Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • 4000 djihadistes de l’Etat islamique ont déjà infiltré le flot des clandestins en UE .

     

     
     
    Une immigration en hausse aux frontières de l'Europe ( AFP )
     
    La sonnette d’alarme avait été tirée officiellement en mars 2015 par le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove. Il avait appelé à la vigilance face au risque d’infiltration en Europe de djihadistes se faisant passer pour des réfugiés, en particulier face aux flux venant de Syrie et d’Irak, mais aussi de Libye. Maintenant l’État islamique revendique déjà 4000 infiltrés.
    Sous le titre: «Attends … l’Etat islamique révèle qu’il a clandestinement des MILLIERS d’extrémistes en ‘Europe » un article daté du 7 septembre, du Sunday Express citant un porte-parole de l’Etat islamique annonce que d’ores et déjà plus de 4000 combattants du califat se sont infiltrés parmi le flot des clandestins et sont parvenus en Union européenne.
    « L’État islamique,  organise activement  la contrebande d’exécutants armés à travers les 565 miles de la  frontière turque faiblement gardée vers les plus riches nations européennes, a-t-il révélé. Ils suivent l’itinéraire bien tracé emprunté par les réfugiés et les migrants qui fuient, voyageant à travers la frontière de la Turquie, puis sur des bateaux à travers la Grèce et à travers l’Europe.
    Il y a maintenant plus de 4.000 hommes armés de l’État islamique qui en secret sont prêts [à l’action ndlr] à travers l’Union européenne, a-t-il affirmé.
     
    Selon la source invoquée, l’infiltration clandestine n’est que le début d’une grande opération pour mener des attaques de représailles en Occident, contre les frappes aériennes de la coalition sous commandement américain.
     
    Les Extrémistes de l’Etat islamique profitent de la générosité des pays développés envers les réfugiés pour infiltrer l’Europe, a-t-il précisé. Les clandestins ont été applaudis quand  ils sont arrivés en Allemagne ce week-end après avoir fait le voyage à travers la Hongrie et l’Autriche, s’est-il réjoui.
    Les hommes d’ ISIS ont des armes létales, ils utilisent les clandestins locaux pour se fondre parmi eux et voyager au milieu d’une immense vague de migrants illégaux qui inondent l’Europe. De villes portuaires turques comme Izmir et Mersin, des milliers de réfugiés se hasardent à travers la Méditerranée visant  l’Italie, a-t-il poursuivi, ensuite, la majorité fondent vers les pays les plus accueillants, comme la Suède et l’Allemagne, soutenus par les autorités pour un asile attrayant.
    « Ils voyagent comme des réfugiés», a-t-il dit. Notre rêve est qu’il devrait y avoir un califat non seulement en Syrie mais dans le monde entier, et nous l’aurons bientôt, si Dieu le veut.
     
    Lors d’une réunion un émir a déclaré qu’il pensait que les futures attaques viseraient seulement les gouvernements occidentaux – pas des civils, selon le porte parole de l’EI, ceci alors qu’il reconnaît qu’il n’a que peu de contrôle sur les détails des attentats terroristes. »
    Deux passeurs turcs de clandestins confirment les allégations formulées par la source syrienne de l’EI. L’un d’entre eux, enchaine le Sunday express,  à accepter d’aider plus de dix rebelles d’ ISIS formés à infiltrer l’Europe sous le couvert de demandeurs d’asile. Il a précisé: «Je vais envoyer quelques combattants qui veulent aller visiter leurs familles. » « D’autres sont juste prêts en Europe. »
    La source syrienne de l’EI à laquelle se réfère le Sunday express est un ancien membre des forces de sécurité de son pays, il a déclaré que l’Etat islamique avait des plans ambitieux en projet. 
    Cette révélation parvient après qu’un porte-parole de l’Etat islamique, poursuit le journal, plus tôt cette année a appelé les musulmans en Occident à mener des attaques terroristes. 
    Le djihadiste a dit à ses partisans occidentaux que s’ils  ont la possibilité de verser une goutte de sang dans les pays occidentaux – alors qu’ils doivent le faire.
     
