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  • Le bilan déjà catastrophique de Macron .

     

    DEPUIS SON ÉLECTION les gazettes et la "médiacratie" ne reculent devant aucun dithyrambe pour qualifier l’action et les premiers pas du président Macron! ...

    Que l’homme ait fait jusque-là preuve d’habileté, qu’il se montre pour le moment supérieur à ses immédiats prédécesseurs Hollande et Sarkozy dans la gestion de son image et de ses discours, dans ses relations avec la presse voire dans l’utilisation des media audiovisuels, cela ne fait guère de doute.

    Pour autant, si l’on ne s’arrête pas aux apparences et que l’on essaye d’aller au fond des choses, on ne voit pas en quoi la politique que mène le nouveau chef de l’Etat est différente sur l’essentiel de celle conduite ces dernières décennies.

    Comme ses prédécesseurs, Macron est européiste, mondialiste, cosmopolite, sioniste, libéral et libertaire.

    Il n’est que d’analyser sa politique d’immigration pour s’en persuader. Dans son discours à Calais, il feint une certaine fermeté en disant que la France ne peut plus accepter la constitution de nouvelles jungles mais en même temps il insiste sur sa politique d’humanité, défend le principe du droit d’asile (qui n’est d’ailleurs pas un droit, mais une coutume et qui fonctionne aujourd’hui comme un prétexte pour nous envahir, nous submerger et nous remplacer) et annonce des sanctions plus sévères et plus rapides contre les policiers qui manqueraient d’égards envers les migrants.

    Ce qui est un comble : il faut veiller à protéger par des mesures exceptionnelles des personnes qui se trouvent dans notre pays en situation irrégulière, qui sont donc des délinquants et qui de surcroît troublent l’ordre public avec la constitution de jungles, lieux de tous les trafics et qui font vivre aux riverains un véritable enfer.

    On parle beaucoup de Calais qui est bien sûr un cas emblématique mais c’est partout en France que l’on loge des migrants, souvent dans des lieux superbes. Ainsi à Nantes le magnifique château du Tertre a été réquisitionné fin novembre par l’extrême gauche, après l’occupation de l’ancienne école des Beaux-Arts, pour loger des migrants en situation illégale. A quelques centaines de mètres de là, l’extrême gauche a également réquisitionné dix salles de cours de la faculté pour loger des migrants. Et l’université de Nantes s’est engagée à payer à partir de février 2018 le CROUS pour ces migrants. Comme le remarquait courageusement un jeune étudiant indigné dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux : « Quand on est étudiant et lorsqu’on décide d’être logé par le CROUS, il faut débourser 350 euros pour treize mètres carrés, on se tue à la tâche pour financer nos études et dans le même temps on loge gratuitement des personnes en situation illégale. Comment peut-on accorder des droits à des personnes violant la loi française ? Allez expliquer aux étudiants qui triment tous les soirs pour se loger, pour financer leurs études qu’à côté de cela il y a des personnes qui sont logées aux frais du contribuable alors qu’elles sont en situation illégale. »

     

    LEUR RÉGIME qui est le règne du désordre, de la chienlit et du chaos promeut, encourage toutes les illégalités !

    Sauf bien sûr quand il s’agit des automobilistes, souffre-douleur de l’Etat, ou lorsque l’on défend publiquement des vérités interdites, en histoire, en politique, etc. La décision des pouvoirs publics de renoncer à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, quel que soit ce que l’on pense par ailleurs de l’opportunité ou non de ce projet vieux de cinquante ans et qui déchaîne les passions, peut également s’analyser comme une victoire des zadistes qui se sont réjouis ouvertement de l’abandon du projet. Encore une fois, comme dans le cas des migrants, on cède à l’extrême gauche. Voilà que depuis des années des militants d’extrême gauche occupent en toute illégalité des terres agricoles, bloquant des routes départementales, se croyant tout permis, et non seulement on ne les a pas expulsés jusque-là mais on cède à leurs revendications. 

