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  • Nous allons entrer dans le royaume de la déglingue définitive et de l’effondrement systémique dans l’abrutissement technophile .

     

     

    Le projet Great Reset, vous connaissez ? Non ? Alors lisez Lucien Cerise ! Spécialiste de l’ingénierie sociale et de la fabrique de l’opinion, il nous explique ce que cache la Grande réinitialisation par le système de nos cerveaux.

    R : Qui sont les auteurs et les promoteurs du projet Great Reset ?

    Lucien CERISE : En 2014, Christine Lagarde, alors directrice du FMI, avait déjà parlé de la nécessité d’opérer un « Great Reset » économique, une grande remise à zéro, une grande table rase de l’économie mondiale.

    En 2020, le fondateur du forum de Davos, Klaus Schwab, reprend ce concept de Grande réinitialisation et lui consacre un livre où il élargit les champs d’application de ce Grand recommencement à tous les domaines de l’existence, au prétexte de l’épidémie de coronavirus, qui doit transformer le monde de manière irréversible et dont doivent émerger une nouvelle normalité, une nouvelle réalité, un nouveau monde, selon les éléments de langage en vigueur. Ce projet révolutionnaire de couper l’histoire en deux circule donc depuis plusieurs années dans les milieux du capitalisme industriel et financier. Philosophiquement, le thème de la tabula rasa n’est pas neuf et apparaît déjà dans l’eschatologie monothéiste et sa temporalité linéaire, ascendante, cumulative, avec un avant et un après, qui projette d’en finir avec le Mal et une condition humaine douloureuse pour nous acheminer vers le Bien et un avenir salvateur.

    D’autres cultures ont une conception cyclique du temps et n’envisagent pas d’en finir avec le Mal, ou ce qui est perçu comme tel, ce que Friedrich Nietzsche reprendra à son compte avec le concept d’Éternel retour, du Bien comme du Mal. À l’opposé, le Great Reset appartient à cette tradition utopiste qui rêve d’organiser le monde de manière parfaitement rationnelle, unifiée et centralisée, et d’en finir une bonne fois pour toutes avec le Mal, identifié à la multitude humaine et à l’existence biologique, lesquels induiraient une forme d’irrationalité, c’est-à-dire d’imprévisibilité et d’incertitude.

    Dans plusieurs publications et entretiens, Klaus Schwab nous annonce une quatrième révolution industrielle qui va fusionner le biologique et le numérique. Cette dictature technologique et technophile est en gestation depuis des décennies. Les réseaux d’agents dormants ont été pré-positionnés aux postes clés du pouvoir pendant des années, puis activés tous ensemble en 2020. Ce projet a connu divers noms — positivisme, scientisme, progressisme, mondialisme, transhumanisme —, le Great Reset n’est que le dernier en date pour qualifier cette tyrannie électronique universelle qui se met en place un peu partout sur la planète, car personne n’y échappe. La techno-science surdétermine absolument tout, en particulier les rapports de force internationaux. Les pays qui ne jouent pas le jeu de la rivalité techno-scientifique mondiale s’auto-désarment et se soumettent d’eux-mêmes aux adversaires et concurrents économiques et militaires.

    De fait, c’est toujours le complexe militaro-industriel qui fait avancer la recherche scientifique, dont le seul et unique principe tient en peu de mots : tout ce qui est faisable sera fait. Cette hubris prométhéenne de la techno-science ne connaît aucune limite, c’est une fuite en avant permanente induisant une compétition acharnée de tous les acteurs géopolitiques, quel qu’en soit le coût humain. À intervalle régulier, l’instinct de conservation de l’espèce refait surface et l’on assiste à des initiatives pour encadrer éthiquement la recherche. Mais pour l’instant, il n’y a que dans l’univers fictif de Dune, l’œuvre romanesque de Frank Herbert, que l’intelligence artificielle est interdite définitivement — épisode du Jihad butlérien — en raison de la menace qu’elle fait peser sur l’humanité.

    R. : Quel modèle de société doit naître du monde post-covid ? 

    L.C. : Un modèle de société post-humaine. La grippe covid-19 est un simple prétexte pour en finir avec l’espèce. Comme son nom l’indique, la Grande réinitialisation consiste à appliquer aux sociétés humaines le même traitement qu’à un ordinateur que l’on redémarre. Le but de la manœuvre est de procéder à un transfert de pouvoir total et définitif. De quoi vers quoi ? Des structures politiques de toutes sortes, nationales, internationales, supranationales, vers un système de gestion informatique et technocratique planétaire. Le caractère étatique ou privé est secondaire. Le but est d’en finir avec la politique en général, c’est-à-dire avec la discussion, la polémique, la critique, l’interrogation, c’est-à-dire la régulation des interactions humaines par le langage, pour placer nos existences directement sous pilotage de l’intelligence artificielle, sans qu’il n’y ait plus de discussion possible. Les sujets humains, qui se caractérisent par le goût de la palabre, vont être insérés dans un vaste système de gestion automatisée d’objets connectés. Ce modèle de société est directement issu de la pensée cybernétique, qui ne distingue pas les sujets et les objets.

