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  • Quand Joël Labruyère, le gourou des Brigandes, voulait héberger des migrants à son domicile et les faire naturaliser ! ​

     

     Les media de masse assurent une grande publicité à ce groupe en le qualifiant d’“identitaire” et en se gardant bien d’en révéler le caractère sectaire, gnostique, ésotérique, délirant et en évitant de parler du gourou Labruyère, de son passé, de sa vision du monde et de son Royaume elfique.

    Cependant, puisqu’ayant été démasquées par RIVAROL, les Brigandes n’osent plus à présent se faire passer pour des catholiques traditionalistes, elles investissent exclusivement le créneau identitaire. 

    Le gourou de leur secte, qui écrit et compose seul toutes les chansons, du propre aveu des Brigandes, et contrairement à ce qu’elles disaient mensongèrement naguère dans des interviews à TV Libertés et Meta TV où elles faisaient croire à un travail de groupe, n’est nullement patriote, nullement nationaliste. Il pourrait suffire de montrer que pendant près de 20 ans, Joël Labruyère a publié une revue ésotérique bimestrielle fournie (une cinquantaine de pages) qui a plusieurs fois changé de nom (Motus, Undercover, Vitriol, Abraxas) sans jamais aborder la question de l’islam, et une fois seulement celle de l’immigration. Etait-il alors soralien sans le savoir ? Nullement, quand on voit tous les articles qu’il a consacrés à la Merkabah (cabale juive, le terme a été repris par Israël comme nom de ses chars d’assaut). 

    Mais encore plus probante est son attitude concernant les immigrés.

    Le 22 septembre 2015, alors que le cap du million de migrants arrivés en Europe est franchi, Joël Labruyère a été pris d’une envie subite d’accueillir une famille de réfugiés, dans le but de faciliter leur naturalisation ! Voici le courriel qu’il écrivait alors au gérant de la SCI et qui ne souffre aucune ambiguïté :

    « En fonction des principes pour l’accueil de réfugiés, établis par l’association CALM — Comme A La Maison — (surface disponible, école et administration à proximité, etc.) et avec la participation de la municipalité d’Arrens-Marsous, je me propose de loger une famille de migrants dès le mois d’octobre dans mon appartement de la Résidence Pic du Midi, 61 route du Soulor. Quant à votre volonté de résilier mon bail, veuillez m’informer de vos dispositions définitives afin que j’accueille ces personnes dans les meilleures conditions, dès le mois d’octobre. En effet, je dois m’équiper, ce qui engage des frais et une obligation de conserver mon bail jusqu’à sa limite, en espérant qu’il sera reconduit, pour la sécurité de ces personnes, leur adaptation sociale et leur naturalisation (1 couple et 1 enfant). » (voir ci-contre).

    Un peu facile ensuite de faire chanter aux membres de sa secte « C’est le temps du Grand Remplacement » « Foutez le camp » ou « Je suis fasciste » ! Ou n’était-ce que pour ne pas être expulsé des locaux qu’il occupait ? Opportunisme, quand tu nous tiens !

    Précisons qu’avant de prendre le nom de “Brigandes”, la secte se nommait « La Nation Libre » et « Le Royaume elfique ». Antoine Duvivier, secrétaire du groupe, ne renie guère ce passé. Or il ne s’agit pas là de France libre, mais d’une Nation libre de tout Etat, de toute race, et même de toute organisation terrestre, voire de toute appartenance à l’humanité puisqu’il s’agit d’un royaume composée d’elfes, de membres élus adoptant des prénoms elfiques et méprisant toute l’humanité (« nous rejetons la politique, l’identification aux races et aux nations terrestres »  une secte au-dessus de la masse des humains en somme. Ce qui explique pourquoi leur égérie, la Reine du Royaume elfique, avant l’actuelle meneuse Marianne Mourgeon, était rwandaise, pourquoi leur sponsor principal est congolais, et pourquoi ils ont soutenu un festival de poésie africaine — et non occitane. Rien de nationaliste, identitaire et francophile dans tout cela ! 