    Le Porte-parole Abou Mohammed al-Adnani a également salué les attaques terroristes qui ont eu lieu en Australie, en Belgique et en France.
     Il a dit: «Nous réitérons notre appel aux musulmans en Europe, l’Occident infidèle, de cibler partout  les Croisés dans leur pays d’origine et où ils les trouvent.
    « Nous serons ennemis, en face de Dieu, de tout musulman qui peut verser une goutte de sang d’un Croisé et s’abstient de le faire, avec une bombe, une balle, un couteau, une voiture, une pierre ou même un coup de pied ou un coup de poing. »
     
    Par ailleurs, un responsable du ministère turc des Affaires étrangères a dit que les autorités travaillaient activement à réprimer la contrebande de clandestins. Il a souligné que depuis que l’Europe a accepté de reconnaître légalement quelques  réfugiés,  la demande de passages en contrebande a augmenté. « La migration illégale est une question importante et la Turquie lutte efficacement contre elle, »  a dit le fonctionnaire, qui a refusé d’être nommé.
    « Bien sûr, le moyen le plus efficace pour mettre un terme à tous ces problèmes serait une action immédiate de la communauté internationale pour résoudre le conflit syrien. » Lorsqu’on l’interroge sur la contrebande de combattants de l’État islamique dans les bateaux de réfugiés innocents, le fonctionnaire anonyme déclare que son gouvernement n’est pas au courant du complot. « Nous ne disposons pas de renseignements particuliers [à ce sujet], » a-t-il dit. (Source)
    En mars 2015, le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove, avait appelé l’agence européenne de contrôle des frontières, Frontex, à la vigilance face au risque d’infiltration en Europe de djihadistes se faisant passer pour des réfugiés.
    « Nous devons être vigilants. Il est relativement facile de pénétrer dans l’Union européenne quand on se mêle au flux de migrants« , a-t-il déclaré en marge d’une réunion ministérielle à Vienne. 
    M. de Kerchove, qui s’exprimait auprès de l’agence autrichienne APA, a souligné avoir jusqu’à présent évité d’évoquer le risque d’infiltration par les voies humanitaires, « car il ne faut pas tout confondre ». « Aujourd’hui je le dis: nous devons être vigilants », a-t-il déclaré, en appelant à une sensibilisation accrue des forces Frontex, en particulier face aux flux venant de Syrie et d’Irak, mais aussi de Libye. 
    Ainsi donc, le coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme avait dés début 2015 des données sur l’infiltration de l’Etat islamique en Europe par les flots d’immigrés, et depuis cette date nos frontières s’ouvrent toujours plus grandes, sans plus aucun contrôle, et lorsqu’il y en a, certains clandestins refusent souvent eux-mêmes de se laisser contrôler ainsi que diverses sources et vidéos en ont témoigné, et ils passent quand même.
    les oligarques européens après avoir assassiné le Moyen-Orient sont en train de mettre en place le moyen d’assassiner les pays membres de la tour de Babel que constitue l’Union européenne.
    Braves gens, n’hésitez pas à ouvrir votre domicile aux prétendus immigrés… François Hollande, qui sait à quoi s’en tenir, n’en veut pas! Il l’a déclaré! 
    VIDEO. Quand un journaliste demande à François Hollande s’il est prêt à accueillir des réfugiés chez lui:
    « C’est ici, si je puis dire. Je n’ai pas de résidence secondaire disponible, mais je comprends ce geste, mais franchement, ce qu’on attend du chef de l’État, des ministres, vous pensez que c’est ce qu’on peut faire à titre personnel ? Ça c’est une affaire de choix, personnel, individuel. Ce qu’on attend d’un chef de l’État c’est qu’il prenne des décisions pour tous et que tous ceux qui veulent accueillir puissent le faire… », a répondu le chef de l’État quelque peu congestionné.
     
    Pauvre Président qui « n’a pas de résidence secondaire », il n’a que l’Elysée; en 2017 il sera à la rue, comme un vulgaire sans-dent…
    .