    La cybernétique a été inventée par le mathématicien Norbert Wiener pendant la Deuxième Guerre mondiale comme une méthode de calcul balistique. Sa particularité est de ne pas vraiment différencier les êtres vivants et les non-vivants, tous traités comme des systèmes d’information en interaction.

    Les conférences Macy qui réunirent divers scientifiques et intellectuels aux Etats-Unis entre 1942 et 1953 posèrent les bases d’une cybernétique sociale avec des applications en politique dans la gestion des citoyens comme s’il s’agissait de simples automates, remplaçables par des machines. Le projet soutenu sérieusement par certains avocats d’accorder une personnalité juridique aux robots va dans le même sens de lissage des différences ontologiques vivant/non-vivant. La fusion biologique/numérique se fera au détriment du biologique et au bénéfice du numérique, induisant un phénomène de chosification du vivant. Le problème majeur à solutionner pour l’utopie cybernétique est le règne animal, distinct du minéral et du végétal — la “viande” comme on dit dans l’univers cyberpunk de William Gibson. Il faut en finir avec les êtres de viande car ils sont indisciplinés et impossibles à insérer directement en tant que tels dans le cyberespace. 

    Dans le monde post-covid, il faut donc supprimer la viande, ce qui explique aussi cet engouement étrange que le sommet du capitalisme entretient pour le végétarisme. En 2016, le forum de Davos nous annonçait dans ses « 8 prédictions pour le monde en 2030 » que « nous mangerons beaucoup moins de viande ».

    La société post-covid est une extension du secteur socio-professionnel tertiaire à toute l’existence, avec ses emplois de bureau en espace climatisé, son télétravail largement répandu et ses faibles dépenses caloriques et énergétiques.

    C’est le monde morbide et dégénéré du bobo, du geek et du no-life, végane, anti-spéciste, cosmopolite, LGBT, masqué, confiné, vacciné et heureux de l’être. Ce modèle de société post-covid entièrement artificialisé est une révolution de l’artefact, qui devient le nouvel environnement et qui prend le pouvoir sur son inventeur en inversant le contenant et le contenu. Depuis la nuit des temps, le monde naturel est le contenant, l’artefact culturel est le contenu. Dans la société post-covid, l’artefact culturel doit devenir le contenant au sein duquel le monde naturel et biologique subsistera comme contenu et auquel il devra se plier.

    Cette inversion signifie que ce ne seront plus les mécanismes de la sélection naturelle qui présideront à notre existence. La sélection naturelle dit que votre destin est défini par votre adaptation réelle à un environnement réel. L’adéquation au réel l’emporte sur l’erreur ; les solutions adaptées à l’environnement l’emportent sur les solutions non adaptées, donc erronées, qui sont éliminées. Or, nous entrons dans ce que l’on pourrait appeler une « sélection artificielle », qui dit que votre destin est défini par votre soumission réelle à un environnement virtuel construit par l’Homme, et donc truffé d’erreurs, de bugs et de dysfonctionnements.

    Exemple : dans un avenir proche, des centaines de milliers de gens vont rater leur avion ou leur train parce que leur test à la covid-19 sera positif avant d’embarquer, alors que ce test aura en fait produit un faux cas positif. Les tests PCR et antigéniques produisent en effet jusqu’à 90 % de résultats faux. Notre vie, notre survie seront bientôt suspendues à des technologies qui accumulent les erreurs de diagnostics, ainsi que les possibilités de trucage, de détournement, de piratage, etc. Notre existence sera entièrement rythmée par la technique et ses multiples problèmes, pannes à répétition, fautes de calcul, falsifications, vols de données, etc. Le tout-numérique fragilise les sociétés en les exposant aux cyber-attaques et aux accidents, comme on le voit déjà avec le compteur Linky. Nous allons passer d’un monde où ce sont les solutions qui marchent qui sont sélectionnées, retenues, puis qui deviennent majoritaires, normatives et contraignantes, à un monde où ce n’est pas forcément ce qui marche qui deviendra normatif et contraignant. Le monde va donc sombrer dans l’inintelligence artificielle et le stade terminal de l’idiocratie. L’automatisation complète du globe terrestre, objectif poursuivi par le Great Reset, sera en fait le grand dysfonctionnement généralisé et la grande désorganisation méthodique de la vie sur Terre.