    Ajoutons que parmi tous les anciens collaborateurs des revues successives de Joël Labruyère, aucun ne fait partie de la mouvance nationale : Christian Cotten, Frédéric Morin, Dr Dietrich, Nenki, Claude Traks… D’ailleurs Labruyère n’a jamais fait partie d’aucune organisation francophile que ce soit, ni même bretonne, alsacienne, catalane, flamande, etc. ; qu’il s’agisse de parti politique, d’association, ou de groupuscule quel qu’il soit. Le plus grotesque étant quand il fait monter sur scène un des gamins qu’il manipule pour lui faire traiter de “gauchistes” d’anciens membres de sa secte qui, après l’avoir adulé, en ont eu assez de se faire humilier…

    Il ne faut pas se laisser berner par les beaux yeux des Brigandes. Comme tout gourou qui se respecte, Joël Labruyère cherche un financement. Son précédent public cible, « conspiro-secto-new-age », était numériquement trop petit pour lui assurer reconnaissance sociale, prestige et revenus, même s’il y a trouvé son compte au début. Son nouveau positionnement idéologique identitaire n’est donc guère que de l’opportunisme commercial. Beaucoup d’adeptes l’ayant quitté, la SCI Elfica (en référence au Royaume elfique) ayant été dissoute en 2016, du fait de violents désaccords financiers et humains entre membres de la secte, Labruyère, pour se refaire une santé, a brûlé sa dernière cartouche, mettant en avant les derniers éléments qui restaient dans son groupe, les plus endurcis, les plus fanatisés, ceux vivant avec lui dans une communauté fermée et obéissant de manière absolue à tous ses ordres (le règlement intérieur de Nova Polis imprimé en 2012 et diffusé aux candidats désireux de rejoindre le Royaume elfique exige une « soumission absolue » à Eliohé, alias Joël Labruyère).

    Le gourou a eu l’habileté de mettre en avant le joli minois des Brigandes (comment le grand public pourrait-il imaginer que se cache une secte noire derrière les sourires de ces jeunes femmes dressées pour obéir inconditionnellement au gourou ?), de leur faire chanter certaines chansons apparemment identitaires tout en développant ses obsessions (le combat contre les jésuites c’est-à-dire en réalité contre le catholicisme, la réhabilitation de Caïn, Labruyère est en effet grand prêtre du Caïn Ordo Draconis, de l’empaleur Vlad Tepes, d’une « maçonnerie blanche », etc.) et tout en cherchant à recruter et à infiltrer et noyauter la droite nationale.

    Il est triste de constater que la naïveté des uns et l’aveuglement volontaire des autres aient permis jusque-là à cette entreprise subversive de prospérer !

     

     

  • Macron séme le chaos et menace nos dernières libertés !

     

     

    RIEN POUR L’HEURE ne semble atteindre le chef de l’Etat. Alors que huit mois après leur installation à l’Elysée, Nicolas Sarkozy et François Hollande connaissaient déjà l’impopularité, il n’en va pas de même pour Emmanuel Macron qui semble jouir actuellement d’une forte cote de confiance au point que, si des élections avaient lieu en ce moment, il serait sûrement réélu confortablement. Il est vrai que l’homme ne manque pas d’habileté, s’essayant à redonner du lustre à la fonction présidentielle, ne commettant pas l’erreur d’afficher trop ouvertement une certaine connivence avec les journalistes ni de se laisser aller avec eux à des confidences qui reviennent ensuite en boomerang, et contrairement à ses prédécesseurs immédiats, il bénéficie d’une conjoncture globalement plus favorable : la croissance redémarre, même si c’est de façon plutôt timide, le chômage tend enfin à reculer, même si la baisse reste modeste, et ses adversaires sont tous au fond du trou.

    Le Parti socialiste qui vient de vendre son siège historique rue de Solferino est sans chef, sans boussole et sans programme, les Républicains, malgré l’élection à leur tête de Laurent Wauquiez, peinent à exister, le sémillant Macron séduisant une partie de leurs troupes, notamment leur clientèle aisée, tant il est vrai que le macronisme assure la jonction entre les bourgeoisies de gauche et les bourgeoisies de droite. Des électeurs ayant toujours voté pour la droite parlementaire nous avouaient ainsi récemment qu’ils étaient séduits par le style et les premiers pas du gendre idéal qu’est à leurs yeux Macron : il a fortement réduit le périmètre de l’ISF, veut alléger les charges sociales, fait davantage président que Sarkozy et Hollande, bref ces électeurs conservateurs, se disant clairement de droite, ont actuellement les yeux de Chimène pour le compagnon de Brigitte.

