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EUTHANASIE FINANCIÈRE DES RETRAITÉS AVEC MACRON PRESIDENT

 

 

En simplifiant et en arrondissant quelque peu les taux, on s'aperçoit que quelque 10 millions de retraités (= 60% de 17 millions de retraités, dont 1 million par réversion) vont perdre au moins 1,70% de leur pouvoir d'achat déjà rogné depuis plusieurs années par des taux de revalorisation ridicules voire nuls, pendant que les salariés privés vont eux au contraire augmenter leur pouvoir d'achat de quasiment 1,45% (= 3,15 - 1,70).

Certes on peut se borner à cette constatation purement arithmétique et passer complètement à côté de la manoeuvre en cours. Or c'est clair : pour France-Stratégie et certains beaux esprits qui ne veulent rien savoir du niveau exact des cotisations précédemment versées, tout autant que des quelque 13% de leurs revenus que les retraités rétrocèdent sous une forme ou sous une autre à leurs enfants, les vieux coûtent trop cher.

Alors bien sûr, on ne peut pas les tuer, on ne peut pas non plus réduire directement leurs pensions sans provoquer de dangereuses protestations. Mais on peut parfaitement commencer comme par exemple en 2012 à créer une nouvelle cotisation dépendance de 0,30% dont le montant sera honteusement détourné par le pouvoir socialiste et puis enchaîner 5 ans plus tard par une hausse de la CSG de 1,70%. En deux coups de cuillère à pot, le tour est joué et on a par la bande réduit de 2% le pouvoir d'achat des retraités sans toucher le moins du monde à leurs pensions. En réalité on a réussi à leur supprimer sur une année plus d'une semaine complète de pension, sans bien sûr que personne ou presque ne s'en émeuve, de nombreuses sources dont la Cour des comptes ayant lourdement insisté sur l'aisance patrimoniale des retraités, (sans songer que sur une carrière normale on est inévitablement plus riche à 60 ans lorsque les enfant sont élevés et la maison payée qu'à 30/40 ans lorsqu'on doit faire face aux charges de famille et au remboursement des emprunts immobiliers) . Mais la dernière manoeuvre est d'autant plus inadmissible qu'elle s'opère sous le fallacieux prétexte d'équilibrer les nouvelles prestations du régime chômage, dont les retraités sont précisément exclus.

Enfin, il y a plus grave encore, car cette politique discriminatoire ouvertement "seniorophobe" creuse rapidement l'écart des revenus entre la population active avantagée et la population retraitée pénalisée . En cinq ans et sans compter les manipulations indiciaires en tout genre, les retraités auront donc perdu 3,45% (0,30 + 1,70 + 1, 45) de pouvoir d'achat par rapport aux salariés du privé. En réalité ce que poursuivent ces coups de canif fiscaux répétés, c'est le déclassement relatif et progressif des retraités. On a auparavant pris soin de les exclure complètement de toute représentation officielle, ce qui facilite d'autant l'enclenchement insidieux de cette euthanasie financière que souhaitent, sans oser le dire, France Stratégie et bon nombre d'esprits qui viennent des hautes sphères de l'économie, de la finance et de la franc-maçonnerie. Pour eux, c'est clair les retraites ne sont qu'un coût et elles ne représentent rien de plus qu' une commode variable d'ajustement (comme l' est le budget des Armées).

Raison de plus pour être vigilant et s'opposer vigoureusement à un sinistre jeu que ses promoteurs sont, sans le moindre scrupule, décidés à poursuivre à moins qu'un salutaire sursaut des retraités ne les contraigne à réviser leurs plans économiquement mortifères?

 

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