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  • L’abbé Henri Forestier parle de la puissance réelle du démon .

     

     

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    Dans un entretien donné à la revue le Rouge & Le Noir l’abbé Henri Forestier,  vicaire de la paroisse de Carnoules (Var) et exorciste du diocèse de Fréjus-Toulon,  nous invite à prendre conscience du combat terrible qui se joue dans le monde entre le diable et les hommes. L’abbé nous explique comment le Malin, avec un grand « M », se joue facilement des malins, avec un petit « m », qui ne croient pas – ou plus –  à son existence.

    « R&N : Depuis combien de temps exercez-vous cette charge d’exorciste ? Comment cela a-t-il changé votre vie de prêtre ?
    Abbé Henri Forestier : Cela fait trois ans et demi que j’exerce cette mission d’exorciste dans le diocèse de Fréjus-Toulon.
    Je ne dirai pas que ma vie de prêtre à été changée car j’ai toujours cru à l’existence du diable, mais ma vie a été vraiment marquée par ce ministère. Je crois que c’est facile à comprendre ! Entre croire à l’existence du diable et le voir de ses yeux se manifester devant soi, il y a une vraie différence. On prend alors conscience du combat terrible qui se joue dans ce monde, et de l’aveuglement de tant d’hommes, y compris de chrétiens, qui oublient cela.
    R&N : Si le surnaturel est très présent dans les films, peu de gens semblent y croire. La stratégie du démon est-elle de nous faire croire qu’il n’existe pas ?
    Abbé Henri Forestier : Oui les gens que je rencontre tous les jours – comme vous-même, je pense – ne croient pas vraiment au diable ou y croient « un peu » sans avoir d’idée claire sur la question. Et je crois bien que c’est le résultat d’une tactique du diable qui essaye de se faire oublier pour que les gens restent dans l’illusion et le divertissement.
    Le relativisme ambiant qui fait penser à nos contemporains qu’il est bien d’avoir n’importe quelle idée ou choix personnel selon ses envies, permet de ranger l’existence du diable au rayon des croyances personnelles sans voir qu’il s’agit d’une réalité malheureusement agissante et dangereuse.
    Si les gens pouvaient voir ce que je vois, ils comprendraient d’un coup que le diable existe vraiment (le bon Dieu d’ailleurs aussi au passage…) et qu’il est urgent d’orienter sa vie selon ces réalités…
    Je remarque aussi que les gens qui viennent me voir, et qui sont attaqués par cet Esprit mauvais, vivent souvent mal l’incompréhension habituelle de la part de leurs proches.
    R&N : Même chez les croyants, l’on entend régulièrement que le diable ne peut avoir d’emprise physique et que les cas de possessions sont en réalité des cas de maladies mentales. Comment distinguez-vous les cas de maladies de réels cas de possessions ?
    Abbé Henri Forestier : Dire cela, c’est se moquer des récits précis de l’Évangile qui racontent bien des persécutions physiques ! C’est aussi se moquer de l’enseignement de l’Église, très clair sur cette question, c’est enfin se moquer du ministère d’exorcisme qui essaye de soulager les personnes gravement attaquées, y compris dans leur corps.
    En revanche, et c’est le conseil de l’Église aux prêtres exorcistes, on doit faire un dossier précis sur chaque cas qui nous consulte, pour établir si justement nous avons affaire à un cas de persécution diabolique ou à une maladie physique ou psychique. Cela nous amène à travailler parfois de concert avec des spécialistes, psychiatres, psychologues et médecins qui apportent leur éclairage. Mais en dehors des cas exceptionnels, quelques critères précis, et l’expérience de ce ministère permettront facilement de ne pas confondre et d’aider au mieux les personnes qui viennent nous voir.
    R&N : Concrètement qu’est-ce qu’une possession ? Et qu’est-ce qu’un démon ?