  • Victor Orban : « l’Europe a une identité et des racines chrétiennes » qu’il faut protéger de l’ immigration musulmane.

    Alors que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, a annoncé mercredi, selon le journal espagnol Al Païs, que l’UE va encore augmenter, -sans consulter les habitants-, ses capacités d’accueil d’immigrants jusqu’à 160.000 personnes, les pays de l’ex-bloc soviétique, rattachés à l’Union montent aux créneaux. Hier c’était l’ex-président de la République tchèque, Vaclav Klaus, qui s’alarmait, aujourd’hui le premier ministre Viktor Orban  et le ministre des Affaires Étrangères de Slovaquie, font le même constat: il faut stopper l’immigration, parce que l’Europe avec ses valeurs et ses racines chrétiennes, ne s’en remettra pas.

    l’immigration sauvage « n’est pas un problème européen mais allemand »

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, actuellement à Bruxelles où il a rencontré le président du Parlement européen Martin Schulz, a déclaré s’adressant aux candidats à l’immigration: « Du point de vue de la morale et de l’humanisme, la solution est évidente: ne venez pas! Dans quel but venez-vous en Europe à partir de la Turquie? La Turquie est un pays en paix et en sécurité. Restez-y! Nous ne pouvons pas garantir que vous serez accueillis ici », a déclaré M. Orban après sa rencontre avec le président Schulz. Dans une tribune du journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), il avait critiqué  la veille « la politique d’immigration erronée » de l’Union européenne. Compte tenu de la crise de l’immigration clandestine, il met en garde contre une «explosion» de l’Europe. Il estime que « la protection des frontières extérieures de l’UE reste essentielle ». Il a défendu la pertinence de la construction de la barrière frontalière que la Hongrie dresse face à l’afflux massif d’immigrés clandestins. Il demande «Qui peut accepter d’être envahi ? personne ne peut l’accepter. »

    Le Premier ministre a fustigé «la politique d’immigration de l’UE qui a échoué » . « Chaque homme politique européen est irresponsable s’il fait espérer une vie meilleure aux immigrés en les encourageant à tout quitter pour partir, risquant leur vie en venant en Europe », « il est indispensable de protéger les frontières extérieures de l’UE ». « Voilà pourquoi la clôture que nous construisons en Hongrie est importante. Nous ne le faisons pas pour le plaisir, mais parce que cela est nécessaire. » Ajoutant que l’immigration clandestine « n’est pas un problème européen mais allemand ». Ce qui est lourd de sens quand on sait que les oligarques allemands sont en demande de populations immigrées.

    « Personne ne veut plus protéger les frontières de l’Europe »

    Il est  « assez déprimant que, sauf nous en Hongrie – ou les Espagnols – personne ne veut plus protéger les frontières de l’Europe, » Le premier ministre hongrois a rappelé: «Les gens veulent que nous soyons maîtres de la situation et que nous protégions nos frontières ». ajoutant qu’ « il ne convient d’ergoter que quand le déluge est arrêté. »

    « Il ne faut pas oublier que ceux qui arrivent (…) sont les représentants d’une culture profondément différente », affirme-t-il encore, « dans leur majorité, ce ne sont pas des chrétiens mais des musulmans. C’est un aspect important, car l’Europe a une identité et des racines chrétiennes », « N’est-ce pas déjà assez préoccupant que l’Europe ne soit pratiquement plus en mesure de maintenir son propre système de valeurs chrétiennes ? Si l’on perd cela de vue, la pensée européenne peut se retrouver minoritaire sur son propre continent« , estime le Premier ministre hongrois, actuellement en déplacement à Bruxelles.

    Viktor Orban juge par ailleurs inutile de parler de quotas d’accueil tant que le flot de immigrés n’est pas stoppé. « La protection des frontières est la question la plus importante », assure-t-il, ajoutant: « L’Europe doit comprendre que l’on ne peut accueillir personne quand on est submergé. Et là, on est submergé ».

