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  • Avec Macron la France est devenue le pays le plus endetté de l' OCDE !

    L' impact de la pandémie est très disparate selon les pays, eu égard, notamment, à la solidité de leurs dépenses publiques respectives. Au sortir de la crise de 2008, nombre de pays étaient endettés mais beaucoup ont engagé des réformes pour y remédier.

     

    La France a attaqué la crise sanitaire avec une dette qui atteignait 98,5% du PIB et est aujourd'hui l' un des pays les plus endettés au monde !

     

     

     

    Les données ci-dessus montrent une nette aggravation de l’endettement dans la plupart des pays mais pas au même degré de gravité. La Suisse prend 20 points de plus mais reste en-deçà de nombre de pays de l’OCDE. L’Allemagne a déployé un plan de relance de presque 300 Mds d’euros au sortir du printemps 2020 et voit son endettement augmenter de 11 points, sans que ses finances publiques en soient pour autant dégradées.

    La situation de la France surprend : notre dette publique est en hausse de presque 20 points alors qu’un plan de relance de 100 Mds est prévu sur 2 ans, à partir de 2021. On s’interroge : comment expliquer ces 20 points de dette supplémentaires ?

    On trouve une partie de la réponse dans le recours massif à des mesures sociales, abattement fiscaux, distribution de bons alimentaires, hausse du nombre d’allocataire au RSA (de 7.5%) et fonds de solidarité. En revanche, les investissements ont été très faibles pour financer des infrastructures, baisser les impôts ou encourager des projets innovants, comme l’ont fait les Américains ou les Allemands.

    Malgré la crise, la plupart des pays ont, eux, fait un usage raisonné des dépenses publiques et ont tenté de limiter les pertes de revenus. Il faut aussi noter que la France a pratiqué un confinement très strict, à l’opposé du Danemark (semi-confinement), de la Suède (pas de confinement) ou de la Corée (pas de confinement mais contrôle social rigoureux).

    Disparités dans la reprise économique

    Il faut mettre les chiffres de ce tableau en perspective avec la moyenne des taux de croissance au sein de l’OCDE, qui se situe à - 5,48. Par rapport à cette moyenne, deux pays sortent du lot, la France et le Royaume-Uni, auxquels il faudrait ajouter l’Italie et l’Espagne qui ne figurent pas sur ce graphique mais ont aussi été très fortement impactées. La Corée du Sud se distingue par des performances inverses ; elle a su gérer la crise sans détruire son économie, au travers d’une vraie politique de suivi faisant appel à la responsabilité et à la discipline de ses habitants, habitués aux épidémies, habitués à porter des maques. Elle n’a connu jusqu’ici que 1 737 décès au total, pour une population de plus de 50 millions. Le gouvernement a appliqué une grande transparence, et même le tracking des malades n’a pas contrevenu au respect de la vie privée. La France, avec trois confinements, affiche un nombre de décès près de 50 fois plus important…

    En France, l’activité économique s’est effondrée de 13,8% au deuxième trimestre 2020, selon l’INSEE. La reprise a été stoppée rapidement en raison notamment, du manque de confiance dans les actions du gouvernement, qui a toujours donné l’impression de patiner sans trouver de cap précis. Les prêts garantis par l’Etat et le chômage partiel ont maintenu l’activité économique dans une forme de stagnation. Puis, la résurgence de l’épidémie dès mi-septembre a anéanti l’espoir d’une reprise rapide.

    Il faudra payer la facture d’une politique centrée sur la santé plus que sur l’économie

    La modélisation réalisée par l’institut économique Molinari apporte de l’eau au moulin de ceux qui pensent que le confinement n’a que modestement réduit la mortalité mais a été dévastateur pour l’emploi et l’économie.

    Nombre de commentateurs, sur les plateaux de télévision, se sont réjouis que le sanitaire ait pris le pas sur l’économie, mais il faudra bien payer la facture. Rappelons que le taux de mortalité du COVID en 2020 est inférieur à 1%. Au regard des conséquences, taux de chômage en hausse, appauvrissement de la population, endettement massif et arrêt des réformes, cela n’apparaît-il pas comme un trop grand sacrifice ?

    A l’exception du Royaume-Uni, ce sont les démocraties le plus libérales qui ont imposé les plus faibles restrictions et qui aujourd’hui voient leur croissance repartir à la hausse. Surtout, dans une approche plus économique de la crise et pour maintenir la croissance économique, la Suède et les Etats-Unis ont investi massivement sur la campagne de vaccination alors que la France peine à faire de même et que les perspectives de croissance pour 2021 s’amenuisent.