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  • Les anglais ont tenu tête à Bruxelles .

    Victoire des conservateurs :
    Les Britanniques contre le socialisme !

     

    Quelques enseignements pour la France et la droite en particulier

    Le Parti conservateur britannique a obtenu une victoire historique lors des dernières élections législatives organisées dans un contexte particulier de débats acharnés autour du Brexit. Ce sont les meilleurs résultats depuis l’époque de Margaret Thatcher et de sa troisième victoire législative en 1987. En face, le Parti travailliste (Labour) dirigé par Jeremy Corbyn obtient les plus mauvais résultats depuis 1935. Que nous apprennent ces élections ?

    Les Britanniques se méfient des donneurs de leçons

    Une fois de plus, il faut se méfier des sondages, des fonctionnaires bruxellois, des analystes politiquement engagés et des journalistes qui ont transformé l’information en parti-pris idéologique. Contrairement à ce qu’ils avaient prédit, les Britanniques ne sont pas divisés en deux et ont clairement choisi le candidat – Boris Johnson - qui leur a promis de « faire avancer le Brexit » s’il était élu. Les électeurs avaient la possibilité de plébisciter un candidat libéral-démocrate pro-européen : ils ont préféré voter en faveur des candidats conservateurs. Non, ils n’ont pas été mal informés ou trompés sur le Brexit et oui, ils ont sans ambiguïté refusé l’organisation d’un nouveau référendum.

    Une victoire et une défaite historiques

    Les conservateurs ont remporté des sièges même dans des régions qui étaient travaillistes depuis des décennies. Cela a largement compensé les récentes défections au sein du parti, qui faisaient dire à certains que les Britanniques allaient se retourner contre les Brexiters. Rappelons aussi que le taux de chômage britannique est tombé à 3.8 % (en France c’est plus du double), un niveau qu’on n’avait plus atteint depuis… janvier 1975. Le taux d’emploi est à 76.1 % (en France : 65 %), le plus haut depuis qu’on a commencé à le mesurer, en 1971 ! Les revenus ont suivi avec une hausse moyenne hebdomadaire (par rapport à l’année 2018) de 3.4 %.

    Un vote contre le socialisme (même chez les ouvriers et tous les bas revenus)

    La victoire des conservateurs est aussi et surtout une victoire contre le socialisme du Labour. Comme Bernie Sanders aux Etats-Unis, Jeremy Corbyn a fait campagne en présentant un programme marxiste : nationalisation des chemins de fer, de la Poste et des télécommunications, augmentations de toutes les prestations sociales, hausse massive des impôts des classes moyennes et des « riches ». Il a promis de taxer les écoles privées, d’imposer de nouvelles taxes aux propriétaires et de créer un nouveau droit à l’enseignement supérieur. Résultat : même les classes populaires ont été effrayées et ont rejeté le socialisme de Corbyn. Les conservateurs ont gagné six points chez les ouvriers et les travaillistes en ont perdu 14. Le transfert des voix ouvrières en faveur du parti conservateur n’a pas d’équivalent depuis l’élection de Margaret Thatcher qui a d’ailleurs bénéficié, à chaque fois, de plus du tiers du vote ouvrier. Le Financial Time écrit même qu’il s’agit d’une « vague ouvrière » en faveur des conservateurs.

    Il faut souligner la leçon de démocratie donnée par les Britanniques

    Malgré les débats très houleux autour du Brexit depuis juin 2016, il n’y a eu ni débordements, ni chars dans les rues, ni gilets jaunes ou rouges, ni blocage du pays, ni dégradations et violences en plein centre de Londres. Un choix clair contre le socialisme, qui n’a pas mis le pays cul par-dessus tête. Bravo ! Et quel exemple pour nous !

    A quand le tour de la France ? Pour l' instant hélas aucun politique français n' a la carrure d'un Johnson ! ...