    Il est symptomatique que ce soit ces pays de l’ancienne URSS qui  sont les à peu prés seuls aujourd’hui se préoccupent de la sauvegarde des populations européennes blanches, de la civilisation et des racines chrétiennes de l’Europe. Pendant que les grandes âmes démocrates faisaient trembler le prétendu auto-proclamé « monde libre » en pointant l’empire soviétique du doigt, elles nous dépouillait de notre âme et jusqu’à notre instinct de survie.

    L’oligarchie cosmopolite de l’UE

    A côté des responsables politiques courageux de ces petits pays d’Europe centrale qui ne renoncent pas à protéger leurs peuples, les oligarques des gros pays de l’Europe américanisée font la leçon à ceux qui dressent les barrières. Ils vont même jusqu’à oser donner des leçons de christianisme.

    La chancelière allemande Angela Merkel, répondant au propos de Victor Orban de façon à peine voilée s’est empressée de rétorquer que « dans la mesure où nous avons en tête des valeurs chrétiennes, alors je crois qu’il est important que la dignité de chaque être humain soit protégée partout  où elle est en danger ».

    Naturellement, Angela Merkel pensait à la protection de la dignité des envahisseurs étrangers et non à celle des Européens dont elle a la charge. Précisant encore, « l’Allemagne fait ce qui est moralement et juridiquement requis, ni plus, ni moins », a-t-elle ajouté. Elle a néanmoins concédé que  « la Hongrie a raison de dire que nous devons aussi protéger nos frontières ». Avant d’ajouter, mais « la Convention de Genève sur les Réfugiés n’est pas seulement valable pour l’Allemagne, elle l’est aussi pour chaque Etat membre de l’Union européenne. » « Le principe en est que tous ceux qui ont besoin d’aide l’obtiennent. Ca doit aussi être valable pour chaque État européen », d’insister. Précisant que si l’Union européenne ne trouve pas d’accord sur une juste répartition des réfugiés, l’espace Schengen pourrait être remis en question. Une menace selon elle mais qui serait une aubaine pour les populations européennes.

    Le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui recevait aujourd’hui Viktor Orban à Bruxelles, lui a déclaré : « je voudrais souligner que pour moi être chrétien en public, dans la vie sociale, signifie avoir un devoir envers ses frères dans le besoin ». Précisant, être chrétien, c’est « montrer que l’on est prêt à faire preuve de solidarité » , « pour un chrétien, cela ne devrait pas être une question de race ou de religion », a-t-il poursuivi.

    La charité c’est promouvoir le christianisme, pas l’ensevelir.

    Ces ennemis du christianisme, qui font tout en leur pouvoir pour l’éradiquer de l’Europe, prétendent nous donner des leçons de christianisme pour mieux nous enterrer et nous balayer dans le flot musulman. Le plus triste de cette histoire c’est que le chef de l’Eglise, lui-même, le pape, donne des arguments aux ennemis du Christ en agitant une charité de pacotille qui inverse le sens de la véritable charité chrétienne. La charité n’a rien à voir avec la solidarité, la charité c’est sauver et promouvoir le christianisme, ce n’est pas l’ensevelir sous les flots de l’Islam, car seule la Vérité sauve, et la Vérité c’est le Christ.

    Parmi les oligarques cosmopolites qui veulent la peau des Européens, Laurent Fabius, s’est permis de donner une bonne leçon à la Hongrie qui ne « respecte pas les valeurs communes de l’Europe » en posant des grillages à sa frontière. Selon lui, il faut « bien sûr » que la Hongrie démantèle ce mur et que l’Union européenne ait « une discussion sérieuse et sévère » avec les dirigeants hongrois.  

    La Slovaquie ne s’en laisse pas compter non plus…

    Peu soucieux des sentences de ses oligarques au service du cosmopolitisme, le ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajčák a estimé ce même jour que « de fait, la zone Schengen n’existe plus ».  « Les clandestins traversent sans aucun obstacle les pays qui sont censés protéger les frontières de Schengen. Normalement, il est assez difficile d’obtenir le visa Schengen mais actuellement des dizaines de clandestins arrivent ici et personne ne les contrôle. Avons-nous un accord Schengen ou pas ? », a-t-il lancé.

