qu’est brûlante la situation du pays. Or, en France, comme par le monde, on a déjà vu les régimes les mieux établis s’effondrer en quarante-huit heures.

    Un autre sondage, réalisé du 30 août au 1er septembre, c’est-à-dire en même temps que le précédent, mais par l’IFOP pour Atlantico, le confirme de manière tout aussi impressionnante : 75 % des Français ne sont pas touchés par l’emploi des termes «  valeurs républicaines » et « république ». Comme l’observe Jérôme Fourquet, directeur du Département opinion publique à l’IFOP, on assiste là à « un phénomène de saturation », « en particulier en ce qui concerne les valeurs républicaines, avec une forte dégradation depuis mai dernier » (ils étaient 65% en mai 2015) . Et on peut prévoir que la campagne électorale ne fera qu’aggraver ce phénomène ! Car on assiste parallèlement à une discrédit croissant de la parole politique : les Français ne se sentent « davantage touchés » qu’à 26 % (contre 38 en mai 2015) quand les politiques leur parlent d’identité nationale. Pourquoi ? En raison, évidemment, « du décalage observable entre les valeurs proclamées et les valeurs déclinées dans la réalité ».

    On n’en sera pas étonné, c’est au FN que la thématique de l’identité nationale est la plus forte : 48 % s’y sentent « davantage touchés » par cette thématique, contre 10 % par celle de la république. Ce qui se traduit pas un autre décalage croissant : entre le discours officiel du FN et son électorat. Lorsque Marine Le Pen centre son propos sur la république ou les valeurs républicaines, elle délaisse 90 % de ses électeurs ! Un décalage que confirme le sondage sur la monarchie : alors que seuls 4 % des sympathisants de la gauche seraient favorables à l’exercice du pouvoir par un Roi, ils sont 37 % au Front National ; quand à peine 20 % des sympathisants de gauche estiment qu’un roi à la tête de la France peut avoir des conséquences positives sur l’unité nationale, ils sont 55 % au FN ! Comme le commente encore Frédéric Rouvillois, « ce qui est curieux, c’est qu’une partie importante des électeurs du Front national sont d’anciens électeurs de gauche ! Autrement dit, ces anciens électeurs de gauche, en allant vers le Front national, s’aperçoivent qu’une forme monarchique du pouvoir pourrait s’avérer positive ».

    Et gageons que ce décalage croissant pourrait même finir par lasser les meilleures volontés si le parti continue d’en rajouter dans la surenchère laïciste pour contrer la surenchère islamiste. Etendre à tout l’espace public l’interdiction du port non seulement du voile islamique mais également des « grandes (sic) » croix et des kippas serait faire preuve d’aveuglement et donc de faiblesse puisque cela reviendrait à tomber dans le piège tendu par les islamistes : amener le législateur français à traiter de la même façon la tradition judéo-chrétienne, qui fait corps avec notre être, et des provocations identitaires étrangères à notre sol. Mais comment en serait-il autrement lorsqu’on ignore la spécificité, tant charnelle que spirituelle, de notre nation pour une conception idéologique, désincarnée de la France — la laïcité, les valeurs républicaines — que, finalement, partagent LR, PS et FN ? François Hollande, le 8 septembre dernier, à la suite de Sarkozy le 8 octobre 2015, ne définissait-il pas la France comme une simple «  idée », évidemment soluble dans cette autre idée qu’est la république ...et, surtout, la conception que se fait de cette même république Terra Nova, le groupe de réflexion socialiste devant lequel il s’exprimait salle Wagram ?

    On a beau jeu, ensuite, de reprocher au maire de Béziers sa reprise, du reste peu originale, de la phrase hypothétique de De Gaulle sur la France, pays de race blanche. Voilà à quelles oppositions stériles entre des définitions de la nation aussi fausses l’une que l’autre aboutit le refus de toute rigueur et formation intellectuelles pour l’électoralisme le plus immédiat. Un jeune campeur d’Action française pourrait, à la fin de sa première université d’été, renvoyer dos à dos tenants d’une conception idéologique et d’une conception ethnique du peuple français, lequel « est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation », selon le mot de Bainville. Encore faut-il qu’une laïcité oublieuse de son inspiration chrétienne ne dissolve pas ce composé qui doit être pensé dans son unité culturelle, spirituelle et historique. à la veille d’échéances importantes, ne réduisons pas la France à un ectoplasme conceptuel pour le plus grand bonheur des mondialistes !