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Une candidate de Macron "En marche" soupçonnée d’infraction à la loi sur le financement politique .

 


Une candidate de "La République en marche" aurait financé sa campagne électorale avec le soutien de deux sociétés privées, laisse croire une lettre ouverte d'un membre du PS. Face à ces informations, le député Thierry Mariani a alerté la CNCCFP, dont la réponse prendra des mois. Entre temps, Sputnik a contacté les parties pour éclaircir l'affaire.

 

Paris
 
 
En prévision des législatives pour les Français établis hors de France qui auront lieu les 4 et 18 juin, Florian Bohême, candidat du Parti socialiste (PS) dans la 11e circonscription des Français de l'étranger, a publié une lettre ouverte adressée à Anne Genetet. Le but est d'attirer l'attention de cette candidate de La République en marche ! (LREM) sur le fait que la participation des sociétés privées dans une campagne électorale était contraire au droit français.

 

« Après avoir été alerté par des citoyens, il semblerait que vous ayez organisé des rencontres militantes avec le soutien de sociétés privées et ce alors que la loi de notre République est très claire depuis la loi n° 88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique », écrit-t-il dans sa missive appuyée sur des photos de flyers dont on peut déduire que c'est avec le soutien de Publicis Groupe et de la banque BNP Paribas que la candidate LREM aurait organisé des rencontres militantes à Shanghai.

Florian Bohême n'a pas été le seul à réagir. Face à l'apparition d'informations sur la participation financière de sociétés privées, Thierry Mariani, député Les Républicains sortant des Français de l'étranger, a déclaré avoir eu recours à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).

« C'est totalement interdit. Ce parti-là n'a que comme slogan à la bouche la moralisation de la vie politique et la première chose que fait sa candidate, c'est la participation des sociétés qui est totalement interdite. J'ai immédiatement déposé un recours à la Commission qui suit les financements de la vie politique. […] Je rappelle qu'en France, les financements dans la vie publique ne sont autorisés que pour des personnes physiques et pas pour les personnes morales. Les financements des entreprises, contrairement aux États-Unis, sont totalement interdits quelle que soit la forme », a-t-il déclaré dans un commentaire à Sputnik.

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