    Le ministre s’est prononcé pour le renforcement de contrôles frontaliers dans le cadre de l’espace Schengen, en soulignant qu’il fallait protéger les frontières successivement, c’est-à-dire, même les frontières internes à l’espace Shengen, que sont les frontières nationales.

    Le chef de la diplomatie slovaque a également déclaré que son pays ainsi que la Hongrie et la République Tchèque étaient contre le système de quotas proposé par l’Union européenne pour accueillir des immigrants.

    Ces ex-républiques soviétiques s’étaient elles aussi jetées dans le miroir aux alouettes de l’Union mâtinée à la sauve de l’Alliance atlantique; combien les populations bernées doivent le regretter. A quand la révolte des peuples artificiellement conglomérés dans cette Union oligarchique ?

     .

  • Immigration: principes chrétiens.

    La vague migratoire qui s’abat en ce moment sur l’Europe défraye la chronique. Sur ce sujet comme pour tout autre problème, il convient d’une fois revenir sur les principes, d’autant plus quand ils sont particulièrement dévoyés. Nous vous proposons donc un petit condensé de principes authentiquement chrétiens ayant trait à la délicate question de l’immigration. Nous rappelons également au passage que la revue bimestrielle Fideliter (http://www.clovis-diffusion.com/PBSCCatalog.asp?CatID=2596359), dans son numéro 175 de janvier-février 2007, publiait un dossier intitulé « Immigration, un regard chrétien ».

    Une nation jouit d’un droit de propriété sur son territoire

    Les théologiens enseignent unanimement que la Terre et ce qu’elle renferme ont été donnés par le Créateur à l’humanité en général, afin d’y habiter et d’en tirer sa subsistance. Cette destination universelle et primitive de la Terre perdure même sous les diverses appropriations.

    Cependant, de solides raisons (ardeur au travail, bon entretien des choses, ordre, paix etc.) ont poussé l’humanité à pratiquer la propriété privée, et non exclusivement la propriété collective (qui existe néanmoins en un certain nombre de domaines : l’air que nous respirons, la science et la littérature, la lumière du soleil etc.). Le bien approprié devient donc « privé » : il appartient à un tel, et non pas aux autres. Cette appropriation peut être le fait d’un individu, d’une famille, d’une entreprise, mais aussi d’une cité ou nation qui s’attribue une portion déterminée de la Terre, autrement dit un territoire, un pays.

    Une nation, étant propriétaire du pays qu’elle occupe, peut accepter de le partager ou non avec tel ou tel. C’est le principe de la propriété privée : je reçois chez moi qui je veux.

    Il est bien évident que toute immigration est précédée d’une émigration. Il faut bien avouer que la majorité des migrants sont aujourd’hui des personnes qui quittent leur pays à cause de la misère qui y règne. C’est en ce sens que, le 23 juillet 1957, le pape Pie XII a parlé de « situation anormale » des émigrants. On peut donc considérer que, de ce fait, il y a ordinairement chez l’émigrant ce que les théologiens appellent un « état de nécessité ».

    Les cas de nécessité étant très nombreux, on conviendra que tous ne peuvent pas donner lieu à une mise en suspens du principe de propriété privée, car cela ferait disparaître ce dernier ainsi que tous ses bienfaits pour le bien commun. Les théologiens ont donc précisé cette notion. Ils nous enseignent que seul un cas d’extrême nécessité, c’est-à-dire un péril de mort imminent ou d’un autre dommage de même ampleur, permet de se servir des biens du prochain, autant qu’il est nécessaire pour sauver sa vie ou celle de son prochain. En ce cas précis, les biens terrestres retrouvent exceptionnellement leur statut primitif, afin de servir tout homme. Dans les autres cas, la propriété privée doit impérativement être respectée pour des raisons graves de bien commun ; autrement, la sécurité publique et la confiance seraient en danger, ce qui constituerait un important dommage social. Bien entendu, les mêmes théologiens rappellent les devoirs de charité dans l’usage de cette propriété privée. Toutefois, la charité n’est pas exigible en justice.