    Imagine-t-on qu’un groupe dit d’extrême droite investisse des lieux laissés à l’abandon, interdise l’accès à certaines routes, s’installe et vive en communauté et refuse catégoriquement de partir, le tollé serait général et les forces de l’ordre ne tarderaient pas à déloger manu militari les occupants à la demande expresse des pouvoirs publics qui se feraient fort de refuser que des « milices fascistes » fassent la loi dans le pays.

    Mais quand il s’agit de l’extrême gauche, qui ne répugne pas à la violence — car il n’est que les imbéciles pour croire que la gauche est par essence pacifique et non violente, rappelons d’ailleurs qu’en France toutes les guerres au XXe siècle ont été déclarées par des gouvernements et des majorités de gauche, de la Première Guerre mondiale en 1914 à la guerre du Golfe en 1991 ! —, tout à coup les pouvoirs publics se montrent d’une faiblesse qui confine à la complicité active. 

     

    NON SEULEMENT cette décision est objectivement une victoire des zadistes mais elle s’assoit cyniquement sur le résultat pourtant très clair d’un référendum. Les habitants de Loire-Atlantique consultés par voie référendaire et qui étaient les premiers concernés par ce projet d’aéroport s’étaient majoritairement déclarés en sa faveur. Or, on n’en tient aucun compte. Pire, on fait le contraire de ce qu’ils souhaitaient en majorité.

    Curieuse conception de la démocratie et du respect du suffrage universel de la part de gens n’ayant que le mot de démocratie à la bouche et donnant des leçons au monde entier, se permettant de contester avec condescendance les résultats d’élections à l’international, notamment en Russie !

    Comme pour le “non” pourtant massif des Français à la constitution européenne le 29 mai 2005, et qui a été totalement bafoué, puisque Sarkozy a fait voter en 2008 par le Parlement le traité de Lisbonne qui reprenait les principales dispositions du traité constitutionnel rejeté par nos compatriotes, on fait exactement le contraire de ce que la majorité des électeurs souhaitait. Si c’était pour agir de la sorte, il eût mieux valu ne pas organiser de référendum. 

    Que d’argent et d’énergie dépensés pour rien, non seulement pour l’organisation de la consultation référendaire, finalement tournée en dérision, mais surtout pour l’indemnisation qui s’annonce colossale du groupe Vinci qui était chargé de la construction du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une somme faramineuse qui sera payée par les contribuables alors même que le pays croule sous la dette et les déficits. Leur République est vraiment le règne de la gabegie et de l’irresponsabilité. On jette l’argent public par les fenêtres, pas celui des politiciens, rassurez-vous, mais celui de la nation. 

    Car de deux choses l’une : ou bien le projet était mauvais dès le départ et il ne fallait pas alors s’engager auprès de Vinci, et se laisser aller à tant de dépenses qui sont totalement perdues aujourd’hui, soit le projet était viable (et a priori  il semble, à en croire la nette majorité des habitants et des élus locaux qui sont favorables à ce projet depuis longtemps, qu’il l’était), et dans ce cas il fallait tenir ses engagements, expulser les zadistes, respecter les résultats du référendum et construire l’aéroport. 

     

    AU NOM d’une conception fondamentaliste et arriérée de l’écologie, il ne faudrait plus aujourd’hui construire de routes et d’autoroutes, ni de voies ferrées ni de TGV ni d’aéroports, cela confine au grotesque et porte atteinte à l’intérêt national, au bien commun. Dans la même logique, au nom de la souffrance animale, subitement il ne faudrait plus manger de viande, refuser de déguster du foie gras et de chasser, ce que nos aïeux ont pourtant fait sans problème de conscience pendant des siècles, et se nourrir seulement d’herbes comme de vulgaires ruminants ! Si certains frémissent d’horreur à l’idée de manger un gigot, un chapon ou un chevreuil (ils ne savent pas ce qu’ils manquent, les malheureux !), grand bien leur fasse, mais qu’ils ne culpabilisent pas les autres et qu’ils nous laissent en paix. On doit déjà faire face à la multiplicité des boucheries halal où l’on ne vend pas de porc, de grâce, que l’on n’achève pas de détruire nos délicieuses traditions culinaires au nom de grands principes éminemment contestables.

