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  • Taxe foncière : plus de 16 % d'augmentation en 5 ans ! ...

     

     
    Taxe foncière : plus de 16 % d'augmentation en 5 ans
     
    Les propriétaires immobiliers ont vu leurs taxes foncières progresser de plus de 16 %? en moyenne, entre 2009 et 2014. Une hausse qui a largement dépassé l’inflation, la progression des loyers ou le montant des salaires sur cette période, selon la dernière étude de l'Union nationale de la propriété immobilière.
    À quelques jours de la date limite de paiement de la taxe foncière 2015, une étude de l'Union nationale de la propriété immobilière (Unpi) révèle que la taxe foncière a augmenté de près de 16,5 %, en moyenne, entre 2009 et 2014. Si ce taux est en baisse de 5 points par rapport aux années précédentes, il n'en demeure pas moins que cette hausse reste "forte", selon l'UNPI. Cette progression résulte notamment de l'augmentation des taux d'imposition décidés et votés par les élus locaux. Entre octobre 2009 et 2014, la taxe foncière a augmenté beaucoup plus vite que l'inflation (+ 6,5 % sur la période), que les loyers (+ 7,97 %) ou que des salaires (+ 8,05 % pour le Smic).
     
    De ce fait, l'impôt foncier pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages propriétaires, allant jusqu'à représenter plusieurs mois de loyer, de salaire ou de retraite", déplore l'association.

    L'impôt foncier pèse davantage dans certaines villes

    Dans le détail, Amiens (55,87%), le Havre (54,36%) et Angers (54 %) sont en tête du classement des villes ayant le plus haut taux de taxe foncière et d'enlèvement des ordures ménagères l'an dernier, tandis que Courbevoie (12,52%), Paris (13,50%) et Boulogne-Billancourt (15,09%) enregistrent les taux les plus bas.
    Pour éviter d'alourdir davantage le budget des propriétaires, l'UnNPI réitère sa demande afin que les taux d'imposition soient tout simplement bloqués.
    Stéphanie Alexandre

  • SNCF : billets gratuits pour les clandestins mais pas pour les pélerins !

     


    « Il s’agit d’une vraie politique d’humanité »… C’est par cette phrase, qui fera « sourire » nombre de ses usagers, que la SNCF justifie aujourd’hui sa décision de proposer des billets gratuits pour les milliers de clandestins qui déferlent sur notre pays.
    Un véritable scandale, qui a éclaté à la suite de la publication sur les réseaux sociaux d’une note interne dans laquelle la direction demande à ses agents, en raison « du phénomène migratoire sans précédent actuellement », de proposer aux « migrants »… des « réservations à 0 euro » !
     
    Une décision vivement dénoncée par Robert Ménard , mais totalement assumée par l’entreprise qui explique – très sérieusement – que sa « mission n’est pas d’entrer dans le débat politique » mais « de faire arriver les trains à bon port ». Ajoutant que, « quand une famille monte dans un train sans billet, on ne va pas la faire descendre à la première gare et la laisser dormir dans le froid ».
    C’est pourtant ce qui arrive régulièrement aux pèlerins de Lourdes, munis eux de billets, mais que la SNCF entasse lamentablement chaque année dans des trains complètement délabrés. Ainsi, en avril dernier, plus de 650 d’entre eux, pour la plupart handicapés, sont-ils restés bloqués des heures durant avec une climatisation en panne près de Talence à la suite d’une avarie. Au point que les pompiers ont dû intervenir pour évacuer une passagère qui avait fait un malaise…
     
     
     
     
     

  • La fin de la sécurité sociale .

     Hollande vient de célébrer le 70e anniversaire de la Sécurité sociale, cette « conquête de la Libération » que le monde nous enviait. Si l’on demandait aux Français de revisiter ces sept décennies, la plupart dirait sans doute que l’on paye toujours plus et que l’on est de moins en moins remboursé !...

    Si naguère on pouvait se passer d’une mutuelle, elle est aujourd’hui nécessaire et de plus en plus coûteuse. Le chef de l’Etat, en guise de cadeau d’anniversaire, promet une carte Vitale à vie distribuée dès l’âge de 12 ans ! Des gadgets eu égard à la dégradation des comptes sociaux. A l’occasion de cette célébration, la Sécurité sociale s’est dotée d’une Charte de la laïcité dont elle s’est très bien passée pendant 70 ans, mais il est vrai qu’avec un islam envahissant ce qui allait naguère sans le dire va mieux en le disant désormais.

    Avec la célébration de la « Sécu » on exalte bien entendu 1945, les acquis sociaux dans l’élan révolutionnaire de la Libération qui du passé a fait table rase en prétendant que le système de protection sociale était né dans le sillage de la résistance à partir de rien.Or, le socle a été bâti par l’Etat français, sous le Maréchal Pétain. On lui doit les Comités sociaux d’entreprise, le « salaire minimum vital », la création de la retraite par répartition, l’« allocation du vieux travailleur salarié », l’extension des allocations familiales à toutes les familles comme des assurances sociales, la création de la médecine du travail, etc.

    La Sécurité sociale de 1945 n’a pu prospérer qu’à la faveur des 30 glorieuses, quand la croissance continue abondait ses caisses. On nous l’enviait, mais ne pouvaient nous imiter que les pays en ayant les moyens. Aujourd’hui, les caisses sont plus que vides, nous n’avons plus les moyens de ce coûteux système mais nous continuons comme si ce n’était pas le cas, ce sont les emprunts sur les marchés financiers qui font ses fins de mois. Tous les ministres de la Santé nous présentent un plan de retour à l’équilibre annoncé solennellement comme la der des ders, tous échouent et cela finit en économies de bouts de chandelle, dont les Français malades de la Sécu font les frais.

    Si l’on réduit le montant des remboursements, si l’on impose aux laboratoires une baisse drastique du prix de leurs médicaments et si les médecins sont sous surveillance, la Sécurité sociale accepte néanmoins des dépenses indues. Rappelons qu’il s’agit à l’origine d’une assurance maladie, la fécondité n’est pas une maladie, c’en est même le contraire, or, on rembourse la pilule et l’avortement. Pendant ce temps-là les lunettes, les prothèses dentaires ou auditives sont remboursées de façon dérisoire de même que certains matériels pour handicapés. Le principe de base est que les cotisations ouvrent droit à prestations. Or, ni les bénéficiaires de la CMU, ni de la scandaleuse AME pour les clandestins, ne cotisent et sont néanmoins remboursés à 100 % contrairement à la plupart des assujettis qui, eux, paient. Cela ne peut pas durer encore 70 ans !