    Nous allons entrer dans le royaume de la déglingue définitive et de l’effondrement systémique dans l’abrutissement technophile.

    R. : Sur le plan de la communication, ce projet repose avant tout sur la peur et l’utilisation des nouvelles technologies dans le contrôle social. Basculons-nous dans le libéralisme sécuritaire avec l’état d’urgence sanitaire ? 

    L.C. : La peur et le sentiment d’un risque imminent sont des moteurs de l’action que le pouvoir manipule parfaitement. Klaus Schwab, en tant que professeur de management industriel, est parfaitement formé aux techniques du type « conduite du changement », qui visent à fabriquer le consentement au changement en entreprise (et ailleurs) même quand c’est inutile ou nuisible pour les salariés.

    Entretien réalisé par  Monika BERCHVOK.

  • On nous refait le « coup du diesel » avec les SUV ! ...

     

     

    Le « coup du diesel », vous vous souvenez ?

    C’est une manœuvre de l’État qui consiste à accorder des avantages à un produit ou un service puis, une fois qu’une grande partie de la population a été convaincue de les adopter, à décréter leur caractère néfaste ou dangereux. Les consommateurs sont alors orientés vers de nouveaux produits ou services, qui sont à leur tour subventionnés, tandis que les anciens se voient davantage taxés, voire interdits.

    Le meilleur exemple en la matière est celui du diesel. Les automobilistes ont été longtemps encouragés à choisir cette motorisation. Les ventes de voitures diesel ont représenté 64 % du marché des véhicules particuliers en 2014 pour tomber à 34 % en 2019. Puis petit à petit, de nouvelles réglementations sont venues rendre le diesel moins attractif, et les consommateurs sont désormais incités à acheter des véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

    Cependant,  la fin des subventions à la voiture électrique est déjà programmée et il est probable que de nouvelles taxes sur l’électrique apparaissent prochainement, à l’instar de ce qui se passe en Australie...

    Aujourd’hui, les SUV sont dans le collimateur des pouvoirs publics et des écolos verdâtres.

    Le bidule "Convention citoyenne pour le climat" mis en place par Macron a, par exemple, proposé de renforcer très fortement le malus sur les véhicules polluants et d’introduire le poids comme un des critères à prendre en compte. Le gouvernement a repris l’essentiel des propositions de la Convention, et les véhicules neufs de plus de 1,8 tonne seront soumis à un malus de 10 euros par kilogramme excédant ce seuil de 1 800 kg à partir du 1er janvier 2022.

    Certains veulent même interdire purement et simplement les SUV des villes, comme David Belliard, candidat écologiste à la Mairie de Paris en mars 2020, et aujourd’hui adjoint au maire chargé « de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie ».

    Apparu dans les années 1990, ce Sport Utility Vehicule ressemble à un 4x4 de par sa carrosserie, mais n’est pas à proprement parler un véhicule tout-terrain (il n’est pas systématiquement équipé de quatre roues motrices par exemple). Il a rapidement eu les faveurs des automobilistes et ses ventes n’ont cessé de croître. Aujourd’hui, avec une part de marché de 40 % en France en 2020 (contre 6 % en 2009), les SUV grignotent celle de tous les autres types de véhicules (monospaces, berlines familiales, véhicules haut de gamme, et même citadines).

    Trop gros, trop polluants, trop chers

    La popularité du SUV ne le met pas à l’abri des critiques. Il serait d’abord trop gros pour la ville : plus haut, plus long (de 26 cm en moyenne par rapport à un véhicule standard), plus large (de 10 cm), plus lourd (de 205 kg), plus puissant (de 26 cv), le SUV représenterait un danger pour les piétons et les cyclistes. Selon l’European New Car Assessment Program (Euro NCAP), un organisme qui teste la sécurité des voitures, « plus l’avant du véhicule est haut et vertical, plus il sera dangereux pour les usagers vulnérables de la route ».

    Deux études, présentées par WWF France en fin d’année dernière, indiquent par ailleurs que les SUV sont une « catastrophe climatique » et un « gouffre pour le budget des ménages ». Pour l’association de défense de l’environnement, un SUV émet 20 % de CO2 de plus qu’un véhicule standard lorsqu‘il roule. Il pollue aussi fortement lors de sa fabrication puisque son « empreinte carbone » serait 1,3 fois supérieure à celle d’un véhicule standard. Pour le WWF, avec un marché des SUV en croissance, la France ne pourra respecter ses engagements climatiques. Même avec des SUV électriques.