    L’immigration n’est pas purement et simplement libre. La Terre n’est pas aujourd’hui sans maître, les nations possèdent légitimement leur pays et peuvent, dans les limites de la justice et de la charité, y admettre qui elles veulent. Il appartient à l’autorité publique de défendre le bien commun de la nation elle-même, avant le bien des autres hommes ou du monde... Cette autorité publique doit donc mettre en place une politique d’immigration humaine, juste, généreuse, mais aussi prudente (la prudence est une vertu chrétienne), raisonnable, sage. Or, il ne serait ni raisonnable, ni sage, ni juste de laisser déferler des peuples entiers, par pur laxisme, au grave détriment du pays d’origine et du pays d’accueil.

    En soi, les migrations ne sont pas souhaitables

    L’Eglise catholique a toujours considéré que les migrations ne sont pas un mode de fonctionnement normal du monde, encore moins un fait positif qu’il faudrait rechercher ou promouvoir. En 1891, Léon XIII, dans son encyclique sociale Rerum novarum déclarait : « L’arrêt dans le mouvement d’émigration sera un avantage. Personne, en effet, ne consentirait à échanger contre une région étrangère sa patrie et sa terre natale, s’il y trouvait les moyens de mener une vie plus tolérable. » Pie XII, le 23 juillet 1957, parlait, quant à lui, de « situation anormale » des émigrants.

    Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de cas légitime d’immigration d’un point de vue catholique. On peut citer, par exemple, le droit d’asile, s’appliquant à de vrais réfugiés politiques, contraints à l’exil pour une cause juste. Dans un tel cas légitime d’immigration, l’Etat d’accueil doit, par principe, se montrer hospitalier.

    Il n’existe pas de droit absolu à l’immigration

    En effet, d’une part, le pape Pie XII mentionne, dans sa Constitution apostolique du 1er août 1952 sur l’assistance spirituelle des émigrants Exsul familia, que l’immigration doit concerner « des étrangers nécessiteux et honnêtes », c’est-à-dire des étrangers qui, d’une part, ne peuvent réellement pas faire autrement que de quitter leur pays natal pour survivre et qui, d’autre part, sont respectueux du patrimoine matériel et spirituel et des lois du pays dans lequel ils s’installent. Cela condamne d’avance l’émigration (définitive, et non pas temporaire) de médecins, informaticiens, ingénieurs et autres « élites » tout comme de quiconque qui ne chercheraient à quitter leur pays natal que pour profiter des avantages sociaux et du niveau de vie du pays d’accueil, ce qui signifierait que leur seule patrie est leur confort personnel.

    D’autre part, dans la même Constitution apostolique du 1er août 1952, Pie XII affirme que l’immigration peut être limitée pour des « motifs d’utilité publique ». Or ces motifs d’utilité publique n’existent-ils pas aujourd’hui en France et en Europe ? L’immigration massive actuelle est-elle bien respectueuse de l’identité des diverses nations d’Europe ? Est-elle conforme au bien commun de la cité ? Est-elle même conforme au bien particulier des immigrés ? Est-elle respectueuse du bien commun des pays dont elle est issue ? Si la réponse à toutes ces questions est non, il faut alors reconnaître que l’immigration, dans sa forme actuelle, doit cesser.

    L’archevêque de Bologne, Mgr Biffi, déclarait dans le Figaro du jeudi 2 novembre 2000 : « Le droit à l’invasion n’existe pas. (…) Rien n’interdit à l’Etat italien de gérer l’immigration de manière à sauvegarder son identité nationale. »

    Par ailleurs, ne serait-il pas logique que les immigrés soient d’abord accueillis par les Etats riches dont ils sont les plus proches à la fois géographiquement et culturellement ? En outre, les pays d’accueil ne devraient-ils pas pouvoir choisir les immigrés qu’ils vont recevoir, pour un meilleur respect de l’identité nationale ? Mgr Biffi défend ainsi cette idée : « N’y aurait-il pas avantage à gérer l’immigration de manière à privilégier les catholiques latino-américains, philippins ou érythréens [ex-colonie italienne] ? »

    De toutes façons, si un Etat juge bon, par charité chrétienne, d’accepter une immigration limitée de vrais réfugiés politiques, il n’a pas à les entourer d’une sollicitude particulière qu’il n’aurait pas envers ses propres citoyens –ce qui serait, en outre, une préférence étrangère encourageant l’immigration clandestine et les faux demandeurs d’asile.

