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  • Déchéance de nationalité: un texte de préférence étrangère contre les français de souche .

     

     

    Les résultats du vote de l'article 2 du projet de révision constitutionnelle portant sur la déchéance de nationalité, à l'Assemblée nationale à Paris, mardi 9 février 2016.

     

    La loi de déchéance de nationalité qui a été votée hier soir par l’UMPS divisé, est en fait une loi de préférence étrangère qui pourrait se retourner contre de bons patriotes et Français de souche pour peu que la loi soit interprétée à leur encontre et suivant les critères bien connus sous le concept de reductio ad Hitlerum.  Seuls dans cette perspective les binationaux, la plupart du temps Français de fraiche date, pourraient tirer leur épingle du jeu, puisqu’ils ont une nationalité de rechange. Or c’est au nom de la prétendue égalité des droits que les députés ont finalement adopté un texte qui concerne tous les Français, binationaux ou non. Il est aisé dans ce cas de comprendre que seuls les uniques nationaux seront frappés en cas d’application de cette loi à leur encontre. D’autant plus que les cas prévus par la loi pour déchoir de nationalité restent flous et s’appuient en grande partie sur des questions d’appréciation politique.

    Indignité nationale, le cas de l’écrivain Louis-Ferdinand Céline

    Cela ne manque pas de rappeler la loi rétroactive d’indignité nationale qui frappa les personnes accusées de collaborationnisme à la Libération, lors de l’Épuration à la fin de la Seconde guerre mondiale. De quoi s’agissait-il ?

    La dégradation nationale emportait un bloc indivisible de privations de droits (de vote, d’éligibilité, de port d’armes…), de destitutions (impossible d’être fonctionnaire, avocat, notaire, professeur dans une école publique, journaliste, banquier, gérant de sociétés…), de déchéances (perte des grades dans l’armée, exclusion des fonctions syndicales…), d’incapacités (impossible d’être juré, expert, tuteur…). En revanche, l’indigne national conservait sa liberté d’aller et venir sur le territoire national. Cette liberté pouvait toutefois être restreinte par une peine complémentaire: l’interdiction de résidence, qui prohibait tout séjour dans certains départements. La dégradation nationale pouvait également être assortie d’une confiscation partielle ou totale des biens présents et à venir permettant la saisie des comptes en banque et interdisant la transmission du patrimoine aux enfants du condamné.

    Louis-Ferdinand Céline, condamné à l’indignité nationale, exigeait d’être payé en liquide par son éditeur de peur de voir ses comptes bancaires saisis…

    L’indignité nationale créa des citoyens de seconde zone puisqu’ils ne bénéficiaient pas d’une nationalité de rechange. A noter que le texte voté hier prévoit comme pour l’indignité nationale de l’Epuration, d’éventuelles peines complémentaires.

    La loi constitutionnelle votée hier soir par 14 voix d’avance, (162 voix pour, 148 contre et 22 abstentions) par les députés socialistes et Les Républicains, prévoit dans son article 2, que la Constitution renverra à la loi pour « les conditions dans lesquelles une personne peut être déchue de la nationalité française ou des droits attachés à celle-ci lorsqu’elle est condamnée pour un crime ou un délit constituant une atteinte grave à la vie de la Nation« .

    A noter que le vote de cette loi a divisé tous les partis et que l’ensemble de la réforme constitutionnelle, dont notamment la prolongation de l’État d’urgence, peut encore être révisé en passant au Sénat.
     
    Le plus grand danger de la réforme constitutionnelle réside certainement dans la prolongation de l’Etat d’urgence qui vise volontiers les patriotes comme nous l’avons observé avec la manifestation de PEGIDA à Calais. La préférence étrangère battant son plein !
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  • La Pologne, véritable démocratie, face au totalitarisme français ...

     

     

    Il n’est pas rare d’entendre la caste politico-médiatique donner des leçons de démocratie au gouvernement polonais. Le culot est l’apanage des gouvernants d’Europe de l’Ouest, France en tête, qui renforcent chaque jour un peu plus un « totalitarisme démocratique » au service du nouvel ordre mondial.

    La France socialiste et droits-de-l’hommesque a rappelé ce 6 février 2016 qu’elle se réserve le droit d’interdire les manifestations de ses adversaires politiques.

    A l’inverse, le gouvernement polonais, si souvent stigmatisé par les mondialistes, autorise les différents courants d’opinion à manifester, pour autant qu’ils respectent la loi.

    Dans toute l’Europe de l’ouest, les médias aux ordres ne manquent d’ailleurs pas une occasion de mettre en avant la moindre manifestation d’opposants se déroulant en Pologne...

    Par contre, ces médias aux ordres n’ont rien dit de la manifestation qui s’est tenue librement et sans incident à Varsovie samedi après-midi et qui a rassemblé des milliers d’opposants à l’invasion migratoire !

  • Remaniement ministériel: on pourrait en rire si la France n' était pas dans la tourmente .

    Le remaniement gouvernemental, annoncé hier avec une exquise modernité par le moyen du « tuit », harmonise superbement le pitoyable et le burlesque.
     
