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  • L’appel du 18 juin 1940 , un leurre devenu « historique ».

     
     
    L’appel du 18 juin 1940 n’est qu’un leurre devenu « historique ».
     
    Il ne s’agit pas du tout du texte écrit le 18 juin par de Gaulle mais de celui corrigé et diffusé le 22 juin.
    C’est pour cette raison que cette phrase « célèbre » qui débute son discours du 18 juin – « Un gouvernement de rencontre qui a capitulé, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude » – est un « faux » puisqu’elle a été rajoutée le 22 juin.
    Rajoutée pourquoi ? Dans le but de faire croire aux Français qu’il avait volontairement « fui » à Londres avec l’objectif bien déterminé d’organiser la résistance contre l’envahisseur alors qu’il était en Angleterre sans aucune possibilité matérielle de quitter ce pays.
    Cette modification est totalement occultée, on n’en retrouve aucune trace, ni dans les textes remis à la presse, ni dans les « Mémoires » de De Gaulle.
    C’est un « faux » appel qui est célébré chaque année à cette date. Cela est confirmé par l’historien François Delpla. Il affirme qu’il n’existe aucun enregistrement de l’appel du 18 juin. Son dossier officiel sur ce sujet est déposé à l’UNESCO. Les archives de la BBC sont également formelles. Elles ne laissent aucun doute sur la date réelle du 22 juin. Il ne sera lu par les Français, qui n’ont pas fui l’avance allemande, que sur les affiches placardées en août 1940, plusieurs semaines plus tard.
     
    Pourquoi un tel imbroglio ? Le gouvernement anglais était, le 18 juin, toujours en négociation avec le gouvernement français et ne souhaitait en aucun cas froisser le maréchal Pétain. Le « général » de Gaulle fut purement et simplement interdit d’antenne pendant trois jours, jusqu’au 22 juin.
    C’est donc ce texte remanié, enregistré et diffusé le 22 juin qui est l’authentique « appel ». Aucun chef militaire des trois armées, même pas quelques officiers qui avaient été sous son commandement, aucun homme politique, aucun diplomate n’y a répondu. De Gaulle se trouve à Londres totalement isolé et sans mission officielle.
    Les Anglais décident donc de jouer prudemment la carte de Gaulle et Winston Churchill lui avoue : « Vous êtes le seul ? Eh bien, je vous reconnais tout seul. » Sa stratégie a parfaitement fonctionné puisque, grâce à son opportunisme, il est devenu l’homme providentiel qui a organisé la résistance extérieure de la France contre l’envahisseur.
     
    Dès le 22 juin de cette même année 1940, le général Weygand annule la promotion temporaire au grade de général de brigade et met le « colonel de Gaulle » à la retraite d’office : « Ministère de la Défense nationale et de la Guerre. État-Major Général. Par décision ministérielle du 22 juin 1940, la promotion au grade de général de brigade à titre temporaire de M. le colonel d’infanterie breveté de Gaulle (Charles, André, Joseph, Marie) est annulée » (Journal officiel de la République française, page 4470).
    « Infanterie – Admission à la retraite – Armée active. Par décret en date du 23 juin 1940, M. le colonel d’infanterie breveté d’état-major de Gaulle (Charles, André, Joseph, Marie) est admis d’office à la retraite par mesure de discipline. »
     
    Rappelons qu’à cette date du 22 juin 1940, la France était encore sous le régime de la IIIe République, présidée par Albert Lebrun. Ce n’est que le 10 juillet 1940 que le vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain, à une écrasante majorité, met fin à la IIIe République. Il ne s’agit donc pas d’un texte issu du régime de Vichy ni de l’État français dont tous les actes ont été déclarés nuls après la Libération.
     

  • Hollande en Algérie: toujours plus de dhimmitude et de repentance !

    Un voyage éclair en visite officielle ! Hollande le dhimmi en Algérie.

    Au programme,  une rencontre " amicale "avec le dictateur Abdelaziz Bouteflika. Les 19 et 20 décembre 2012, Hollande était déjà allé baisser saroual à Alger pour prononcer, devant le Parlement fellouze, un discours se repentant des « souffrances infligées » à l’Algérie par la colonisation française de 1830 à 1962. Plus récemment, il a envoyé Jean-Marc Todeschini (qui n’a pas un mot pour les pieds-noirs et les harkis) faire du lèche-babouches à Sétif.

    Hollande a comme une propension à se coucher. On se souvient de sa danse du ventre en Arabie saoudite. Fin mai dernier, en douce, en catimini, (preuve qu’il sait bien que ce n’est pas « normal »), il a remis – à l’Élysée – la Légion d’honneur au PDG de la compagnie Qatar Airways. Un bakchich en contrepartie à la vente de 24 Rafale à l’émirat ? Pourtant, Qatar Airways a le projet de desservir les aéroports français. Air France et son personnel apprécieront ce coup de poignard du chef de l’Etat. L’inquiétude de l’industrie française ? Il n’en a rien à secouer.

    Et puis cette promenade à Alger. Misérable, d’abord parce qu’elle donne lieu à une repentance dégoulinante de plus. Mais aussi parce qu’elle est une sorte de feu vert au scénario de la succession de Bouteflika maintenu en survie par ses séjours au Val-de-Grâce.