    Mélenchon, quant à lui, ne parvient pas à progresser. Le Parti communiste, déjà très affaibli, ne peut non plus profiter de la situation, les Jeunesses communistes étant mises en causes pour des affaires de harcèlement sexuel, pendant de ce qui s’est passé dans le Mouvement des Jeunesses socialistes. Quant au Front national, il est parfaitement inaudible, criblé de dettes, décrédibilisé, et surtout sans capitaine pour donner la direction. Marine Le Pen a confirmé le 7 janvier dans l’Orne qu’elle voulait absolument changer l’appellation du parti lors du congrès de Lille les 10 et 11 mars car, affirme-t-elle sans rire, « le FN doit changer de nom pour être perçu comme un parti de gouvernement ». Vu le débat catastrophique du 3 mai et l’incompétence notoire qu’elle ne cesse de manifester, on ne voit pas comment un parti dirigé par elle, quels qu’en soient le nom, le logo et les statuts, pourrait apparaître aux yeux du grand public comme un mouvement apte à gouverner le pays.

     

    C’EST DIRE que Macron semble avoir une autoroute devant lui pour mener à bien la politique qu’il entend mener, ou plutôt que les cénacles mondialistes lui demandent de conduire.

    Macron est populaire, du moins pour le moment, alors même qu’aucun des grands problèmes qui menacent le pays de mort et de faillite n’ont été réglés, n’ont même trouvé le moindre commencement de solution.

    Jamais autant de voitures n’ont été brûlées que lors de la Saint-Sylvestre (plus de mille !). Les forces de l’ordre sont plus que jamais agressées et violentées. Rappel de quelques faits qui sont très loin d’être exhaustifs : deux policiers ont été blessés à Argenteuil (Val-d’Oise) lors d’une intervention le jour de l’Epiphanie. Encore une fois, un simple contrôle a dégénéré : les forces de l’ordre sont intervenues en avisant une voiture en stationnement, dans laquelle se trouvaient trois personnes dont les noms n’ont pas été communiqués. Percevant une forte odeur de cannabis flottant dans l’automobile, la brigade de quatre policiers décide d’opérer une palpation sur les individus ; celle-ci permet de découvrir de nombreuses petites poches plastiques vides et une balance, ne laissant guère de doutes quant aux activités des délinquants. C’est à ce moment-là que l’intervention tourne mal. Les individus, scandalisés par les prétentions des policiers à circonscrire leur petit commerce, se rebellent avec violence. Un échange de coups suit, laissant deux policiers blessés. Une jeune gardienne de la paix se voit prescrire quarante-deux jours d’arrêt de travail, ayant entre autres une blessure très sérieuse à l’œil. L’un de ses collègues aura lui un arrêt de dix jours. C’est alors que des “jeunes” sortant les uns après les autres des alentours se regroupent, jusqu’à former un groupe de 30 à 40 personnes menaçantes, nous apprend-on. Cette technique d’encerclement est désormais usuelle chez les petites frappes. Les nombreux renforts envoyés rapidement sur place empêchent in extremis la situation de dégénérer. Quatre individus, dont les trois ayant tenté d’échapper au contrôle et un autre qui avait essayé de s’interposer, seront placés en garde à vue.

    Ce fait divers fait suite au fameux lynchage du Nouvel An, dont les images diffusées en boucle sur les réseaux sociaux, en ont refroidi plus d’un : dans la nuit du réveillon en effet, deux policiers dont une femme ont été en effet roués de coups par des hordes de Subsahariens (on possède les images, aussi devient-il compliqué de suggérer une bande de blondinets excités) alors qu’ils tentaient de contenir une rixe à Champigny dans le Val-de-Marne. L’officier s’est vu prescrire huit jours d’ITT, sa collègue sept.

    La succession quasi quotidienne d’agressions de policiers intrigue. Comment est-ce possible ? Il y a une explication double : d’abord les délinquants ne sont dans les faits pas punis et ressortent le jour même sous les vivats de leurs proches, et d’autre part les policiers ont l’interdiction de faire usage de leur arme, sauf après avoir essuyé une salve de tirs nourris. En quelque sorte, le policier ou le gendarme doit attendre d’être blessé ou tué avant de songer à sortir de manière règlementaire son revolver. Les syndicats de police ne cessent de protester à ce sujet, en vain, et le cancer de Collomb se contente de lamentations télévisées. A noter que dans de très nombreux pays la police est respectée précisément parce qu’elle n’est pas émasculée par des principes douteux favorables aux coupe-jarrets. La suite de cette double politique est connue : il y a dorénavant en France deux cent zones de non-droit répertoriées, où des bandes ethniques règnent en maîtres en terrorisant la population sans être jamais inquiétés.