    Les SUV sont également mauvais pour les ménages puisque, en moyenne, ils coûtent 30 % plus cher qu’une voiture de moyenne gamme et consomment 20 % de carburant en plus. Le WWF a calculé que les ménages modestes, qui s’équipent en automobiles essentiellement sur le marché de l’occasion, pourraient voir leur budget auto augmenter de 13 % (soit 408 euros par an). Et l’association se souligner que c’est trois fois plus que l’augmentation des prix des carburants qui, en 2018, a précipité les Gilets jaunes sur les ronds-points. Pour Isabelle Autissier, présidente du WWF France, « les SUV pourraient représenter 2/3 des ventes en 2030 et renforcer les fractures sociales et les inégalités d’accès à la mobilité ». Elle soutient donc les propositions de la Convention citoyenne pour le climat visant à détourner les Français de ce type de véhicules...

     

    Et tant pis si les Français, y compris les plus modestes, aiment les SUV !

    Pourquoi les SUV se vendent-ils autant ?

    Car, même si les constructeurs automobiles poussent à l’achat de SUV, concentrant leurs actions marketing et commerciales sur ces modèles, le boom des ventes s’explique avant tout parce que ces véhicules attirent les automobilistes. Ces derniers apprécient l’habitacle vaste et lumineux, la position de conduite haute qui fait dominer la route et permet d’anticiper les dangers, le sentiment de sécurité procuré par une voiture lourde voire imposante.

    Mais les pouvoirs publics, et plus particulièrement la Commission européenne, ne sont pas non plus étrangers à leur succès, comme l’explique Samuel Klebaner, maître de conférences en économie (Université Sorbonne Paris Nord). Les SUV ont, en effet, bénéficié d’un « terrain réglementaire favorable à leur développement ».

    Il y a d’abord le règlement (CE) n° 78/2009 du Parlement européen et du Conseil du 14 janvier 2009 « relatif à la réception par type des véhicules à moteur au regard de la protection des piétons et autres usagers vulnérables de la route », qui demande un rehaussement des pare-chocs et donc favorise les SUV. Par conséquent, il est curieux d’entendre l’Euro NCAP, cité plus haut, critiquer les SUV sur le plan de la sécurité des piétons. C’est au contraire parce qu’ils satisfaisaient aux nouvelles normes que les SUV ont été développés par tous les constructeurs.

    La prolifération des SUV les plus gros a également été aidée par les normes sur les gaz à effet de serre (NOx) et les particules qui, jusqu’en 2005, ne s’appliquaient pas aux véhicules de plus de 2,5 tonnes. Les constructeurs avaient donc intérêt à développer ces modèles. Depuis, de nouvelles normes de pollution (Euro 6) sur le diesel sont apparues qui favorisent le système SCR (selective catalytic reduction). Celui-ci consiste à injecter de l’ammoniac dans la ligne d’échappement pour créer une réaction chimique et transformer les NOx en azote et vapeur d’eau. Pour cela, il est nécessaire d’avoir un réservoir d’urée que seuls les véhicules les plus spacieux peuvent accueillir.

    Enfin, le mode de calcul des émissions de CO2 par les constructeurs favorise les véhicules lourds, autorisés à émettre davantage de CO2 que les petites voitures. Les constructeurs, pour tenir les objectifs qui leur sont assignés et éviter les conséquentes amendes prévues, ont donc intérêt à vendre leurs voitures les plus lourdes.

    L’alourdissement des véhicules et le développement des SUV ne sont donc pas que le fruit d’une stratégie commerciale des constructeurs et du désir des automobilistes. Ils sont aussi largement le fait des normes et règlements.

    En taxant davantage les SUV à partir du 1er janvier 2022, les gouvernants se comportent, une fois de plus, comme le sapeur Camember qui creuse un trou pour pouvoir reboucher celui qu’il avait précédemment formé.

  • C’est la dissolution de Médiapart qui s’impose et non pas celle de « génération identitaire » !

     

    Les médias nous annoncent que le ministre de l’Intérieur  Darmanin voudrait une nouvelle fois entamer une procédure de dissolution du mouvement « génération identitaire ».