     

    Ceci étant, « Les événements que nous connaissons, suite au référendum du Brexit, ne reposent pas sur un idéal de défense des intérêts du peuple anglais mais sur une stratégie de réajustement et de réglage des intérêts politico-financiers d’une caste oligarchique dont la City, en liaison avec la très opaque BRI, est la figure de proue » écrivait déjà en 2016 le docteur en science politique et essayiste, Pierre Hilard...

     

  • Triste record:la France est championne du monde pour le nombre de jours de grèves !

    Et tous ces syndicats, partenaires sociaux ?
    Non, usurpateurs de légitimité !

     

    Au nom du « dialogue social », les gouvernements français, de gauche et de droite, démocratiquement élus, n’ont cessé de répéter qu’ils allaient laisser les partenaires sociaux s’entendre pour trouver des solutions à telle ou telle crise ou pour faire avancer une réforme. Nouvel épisode aujourd’hui : le Premier ministre invite ces partenaires à poursuivre les négociations et trouver des solutions. Or, ce fameux « dialogue social » n’est qu’une vaste mascarade. C’est plutôt un monologue, voire un soliloque, social. Les syndicats, dans leur grande majorité, resservent les mêmes discours sur les prétendus « acquis sociaux » et refusent toute réforme, aussi timide soit-elle. Hors de question de céder. Une nouvelle fois, ils recourent aux grèves et bloquent un pays entier.

    Cette mascarade est bien visible dans les chiffres qui nous offrent un nouveau record du monde, celui des jours de grève : 118 par an pour 1 000 salariés !

    La situation est d’autant plus ubuesque que ces mêmes syndicats ne représentent personne. Seul 1 Français sur 10 est syndiqué. Et où le trouve-t-on surtout, ce Français ? Dans les entreprises publiques ... Dans les entreprises privées, le taux d’abstention lors des élections syndicales dépasse 90%. Ce qui nous amène à une autre situation ubuesque : les Français sont contraints de financer ces organismes, qu’ils n’ont pourtant pas choisis et qui les laissent dubitatifs. La loi les oblige à amputer leur salaire d’une cotisation qui alimente grassement les caisses des syndicats : plus de 85 millions d’euros par an !

    Non contents de vivre sur le dos d’une masse de travailleurs qui n’en peuvent mais, ils transforment notre existence en cauchemar. Ils nous empêchent de circuler, d’aller travailler, de partir en vacances ! Ils coûtent très cher aux Français qui doivent payer des nounous, prendre des jours de congé non prévus, louer des voitures, fermer boutique, annuler des voyages... Au nom de la solidarité, disent-ils.

    Sortons la tête de ce chaos absurde et regardons ailleurs. Dans nombre de pays, les syndicats, même très représentatifs comme en Scandinavie, ne sont pas associés aux grandes décisions politiques et économiques. Lors de la réforme des retraites de 1993 en Suède, dont la population est syndiquée à plus de 70 %, ils ont été laissés à la porte. Ce sont les politiques et les experts qui ont fait le travail ; sans « partenaires sociaux », sans même de « dialogue social », parfaits prétextes chez nous pour ne rien faire ou brouiller le message d’une réforme. Comme cette histoire de « pénibilité », autre exception française, un concept inconnu hors de nos frontières lorsqu’il s’agit de la retraite. Dans bien d’autres pays, la pénibilité d’un métier est directement prise en compte, tout au long de la carrière : meilleur salaire, primes, jours de repos plus nombreux. En France, la notion de « pénibilité » a été lancée par les syndicats comme un rempart pour sanctuariser les privilèges des agents publics, en particulier à la RATP et à la SNCF. Tout le monde est tombé dans le piège, la droite comme la gauche, et il sera très difficile d’en sortir.

    Personne n’a de certitude sur la manière dont la grève actuelle se terminera. Déjà, le discours du gouvernement est devenu plus ambigu et les concessions de plus en plus nombreuses. Une chose est certaine en revanche : tant que l’on continuera à utiliser avec révérence ces concepts idéologiques de « partenaires sociaux « et de « dialogue social », la France restera entre les mains des syndicats usurpateurs.