     

    MAIS SI le pouvoir est volontairement faible avec les vrais délinquants, il est impitoyable avec les honnêtes citoyens. Il persécute toujours plus les automobilistes, vaches à lait et souffre-douleur de l’Etat, l’exécutif envisageant de baisser la vitesse maximale autorisée hors agglomérations de 90 à 80 km/h, ce qui est grotesque. A ce rythme, il deviendra bientôt plus rapide de se déplacer en vélo ou en mobylette ! Et surtout Macron a annoncé, lors de ses vœux, une nouvelle loi liberticide dont nous parle Hannibal dans sa chronique et qui s’ajoute à un arsenal répressif déjà exorbitant (lois Pleven, Gayssot, Lellouche, Perben). Prétextant lutter contre les fausses nouvelles, Macron, homme-lige de l’oligarchie, entend graver dans le marbre des vérités officielles et faire taire toute dissidence véritable.

    Les sanctions pourraient en effet être lourdes et rapides : « En cas de propagation d’une fausse nouvelle (mais qui va définir, et au nom de quelle autorité, de quelle infaillibilité, ce qu’est ou ce que n’est pas une fausse nouvelle ?), il sera possible de saisir le juge au travers d’une nouvelle action en référé qui permettra, le cas échéant, de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur, voire de bloquer l’accès au site Internet. Le CSA pourra lutter contre toute tentative de déstabilisation par les services contrôlés ou influencés par des États étrangers. » Ce qui pourra passer par « la suspension ou l’annulation de leurs conventions avec le régulateur ». Derrière son sourire d’homme affable et courtois, affectant de dialoguer poliment avec ses contradicteurs et de les respecter profondément, Macron est un tueur. Le tueur de la liberté et des vérités dissidentes. A quand un Ministère de la Vérité, ou Miniver, comme dans le prémonitoire 1984 de George Orwell ? ...

     

     

  • Amoris laetitia : trois évêques du Kazakhstan rappellent l’indissolubilité du mariage et l’impossibilité d’accéder aux sacrements pour « les divorcés-remariés » .

     

     

    L’exhortation bergoglienne sur la famille Amoris Laetitia, dévastatrice pour l’union familiale et la notion d’indissolubilité du mariage, n’en finit pas de susciter des oppositions dans l’Église officielle, parmi les membres de la curie et des conférences épiscopales !

    « Il ne nous est pas permis de nous taire »

    écrivent fermement trois évêques du Kazakhstan, Mgr Tomash Peta, Archevêque Métropolite de l´archidiocèse de Saint Marie en Astana, Mgr Jan Pawel Lenga, Archevêque-Évêque de Karaganda et Mgr Athanasius Schneider, Évêque Auxiliaire de l´archidiocèse de Saint Marie en Astana, dans un document dans lequel ils rappellent les normes traditionnelles du sacrement de mariage, l’indissolubilité du lien matrimonial et l’impossibilité pour les divorcés remariés civilement d’avoir accès aux sacrements s’ils ne vivent pas dans la chasteté.

    Les signataires insistent tout particulièrement sur la question de l’accès à la Sainte Communion :

    « Il n’est pas permis (non licet) de justifier, d’approuver ou de légitimer, ni directement, ni indirectement, le divorce et une relation sexuelle stable non conjugale en admettant les soi-disant « divorcés-remariés » à la Sainte-Communion, puisqu’il s’agit en ce cas d’une discipline étrangère à toute la Tradition de la foi catholique et apostolique. »

    Le texte, intitulé Profession des vérités immuables sur le mariage sacramentel, a un objectif clair : contrecarrer Amoris laetitia et son interprétation extensive.

    Le pape François avait peut-être cru mettre un terme à l’opposition et au débat en rendant officielle la possibilité de communier pour les soi-disant « divorcés-remariés » prise par les évêques de Buenos-Aires en publiant dans les Acta Apostolicae Sedes (AAS) la lettre dans laquelle il les félicitait de cette nouvelle discipline sacramentelle. Décision qui contraste avec le silence dont il fait preuve jusqu’à maintenant avec les quatre cardinaux des dubia.