    Ce qu’en disent les Ecritures et l’Eglise : la charité est bel et bien hiérarchisée

    Les tenants de l’immigration-invasion ne se privent pas de rappeler l’exemple du bon Samaritain, ou encore de citer certains versets de la Bible tels que ceux-ci : « Si un étranger habite en votre terre, et s’il demeure parmi vous, ne lui faites point de reproches ; mais qu’il soit parmi vous comme un indigène ; et vous l’aimerez comme vous-mêmes : car vous avez été, vous aussi, étrangers dans la terre d’Egypte. » (Lévitique, XIX, 33-34) et « J’étais sans asile et vous m’avez recueilli. » (Matth., XXV, 35).

    Il convient tout d’abord de ne pas interpréter abusivement de tels extraits des Ecritures saintes. Deuxièmement, nous verrons que la Bible et la théologie catholique regorgent d’autres assertions que les immigrationnistes se gardent bien de citer.

    La citation du Lévitique ne dit certainement pas qu’il faut accueillir massivement des étrangers, mais simplement qu’il convient de bien les traiter. Quant à la citation de l’évangile selon saint Matthieu, elle ne fait que rappeler le devoir d’hospitalité (temporaire), qui est une des œuvres de miséricorde temporelle de la religion catholique et que nous avons à exercer en tant que chrétiens, à l’égard des inconnus nécessiteux de passage que Dieu a placés sur notre route. Enfin, l’histoire du bon Samaritain nous montre un étranger qui porte secours à un autochtone, et non l’inverse. Jésus-Christ veut nous montrer par là que la charité envers le prochain n’exclut personne ; mais il n’en est pas moins vrai que la doctrine catholique (comme en témoigne les références ci-dessous) fait une hiérarchie dans la charité.

    « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de sa famille, il a renié sa foi, et il est pire qu’un infidèle. » (saint Paul, Première épître à Timothée, 5, 8)

    « Comme tu ne peux être utile à tous, tu dois surtout t’occuper de ceux qui, selon les temps et les lieux ou toutes autres opportunités, te sont plus étroitement unis comme par un certain sort ; par sort en effet, il faut entendre quiconque t’est lié temporellement et qui adhère à toi, ce qui fait que tu choisis de l’avantager. » (saint Augustin, Doctrine chrétienne, L. I, ch. 28)

    « Il faut que l’affection de l’homme soit ordonnée par la charité que d’abord et principalement il aime Dieu, ensuite soi-même, enfin le prochain, et parmi les prochains, davantage ceux qui sont les plus proches et plus à même de nous aider. » (saint Thomas d’Aquin, Compendium theologiae)

    « La loi naturelle nous ordonne d’aimer d’un amour de prédilection et de dévouement le pays où nous sommes nés et où nous avons été élevés. » (Léon XIII, Sapientiae Christianae, 10 janvier 1890)

    « Oui, elle est digne non seulement d’amour, mais de prédilection, la patrie, dont le nom sacré éveille les plus chers souvenirs et fait tressaillir toutes les fibres de votre âme, cette terre commune, où vous avez eu votre berceau, à laquelle vous rattachent les liens du sang et cette autre communauté plus noble des affections et des traditions. » (saint Pie X, Discours à l’évêque d’Orléans et à des pèlerins français, 19 avril 1909)

    « Si la loi de charité s’étend à tous les hommes, même à nos ennemis, elle veut que soient aimées par nous d’une manière particulière les personnes auxquelles nous unit le lien d’une patrie commune. » (Benoît XV, Lettre apostolique Diuturni, 15 juillet 1919)

    « Dans l’exercice de la charité, il existe un ordre établi par Dieu, selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le divin Maître lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur l’imminente destruction de la Cité sainte. » (Pie XII, Summi pontificatus, 20 octobre 1939)

    Baudouin Lefranc