    Abbé Henri Forestier : Concrètement on parle de possession quand le diable arrive à prendre pouvoir sur le corps de quelqu’un au delà de sa volonté propre. Cela pourra se faire, par exemple, en lui parlant intérieurement, en le faisant bouger lui ou des parties de son corps, ou encore en l’assaillant de suggestions mauvaises, de douleurs ou d’abattements. Dans les cas de moindre attaque du diable on parle d’infestation plutôt que de possession.
    Le cinéma, quand il parle de l’exorcisme, aime à montrer des scènes extravagantes et exagère souvent les possibilités d’action diabolique. Il y a effectivement des cas impressionnants, mais la persécution diabolique se fait souvent plus intérieure qu’extérieure, et ne peut toucher que le corps, les images, pensées et sentiments intérieurs sans pouvoir toucher l’âme elle-même et sa liberté propre.
    Quant à savoir ce qu’est un démon, il suffit d’ouvrir le catéchisme ! C’est un pur esprit créé par Dieu à l’origine qui s’est révolté contre Lui et qui cherche, encore maintenant à la combattre de toutes les manières. Le diable essaye de faire tout le mal qu’il peut. Il agit principalement dans les suggestions mauvaises pour faire pêcher les hommes, et, exceptionnellement sa persécution s’étend sur la personne qu’il essaye de supprimer autant qu’il le peut par haine de la création de Dieu.
    R&N : Comment se déroule un exorcisme. L’Église encadre-t-elle ce rituel ? Avec des textes précis ?
    Abbé Henri Forestier : L’exorcisme est très codifié dans un livre que nous appelons le rituel. Le prêtre exorciste qui a repéré un cas de persécution diabolique doit prier, et se préparer, puis réciter les prières d’exorcisme telles qu’elles sont indiquées dans son rituel.
    Il a à sa disposition, dans l’Église d’Occident, deux formules d’exorcisme : le “grand exorcisme” ou “exorcisme majeur” qui dure environ 20 minutes et aussi le “petit exorcisme” souvent appelé “exorcisme de Léon XIII” qui dure un peu plus de 5 minutes.
    Ces prières, très largement inspirées de la Bible, sont une suite de demandes de libération adressées à Dieu, et des commandements vigoureux au diable de partir.
    Si tout chrétien est appelé à prier pour être libéré du mal (on demande cela tous les jours dans le « notre Père »…), les prières d’exorcisme mentionnées ci-dessus sont, dans la discipline de l’Église d’Occident, réservées à un prêtre qui en a reçu la mission par son évêque.
    R&N : En 2006, l’Église catholique a promulgué la version française du rituel d’exorcisme réformé en 1999 par Rome. Quels sont les changements par rapport au rituel précédent ?
    Abbé Henri Forestier : On a voulu “moderniser” ce rituel qui datait de 1614, et même de bien plus loin que cela pour les prières d’exorcisme (elles auraient été rassemblées au temps de Charlemagne).
    Le nouveau rituel – qui peut se dire maintenant en français, autrefois c’était exclusivement en latin – a repris bien des prières du rituel ancien, mais les a simplifiées notamment sur les commandements forts et directs qui étaient faits au diable au cours de l’exorcisme.
    Cela a amené plusieurs exorcistes, comme dom Amorth, à mettre en cause la valeur de ce changement. Reste que chaque exorciste peut, aujourd’hui, d’après les meilleurs avis, utiliser le rituel ancien.
    R&N : Au delà du diable, c’est tout le surnaturel qui est nié par le monde matérialiste. Quelle place donner aux anges, et particulièrement à nos anges gardiens dans notre vie de chrétiens ?
    Abbé Henri Forestier : Dieu a créé les anges pour chanter sa gloire et accomplir ses volontés dans le monde. Ils sont pour nous objets de contemplation en pensant à leur fidélité sans faille à Dieu et leur beauté propre.
    Les anges influencent notre vie par des inspirations et des protections. Dieu a notamment voulu que chaque homme ait l’assistance d’un ange particulier appelé l’ange gardien. Il serait dommage d’ignorer ce compagnon de notre vie et ne pas utiliser l’existence de ces anges pour nous entraîner sur le chemin de la vie éternelle ! »

    1 – L’abbé Henri Forestier a été ordonné prêtre dans la FSSPX qu’il a quittée en 2005 pour rejoindre l’IBP avant d’être incardiné dans le diocèse de Fréjus-Toulon.