    • S’avère-t-il donc que ce sont des militants de ce mouvement qui ont incendié un millier de voitures lors de la seule nuit du 31 décembre ?
    • S’avère-t-il que ce sont des militants de ce mouvement qui ont lynché atrocement le jeune garçon ukrainien Yurly ?
    • S’avère-t-il que ce sont toujours eux qui organisent des Black-blocs ultra-violents pour agresser les forces de l’ordre, briser les vitrines, piller et incendier à l’occasion de différentes manifestations ?
    • S’avère-t-il qu’ils fassent régner l’insécurité dans les centaines de « territoires perdus pour la République » dans lesquels ils développent sans cesse les trafics de stupéfiants ?
    • S’avère-t-il qu’ils fassent régner la terreur dans les lycées et collèges, s’en prenant aux enseignants comme aux élèves ?

    Mais Darmanin sait fort bien qu’on ne peut rien reprocher de tout cela à ces militants !

    Non, ce que leur reproche le ministricule Darmanin, c’est de menacer gravement la République par l’organisation d’odieuses sorties de plein air en montagne; dans les Alpes il y a quelques mois, dans les Pyrénées il y a quelques jours...

    En effet, très perversement, ils déploient de dangereuses banderoles, distribuent des feuilles de papier agressives, lancent des slogans égoïstes, se gardant bien- ah ! les rusés !- de quelque agression que ce soit, de quelque violence que ce soit.

    Mais avec tous ces procédés fondamentalement inqualifiables, ils osent réclamer que l’Etat français fasse appliquer les sinistres lois rétrogrades et égoïstes contre la liberté qui doit être humanitairement accordée à n’importe quel migrant de venir s’établir en France pour y bénéficier, le temps qu’il voudra, de tous les droits sociaux et financiers des Français. De plus, ces dangereux provocateurs identitaristes n’admettent pas facilement que la plupart des migrants puissent, comme si ce n’était pas normal, faire régner au plus vite leurs mœurs, leurs us et coutumes conformément à leur loi politico-religieuse.

    N’est-il pas consternant que dans une période où une multitude de facteurs démographiques, politiques, économiques, sociaux, moraux, concourent à la désintégration de la France, le ministre de l’Intérieur du gouvernement de la République puisse se consacrer à la petite maneuvre politicienne éculée de dissolution d’un mouvement patriotique pour justifier symétriquement quelques dérisoires mesurettes dans la direction opposée ?

    Sans oser en effet prendre à la racine la menace de l’islamo-gauchisme.

    Dissoudre Médiapart

    Car une dissolution autrement fondée s’impose aujourd’hui :

    Celle de l’officine de dénonciation, de calomnie, de délation, de collaboration islamistophile, la tchéka de l’antiracisme islamo-gauchiste fondée par le camarade trotskyste Edwy Plenel: Médiapart.

    La dernière fripouillerie tchékiste de cette agence Médiapart a consisté à dénoncer et à livrer à la vindicte islamiste une professeur de droit de l’université d’Aix-Marseille !!

    Cette dernière a ensuite reçu des menaces de mort. Qu’avait-elle osé dire ? Commentant l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty elle avait simplement dit « L’islam ne reconnait pas la liberté de conscience. C’est quand même absolument terrifiant » et évoqué « des religions sexuellement transmissibles ».

    On peut approuver ou ne pas approuver ces mots. Nous allons y venir. Mais la question n’est pas d’abord là.

    La question est simple: peut-on encore, en France, parler librement de l’islam ?

    Pour le grand inquisiteur Plenel, pas question d’en exprimer autre chose que des considérations laudatives ou pour le moins positives.

    Quelques mots rapides maintenant sur les assertions dénoncées :

    • La première est pure vérité : si ce ne l’était pas, pourquoi alors, selon le Coran et les Hadiths, le musulman qui veut se convertir au christianisme ( ou à toute autre religion) doit-il être condamné à mort ?
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    • Sur la seconde, on ne sait pas ce que notre courageuse professeur entendait par là ? On incline donc à penser qu’outre un peu de dérision pas bien méchante elle voulait exprimer que les appartenances religieuses sont principalement transmises par la famille.

    La vérité c’est qu’elles sont textuellement transmissibles, surtout dans les « religions du Livre » que sont l’islam et le judaïsme (sacralisation de la Tora, sacralisation du Coran) ; le christianisme étant davantage peut-être la transmission de la Parole…

    On s’en doute, nous sommes prêts à soutenir cette courageuse professeur devant n’importe quel tribunal. Et pour défendre le principe de la liberté d’expression (bordé bien sûr par la condamnation de la haine et de la violence) et pour demander la dissolution de la tchéka de Médiapart.