    Les trois évêques du Kazakhstan ont relancé l’attaque contre l’exhortation en déclarant :

    « Les évêques, par leur office pastoral, doivent veiller fidèlement sur la foi catholique reçue des Apôtres (« cultores catholicæ et apostolicæ fidei » : cf. Missale Romanum, Canon Romanus). Nous sommes conscients de cette grave responsabilité et de notre devoir face aux fidèles qui attendent de nous une profession publique et sans équivoque de la vérité et de la discipline immuable de l’Église sur l’indissolubilité du mariage. Pour cette raison, il ne nous est pas permis de nous taire. »

    Parmi les points qui ressortent, il en est un majeur qui traite de « la plaie du divorce » :

    « Les normes pastorales évoquées contribuent de fait et dans le temps à la diffusion de « l’épidémie du divorce » (expression utilisée par le Concile Vatican II, cf. Gaudium et spes 47). Cette diffusion de « l’épidémie du divorce » intervient dans la vie même de l’Église, alors même que l’Église, par sa fidélité inconditionnelle à la doctrine du Christ, devrait être un rempart et un signe incomparable de contradiction contre la plaie du divorce toujours plus répandue dans la société civile. 

    De manière absolument univoque et sans admettre aucune exception, Notre Seigneur et Rédempteur Jésus Christ a solennellement reconfirmé la volonté de Dieu quant à l’interdiction absolue du divorce. Une approbation ou légitimation de la violation de la sacralité du lien matrimonial, même indirectement par la nouvelle discipline sacramentelle évoquée, contredit gravement la volonté expresse de Dieu et Son commandement. Une telle pratique altère donc substantiellement la discipline sacramentelle bimillénaire de l’Église, ce qui entraînera aussi avec le temps une altération de la doctrine correspondante. »

    Le problème principal que fait émerger ce document concerne cependant « la nouvelle discipline sacramentelle » qui découle d’Amoris Laetitia.

    « Après la publication de l’exhortation apostolique Amoris laetitia (2016), divers évêques ont émané, au niveau local, régional et national, des normes d’application sur la discipline sacramentelle des fidèles, dits « divorcés-remariés » qui, bien que le conjoint auquel ils sont unis par un lien valide du mariage sacramentel vive encore, ont toutefois entamé une cohabitation stable à la manière des époux avec une personne autre que leur conjoint légitime. 

    Ces normes prévoient entre autres que, dans des cas individuels, les personnes dites « divorcées-remariées » puissent recevoir le sacrement de Pénitence ainsi que la Sainte Communion bien qu’ils continuent de vivre habituellement et intentionnellement à la manière des époux avec une personne autre que leur conjoint légitime. De telles normes pastorales ont reçu l’approbation de plusieurs autorités hiérarchiques. Quelques-unes de ces normes ont même reçu l’approbation de l’autorité suprême de l’Église », écrivent pertinemment les trois évêques signataires.

    Amoris Laetitia, c’est la victoire de cette « théologie » de la « praxis » chère au pape François qui veut dépasser définitivement « le dogme » pour ouvrir totalement l’Église au monde contemporain ! Quoi de mieux pour « changer les mentalités » et « changer le visage de l’Église » ainsi qu’il le souhaite que de favoriser, dans les faits, le primat de la pratique sur la doctrine. Immanquablement, avec le temps, l’enseignement concernant le  mariage et l’accès aux sacrements changera par le biais de cette pastorale innovante, – en germe dans les ambiguïtés de cette Exhortation faussement familiale – , qui s’adapte aux us et coutumes de cette « a-civilisation » post-moderne ! C’est contre cette dénaturation prévisible de la doctrine sacramentelle et matrimoniale que s’insurgent, à juste titre, ces Mgr Tomash Peta, Mgr Jan Pawel Lenga et Mgr Athanasius Schneider.

    Ce serait une erreur cependant de croire que ces « envies de nouveautés » et ce désir de transformation datent de Jorge Maria Bergoglio. La volonté de générer une Nouvelle Pentecôte pour l’Église en l’ouvrant à la modernité, en la centrant sur l’homme et en faisant des choix en accord avec la mentalité progressiste de Notre Temps ont pris racine dans le cœur de la romanité depuis le dernier Concile. Le pontife argentin porte la logique de cette « auto-démolition » dogmatique, liturgique, sacramentelle et morale débutée il y a plus de 50 ans maintenant vers son terme ultime : l’annihilation de toute catholicité dans l’Église conciliaire néo-protestante…

    Raison supplémentaire s’il en faut pour rester éloigné de cette « secte conciliaire » !

    Francesca de Villasmundo