    Christian LASSALE

     

  • « L’immigration conduit à l’islamisation de l’Europe » : les paroles fortes de l’archevêque hongrois, Gyula Márfi .

     

     

    Gyula_Marfi

     

    Une fois n’est pas coutume dans ce monde ecclésiastique aseptisé et formaté très politiquement correct. Cela mérite d’être signalé et répercuté tellement les paroles de l’archevêque hongrois, Gyula Márfi, vont à contre-courant de la pensée dominante qui crèche dans les palais du Vatican.

    A l’occasion d’une conférence de presse « Problème démographique du bassin méditerranéen aux 19e et 20e siècles », Mgr Márfi, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer l’islamisation de l’Europe à travers l’immigration ni occulté la réalité de cette invasion qui, bien que pacifique pour l’instant, est une agression culturelle et civilisationnelle :

    « Je pense que l’immigration essentiellement n’a pas de causes mais des buts spécifiques. Qui parle seulement de causes ment ou se trompe. La surpopulation, la pauvreté ou la guerre ont seulement un rôle d’importance secondaire dans la migration.
    Dans les familles musulmanes naissent 8 à 10 enfants non par amour mais parce qu’ils estiment être supérieurs et que le Djihad leur impose de conquérir d’une façon ou d’une autre le monde. Dans la charia nous pouvons lire que le monde est constitué par le Dar al-Islam et par le Dar al-Harb, c’est-à-dire des territoires de guerre qui doivent être occupés d’une façon ou d’une autre. Cela est écrit, les musulmans doivent seulement l’apprendre par cœur. En discuter est interdit, ils exécutent seulement ce qu’ils doivent faire.
    Momentanément, leur but est d’occuper l’Europe, où pour l’instant tout le monde croit ce qu’il veut, mais où en vérité personne ne croit plus en rien. Pour l’islam, c’est un terrain idéal à conquérir.
    Si l’Europe devient Dar al-Islam, alors elle cessera d’exister. Nous devons considérer cela, comme nous devons accepter l’idée que cela mettra fin à la liberté et à l’égalité. »

    Un discours à adresser d’urgence au locataire des palais vaticanesques ! ...

     

    Francesca de Villasmundo

     

  • L’Etat Islamique a fait sauter l’église de « Notre-Dame de l’Heure » à Mossoul .

     


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    L’une des plus célèbres églises de la ville de Mossoul, au nord de l’Irak a été dévastée par l’État islamique. Les djihadistes, qui contrôlent la ville depuis le 9 juin 2014, ont fait sauter dimanche 24 avril l’église de « Notre-Dame de l’Heure », connue pour son horloge offerte par l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, aux Pères dominicains qui ont bâti l’édifice.

    Dans un communiqué, le Patriarcat de Babylone des Chaldéens fait part de sa douleur pour l’énième acte de dévastation commis contre un lieu de culte en Irak par l’Etat Islamique. Avant le début de la guerre d’Irak en 2003, la ville de Mossoul comptait plus de quarante églises et monastères. Le Patriarcat de Babylone des Chaldéens exhorte les politiques irakiens à agir rapidement pour favoriser une authentique réconciliation nationale qui barre les portes à la furie du terrorisme.

    Selon des sources locales, les djihadistes de l’EI auraient évacué la zone environnant l’église et prélevé de l’édifice tout ce qui pouvait être saccagé avant de faire exploser les charges. Cette église était emblématique du centre de la ville de Mossoul.

    Sœur Luigina Sako, Supérieure de la maison romaine des Sœurs chaldéennes Filles de Marie, raconte à l’Agence Fides : « Les coups de cette horloge ont scandé notre jeunesse, lorsque Mossoul était une ville où l’on coexistait dans la paix. Je me souviens que, lors de nos études, quand nous avions un examen important, nous allions tous, chrétiens et musulmans, porter des billets portant nos demandes d’aide à la grotte de Lourdes qui est présente dans l’église, grotte que nos amis musulmans connaissaient et vénéraient également comme l’église de la Vierge miraculeuse. »