    Quelques heures après l’annonce cybernétique, François Hollande l’a explicitée à la télévision. Il n’y a vraiment rien eu de nouveau dans son registre de comédien médiocre et maintenant bien usé. Toujours le même numéro de la farouche et vertueuse détermination républicaine, le cœur sur la main bien sûr, tout comme  son prédécesseur, mais avec cette manière reniflarde et pleurnicharde qui n’appartient qu’à lui. Avec Hollande la comédie républicaine est encore plus lacrymale. Son emploi incertain de la langue française prône la nécessité de la réforme de l’orthographe mais aussi de la simplification de la grammaire et de la réduction du vocabulaire !
     
    On se résoudrait à l’indulgence de ne trouver François Hollande que pitoyable si ce n’était sa réussite incontestable dans la révolution nihiliste sociétale contre la société. Il a peut-être souvent des airs de clown triste mais il aura été aussi un grand nuisible avec ses fulminantes ministres femmes et son premier ministre aux inquiétants regards de fièvre flamboyante.
     
    Il ne faut pas trop s’attarder sur le nombre des ministres et sous-ministres porté en une belle inflation de 32 à 38. ( On notera que François Hollande, à défaut d’inverser la courbe du chômage, a enfin créé des emplois : le nombre des ministres passe de 32 à 38, certains postes n’ayant été créés que pour obtenir un gouvernement paritaire et très certainement pour d’évidentes raisons d’économie et de simplification...) . D’ailleurs il y a même le sous-ministre Placé pour cela, Jean-Vincent de son prénom, belle figure de l’écologisme politiciennement « radsoc ».
     
    Ce qui a appelé immédiatement une consternation politico-médiatique générale, c’est le remplacement de Laurent Fabius par Jean-Marc Ayrault. On peut, comme nous, ne pas du tout penser du bien dans l’ordre politique de Fabius, un nain diplomatique en comparaison d’un Hubert Védrine. Mais du moins Fabius a-t-il pour la fonction diplomatique de l’urbanité, des manières, une certaine élégance, et même un mode d’expression convenable avec quelques relents d’accents mitterrandiens.
     
    Le triste et glabre Jean-Marc Ayrault, lui, a été plutôt psycho-morphologiquement formaté pour jouer au cinéma des rôles de non-plaisantin, de brutal sinon de butor. Un « tonton flingueur » peu réjouissant. Une belle gueule de puritain jacobin, tout le charme d’un procureur robespierriste de tribunal révolutionnaire. Plus incorruptible certainement, c’est son bon côté, qu’un Cahuzac.
     
    Pour remplacer nombre pour nombre la radicale socialiste et sœur franc-maçonne Taubira, voici redevenir ministre son mentor, le délicat Jean-Michel Baylet, incarnation à lui tout seul de la république radicale qui « roule les r », celle du Grand-Orient. Un bien ingrat électorat l’a quitté.
     
    À l’Aménagement du territoire, il pourra se consoler de ses échecs sans se fatiguer autant que certains autres frères de la même obédience dans le gouvernement qui, tels Cazeneuve ou Le Drian, et bien sûr Valls ne chôment certes pas. Une analyse plus poussée devrait permettre de vérifier si environ près de la moitié des ministres appartenant au Grand-Orient, les autres obédiences laïques, et d’abord la Grande Loge, y auraient leur juste place, les obédiences dites « régulières » recrutant plutôt chez « les Républicains » et même au Front National.    
     
    Toujours avide d’une petite pointe de préférence étrangère dans les « secteurs » éducation et culture comme on dit à gauche, François Hollande a remplacé Fleur Pellerin, aussi passionnément subversive qu’inculte par Audrey Azoulay, amie très chère de Julie Gayet.
     
    Audrey Azoulay vient renforcer la mouvance féminine franco-marocaine décidément non négligeable au sommet de l’État. Elle n’est pas musulmane. Son père, appartenant à la petite minorité de juifs demeurés au Maroc est un personnage très important de la Cour. Il est « Le conseiller du roi ». L’unique ! Voici donc au moins une ministre ayant un père royaliste !...
     
    Enfin, François Hollande a confié aussi à une femme la mission sans doute la plus exaltante de ce gouvernement. Elle s’appelle Ericka Bareigts. Ericka est désormais secrétaire d’État « chargée de l’égalité réelle ». Que voilà une belle et vaste mission sur un concept intéressant ! Sans doute est-ce là l’aveu implicite que l’égalité, le plus souvent, est virtuelle.
     
    Elle pourra très certainement bénéficier de la réflexion de la socialiste Elisabeth Badinter, pour qui l’égalité entre les femmes et les hommes existera réellement lorsque ceux-ci pourront enfin… accoucher.
     
    Pour autant, Elisabeth Badinter, qui possède personnellement une immense fortune de l’ordre du milliard et demi d’euros, n’a jamais songé à œuvrer pour l’égalité réelle par le partage…
     
    Mais ça, c’était la révolution sociale que prônait l’archéo-socialisme. Aujourd’hui, plus question de s’en prendre aux capitalistes, la vraie révolution moderne, elle est… sociétale !
     
    Nul doute que l’on y verra à l’œuvre Emmanuelle Cosse, admirable et si désintéressée écolo-climato-futurologiste.