    D’autant qu’en général ceux qui défaillent devant le gavage des oies sont totalement indifférents au sort des millions de bébés à naître avortés, démembrés, jetés à la poubelle et à celui des vieillards euthanasiés dans le silence des hôpitaux de la mort. 

     

    Notre monde marche vraiment sur la tête et il ne faut pas compter sur Macron, l’homme de la bien-pensance et du conformisme dans tous les domaines, pour le remettre à l’endroit !

     

     

  • Démographie en France : une catastrophe nationale.

     

    Périodiquement, les media nous informent que la natalité en France a enregistré une baisse inquiétante : en 2017, celle-ci a été de moins 14 000. En tout, 785 000 bébés sont nés, soit le plus bas niveau depuis 1999 . Ce qui n’a pas empêché la population de notre pays d’atteindre, au 1er janvier 2018, 265 000 habitants de plus que l’année précédente et de compter désormais 66 991 000 d’habitants. Cette croissance serait due essentiellement à l’excédent des naissances par rapport aux décès. À +198 000, ce solde naturel est cependant le plus faible depuis quarante ans ans, même s’il reste le principal moteur de la croissance démographique, devant le solde migratoire (+67 000). 

     

    CATASTROPHE NATIONALE

     

    Faut-il en déduire que tout va à peu près bien en France ? Hélas, il faut ajouter immédiatement que l’on enregistre une réduction de la fécondité pour la deuxième année consécutive, à 1,93 enfant par femme contre 1,96 en 2015 et 2 en 2014, après huit années de relative stabilité, selon l’INSEE.

    On sait qu’il faudrait que le taux soit de 2,1 enfants par femme pour seulement renouveler les générations…

    La catastrophe nationale engendrée par la loi Veil du 17 janvier 1975 continue d’aboutir au sacrifice de 250 000 enfants par an.

    En 2014, selon l’Institut des études démographiques (INED), on enregistrait 27,1 avortements pour cent naissances vivantes, soit un avortement toutes les deux minutes et demie ! Ce qui signifie que, pratiquement, le quart de chaque génération est mis à mort chaque année, ce qui se compte, depuis quarante ans que cela dure, par millions de Français !

    La pratique toujours plus encouragée de la contraception et du préservatif n’a nullement freiné le recours à ce que l’on appelle avec une fausse pudeur « l’interruption volontaire de grossesse ». Rien d’étonnant : tout ce qui habitue les couples mariés ou éphémères à éviter de donner la vie les conduit un jour ou l’autre à l’avortement…

    Certes, tous ces bébés ne seraient peut-être pas parvenus à l’âge adulte, mais il est effarant de songer à la foule de plusieurs millions d’hommes et de femmes de moins de quarante ans qui manquent aujourd’hui à la France, sans qu’elle n’ait connu ni guerre ni famine.

     

    FAIBLESSE DÉMOGRAPHIQUE = INDÉPENDANCE NATIONALE EN CAUSE

     

    Il faut rappeler que la faiblesse démographique d’une nation ne saurait s’accompagner d’une politique extérieure bienfaisante ni d’un effort d’indépendance nationale. À la veille de la Révolution dite française, notre pays était le plus peuplé d’Europe et, dans le monde, quatre hommes parlaient français pour un qui parlait anglais ; cent cinquante ans plus tard, en 1939, un homme parlait français pour quatre parlant anglais. La France avait vu sa fécondité baisser avant les autres pays européens, signe que le cataclysme de 1789 avait été perçu dans toutes les couches de la population comme une période de désespoir.

    Depuis lors, les femmes françaises n’eurent plus assez d’enfants pour assurer le remplacement numérique des générations. Ainsi s’explique, en tenant compte des pertes causées par les guerres de la Révolution et de l’Empire, puis par la guerre de 1870 et par la guerre de 1914-1918, le fait qu’en dépit d’une forte immigration, la France ait dû se contenter d’une population stagnante jusqu’en 1939. Cette année-là, les mesures prises à la veille de la guerre de 1939-40, ensuite la politique familiale mise à l’honneur par le gouvernement du maréchal Pétain, permirent à la France de connaître pendant trente ans un taux de fécondité excédant nettement le taux de renouvellement des générations.