    Le scénario de succession est orchestré par le patron du FLN, Amar Saâdani (propriétaire par ailleurs de nombreux appartements… en France). Saâdani a l’oreille (appareillée) de Bouteflika. Il a surtout l’appui de Gaid Salah, général de corps d’armée, chef d’état-major, vice-ministre de la Défense. Dernièrement, Salah écrivait à Saâdani : « Je prie Allah de vous prêter son assistance et sa bénédiction pour la réussite de votre colossale entreprise et vos efforts considérables et dont a grandement besoin l’Algérie des Chouhada et du sacrifice. » Comme l’écrit le journaliste algérien Naoufel Brahimi El Mili : « Même les staliniens à la belle époque n’auraient pas osé une prose aussi figée et grandiloquente ! »

    Commentaire du même El Mili : « Dans la foulée du voyage de François Hollande, la présidence algérienne modifiera la Constitution, en plein ramadan. Le président Bouteflika fera tout pour éviter un coup de force hasardeux et tentera d’imposer en douceur un successeur. A moins que le pays réel ne s’insurge contre le retour de l’Etat FLN le plus vermoulu. »

    Il est quand même paradoxal qu’à l’heure où les Algériens espèrent une sorte de « printemps arabe » en Algérie (souvent tenté, toujours avorté, les forces de répression FLN tenant le pays sous la botte), ce soit un président de la République française qui vienne conforter le vieux satrape.

    Le voyage de Hollande, héritier des « porteurs de valises » (au mépris de son père qui fut Algérie française), est une nouvelle insulte à notre histoire. Il a été précédé de ceux de Fabius et de Macron à Annaba (l’ex-Bône, l’Hippone dont le Kabyle saint Augustin fut l’évêque). Un voyage avec dépôts de gerbes aux monuments à la gloire des Chouhada, à savoir les terroristes qui ont massacré les nôtres, toutes origines et toutes confessions confondues.

    Lors de son précédent voyage, Hollande était passé sans broncher devant l’Ottomatic, la Cafeteria, la Brasserie des facultés où les bombes terroristes firent des dizaines de victimes (dont de très nombreux jeunes enfants). Et il avait inauguré une plaque à la mémoire du traître Maurice Audin, complice et collabo des fellaghas. Difficile de faire pire à chaque coup…



  • Ce qui se passe en France si vous dénoncez ou critiquez l'islamisation et la dhimmitude .

    Le député européen Aymeric Chauprade avait eu "l’incroyable insolence" de critiquer l’islamisme qui menace l’Europe dans une vidéo enregistrée au Parlement européen durant une session.

    Dans la vidéo postée après les attentats de Paris des 7 et 9 janvier, l’eurodéputé appelait à la « lutte pour la désislamisation de notre pays ». « On nous dit qu’une majorité de musulmans est pacifique, certes. Mais une majorité d’Allemands l’étaient avant 1933 et le national-socialisme », affirmait-il notamment, dans un passage visé par l’enquête. Une analyse qui prenait soin d’éviter les amalgames, mais qui évoquait la présence en France d’une cinquième colonne potentielle en cas de confrontation majeure avec l’islam djihadiste. Elle a rencontré un écho certain, puisqu’elle a été visionnée près de 221 000 fois et est sous-titrée en huit langues...

    Oui mais, Chauprade n’était de ce fait pas dans le registre du politiquement correct, sauce Marine Le Pen malgré l’allusion au national-socialisme. Du coup, cette vidéo lui avait valu de perdre, à l’exigence de Marine Le Pen, son poste de représentant des eurodéputés FN tandis qu’une plainte de la part des associations antiracistes, LICRA, Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et SOS-Racisme en tête a été déposée. L’enquête a donc été diligentée par le parquet de Paris pour « pour provocation à la haine, à la violence et à la discrimination à raison de l’appartenance à une religion ». C’est dans le cadre de cette enquête que le parquet de Paris a convoqué Aymeric Chauprade. Mais Chauprade ne se laisse nullement impressionner. Voici ce qu’il écrit à la police qui a la prétention de l’interroger :

    Cher Monsieur,

    Je fais suite à votre courriel du 2 juin dernier dans lequel vous entendez me convoquer dans le cadre de l’enquête diligentée à la demande de Mme Annabelle Philippe, Vice-Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Paris,

    Je tiens à vous informer que je ne me rendrai pas à cette convocation.

    En effet, les propos pour lesquels je suis poursuivi ont été tenus dans le cadre de mon activité de député au Parlement Européen et alors que je me trouvais dans l’enceinte des locaux de l’Union Européenne à Bruxelles.

    Par conséquent, j’entends à ce titre invoquer le bénéfice des dispositions de l’article 9 du Protocole sur les privilèges et immunités du 8 avril 1965 des parlementaires européens.

    Cet article dispose en effet que : « les membres de l’Assemblée ne peuvent être recherchés, détenus ou poursuivis en raison des opinions ou votes émis par eux dans l’exercice de leurs fonctions ».

    Par ailleurs, l’article 10 dispose que l’immunité couvre également les députés européens « lorsqu’ils se rendent au lieu de réunion de l’Assemblée ou en reviennent ». Tel était le cas en l’espèce.

    Enfin, je tiens à préciser que je n’entends pas céder aux désidératas des ligues de vertu qui, à l’instar de la LICRA, prétendent fixer les limites de la liberté d’expression à des députés légitimement élus par le peuple français.

    Je vous prie de croire, cher Monsieur, en l’assurance de mes sincères salutations.

     

    Aymeric Chauprade

    Député français au Parlement européen