    Mais survint, en 1967, la loi Neuwirth dépénalisant la pilule contraceptive, suivie en 1975 de la légalisation de l’avortement qui a entraîné depuis quarante-trois ans le génocide de près de dix millions d’enfants à naître, environ 250 000 par an.

    Aujourd’hui, alors que l’hécatombe continue, tout concourt à susciter l’individualisme, le matérialisme, l’hédonisme, la dissociation de la sexualité et de la procréation. On voit de plus en plus de couples sans enfant ou qui se marient tard afin de « bien jouir de la vie », on voit aussi de plus en plus d’enfants uniques élevés comme des produits de luxe plus que comme des hommes, on voit aussi de plus en plus de vieux vivant seuls et dont nul ne sait qui paiera les retraites.

    Quant au gouvernement de la République, que fait-il en faveur de la famille ?

    Le bilan est pratiquement nul : allocations familiales distribuées avec parcimonie et même fiscalisées (ce qui revient à taxer les bébés), mises sous condition de ressources, baisse du quotient familial, système d’aides aux familles incitant les mères à travailler hors de chez elles au lieu d’élever elles-mêmes leur progéniture, législation poussant toujours plus à l’instabilité des ménages (divorce à la carte), normalisant le concubinage, voire les liaisons homosexuelles…

     

    Avec cela, la France ne renouvelle plus sa population en dépit d’une folle politique d’immigration et de naturalisations à outrance !…

     

  • La "dette" : leçons économiques et budgétaires des pays membres de l’UE à la France ! ...

     

     

    La nouvelle est tombée le 1er janvier 2018, venant de la Fédération allemande des contribuables : la dette allemande recule de 78€ par seconde. Ce résultat est le fruit de réformes structurelles et d’une culture budgétaire dont la France devrait prendre de sérieuses leçons.

    Dettes de la France et de l Allemagne

     Le gouvernement allemand a remanié depuis 2014 ses priorités budgétaires mais a également réduit son poids sur les contribuables. En conséquence, l’Allemagne a moins de fonctionnaires, une fiscalité moins spoliatrice et un niveau de dépenses sociales plus faible qu’en France.

    Ainsi, la dette de la France est, au sens de Maastricht, de 98,1% du PIB au dernier trimestre 2017, soit de 32 000 € par habitant, contre 68,1% pour l’Allemagne, ou 23 800 € par habitant. L’écart est conséquent : 30 pts de PIB. Le graphique ci-dessous montre que la dette brute a presque quintuplé en France entre 1978 et 2016 pour passer de 21,2% à 96,3%. En ce qui concerne l’Allemagne (courbe en rouge), la dette a gagné 30 pts de PIB entre 1995 (année la plus ancienne disponible) et 2011 mais qu’elle en a perdu 20 en seulement quatre ans, entre 2012 et 2016.

    Evolution des dettes brutes (sens de Maastricht) des administrations publiques APU de 1978 à 2016 (% du PIB)

    Evolution des dettes brutes (sens de Maastricht) des administrations publiques APU de 1978 à 2016 (% du PIB)

    Source : France : comptes nationaux annuels base 2010 recensés par l’INSEE. Allemagne : statistiques Eurostat.

    Que se passe-t-il dans les autres pays de l’Union européenne ? Observons leurs résultats en matière de gestion de déficit et de dette.

     

    En points de PIB, la France est le 7e pays le plus endetté de l’Union européenne, pas loin des quatre qui ont dû recourir à l’aide financière de l’UE : la Grèce (179 pts de PIB), le Portugal (130 pts de PIB), Chypre (108 pts de PIB) et l’Espagne (99 pts de PIB).

    La France est également l’un des pays dont la dette évolue le plus à la hausse entre 2015 et 2016 (+0,7 pts du PIB) comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous.

    Variation de la dette publique entre 2015 et 2016 en EU (en point de PIB)

    Variation de la dette publique entre 2015 et 2016 en EU (en point de PIB)

    Source : données des perspectives de la Cour des comptes et des statistiques sur les finances publiques d’Eurostat.

    Déficits ?

    Malheureusement, ce n’est guère mieux. La France a moins réduit son déficit en 2016 (-0,2 pt) que l’ensemble des pays de l’UE (-0,7 pt). Notre pays est désormais l’un des derniers, avec l’Espagne qui a le déficit le plus élevé de l’UE, à ne pas respecter la règle des 3 pts de PIB fixé par le traité de Maastricht. Quant à l’Allemagne, elle réalise depuis 2014 des soldes budgétaires excédentaires croissants. Et les Pays-Bas ont réduit leur déficit de 2,5 pts de PIB, ils ont désormais un solde positif.

    Soldes publics en 2015 et 2016 en UE (en points de PIB)

    Soldes publics en 2015 et 2016 en UE (en points de PIB)

    Source : données des perspectives de la Cour des comptes et des statistiques sur les finances publiques d’Eurostat.

     

    Nos voisins européens ont bien compris que leurs déficits élevés alourdissaient leur dette et ont entamé des réformes de l’Etat et de libéralisation de l’économie.

    La France est un mauvais élève dans ces matières-là pour au moins trois raisons :


    • tout d’abord un manque de courage politique pour mener d’un bout à l’autre une réforme, certes difficile, mais nécessaire. Mieux vaut être insincère dans ses prévisions que de faire face aux coalitions dans la rue !
    • par conséquent, la France ne sait réduire ses déficits qu’en augmentant les impôts. Par exemple en 2011, la Cour des comptes a relevé une réduction importante du déficit de -1,7 pts du PIB, mais au prix de « très importantes mesures de hausse des prélèvements obligatoires ».
    • le déficit est surtout structurel. Il est de 2,5 pts de PIB en 2016 pour un déficit effectif de 3,4 pts de PIB. Ainsi, spolier dans ce sens les entreprises et les particuliers ne peut avoir pour effet qu’une résorption lente du déficit car la croissance sera faible (comme on le voit aujourd’hui).

    Cela a bien entendu des conséquences. La Commission européenne de mai 2017 relevait que le solde public conjoncturel de la France se serait ainsi creusé de 0,1 pt de PIB par an en moyenne au cours des cinq dernières années. Ce même solde public est stable partout dans l’Union européenne. Depuis 2002, la France a passé 12 ans sous la surveillance de la Commission européenne pour déficit excessif, la Grèce 11 ans, l’Allemagne 7 ans, la Belgique 5 ans et la Suède n’y a jamais été.

    Nombre d’années passées en procédure pour déficit excessif (PDE) depuis 2002

    Nombre d'années passées en procédure pour déficit excessif (PDE) depuis 2002

    Source : données des perspectives de la Cour des comptes et des statistiques sur les finances publiques d’Eurostat.

    Enfin, la France a continuellement augmenté le montant de sa dette et a creusé un écart de 7 pts de PIB avec la moyenne de la zone euro. Cet écart l’empêche de bénéficier de conditions d’emprunt aussi favorables que l’Allemagne.

    Sur ce point, la Cour des comptes a signalé des irrégularités dans les montants des primes à l’émission que l’Agence France Trésor -AFT- (service qui place la dette de la France sur les marchés financiers) a perçue en 2015 (22,7Mds d’€) et 2016 (20,6Mds d’€). L’AFT a réémis depuis 2015 une grande quantité d’émissions anciennes d’une dizaine d’années tout en conservant les anciens taux de marché plus élevés que ceux des souches émises aujourd’hui. Les investisseurs achètent donc des titres émis à un prix supérieur à leur valeur nominale et la dette semble alors ne pas augmenter autant que prévu. Cet artifice fait croire à un désendettement mais augmente les coûts de la dette.

    Conclusion

    La France aurait la capacité de réformer l’Etat, de réduire son déficit en respectant la règle de l’équilibre budgétaire et de réduire le montant de sa dette. Cependant ses dépenses ne seront pas stabilisées pour 2018 d’après la Cour des comptes qui cible en outre « la progression continue de la masse salariale publique » et des dépenses de retraites. La plus grosse réforme sera donc d’abord celle de la culture de l’ "Etat providence" ...