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Mélenchon tricolore à l' extérieur mais rouge sang à l' intérieur .

Nous avons suivi hier le discours du camarade Mélenchon sur le vieux Port à Marseille. Quelques commentateurs ont salué cela comme un exploit d’artiste...

 Cet exploit n’a pourtant consisté qu’en un certain souffle dans un exercice tribunicien d’imitation des duperies révolutionnaires du siècle dernier sous couvert de pacifisme.

 Toujours rouge au-dedans mais désormais tricolore au dehors, Mélenchon a tenu de lénifiants propos dans le droit fil des injonctions léninistes exhortant ses révolutionnaires professionnels à savoir alterner ou combiner tactiquement la « ruse », le « louvoiement », le « compromis », les artifices de séduction, et la stratégie de guerre révolutionnaire.

 

Par exemple, Lénine, dans « La maladie infantile du communisme », ne fixait-il pas ainsi la stratégie de conquête des syndicats : « Le plus strict dévouement aux idées communistes doit s’unir à l’art de consentir les compromis pratiques, les louvoiements, les zigzags, les manœuvres de réconciliation et de retraite ».

 

Vieux fauve bolchévique, le cynique Mélenchon avance avec les ruses du loup dans la fable du petit chaperon rouge. Et en l’occurrence, en attendant la « lutte finale », il a fait remiser les drapeaux rouges dans les caves et fait suivre sans complexe de contradiction son discours pacifiste d’une Marseillaise (toujours « vibrante » bien sûr) appelant pourtant « aux armes » et « d’un sang impur » à abreuver les sillons…

 

Il s’est efforcé principalement de prendre les accents de pacifisme angoissé d’un Jaurès en 1914. Il n’arrive pourtant pas dans ce registre à la cheville du fondateur du parti socialiste qui, quoi qu’on en pense par ailleurs, était lui un très grand orateur et certes dans l’erreur panthéiste, néanmoins un véritable philosophe.

 

Pitoyable donc la ruse de Mélenchon de s’avancer, avec un regard humide bien travaillé de compassion humaniste, sous le couvert de la première lettre en alphabet grec du mot philosophie. Mais on peut certes admirer « l’estomac » qu’il lui faut, pour couvrir du concept de sagesse son adaptation dialectique du jour alors qu’il est sans aucune repentance sur son engagement de jadis dans le communisme et que le parti communiste le soutient activement.

 

Toujours dans sa posture pacifiste et se parant de la sagesse grecque, le camarade Mélenchon a brandi un brin d’olivier, se proposant une fois élu de désengager la France de tout conflit. Mais cet auteur de « l’ode à la paix », comme le titre ce jour l’Humanité, dans le plus pur style des stances à Staline des années 50, n’a pas trouvé un mot pour exprimer de la répulsion face aux derniers massacres perpétrés quelques heures avant son meeting, en Égypte puis à Mogadiscio par l’islam jihâdiste.

 

Mélenchon, se parant de la sagesse grecque et de la paix en Méditerranée, ne se soucie guère en effet de la continuité des persécutions atroces et des massacres faisant à la longue disparaître le vieux peuple chrétien des coptes (« Égyptiens »), comme si, sans cesse et dans une multitude de pays, n’existait pas la constante d’agression de l’islam jihâdiste.

 

C’était vraiment mépriser son auditoire marseillais que d’oser jouer avec esbrouffe, le cœur sur la main, le prophète visionnaire se voulant à la fois analyste politique et défenseur de la paix sans même citer le mot « islam » et en s’en prenant uniquement à la politique américaine, certes pas exempte jusqu’ici de lourdes responsabilités, mais pas seule.

 

Faute de rappel, aussi bien chez les Républicains qu’au Front National, de la monstruosité de cent ans de communisme, « horizon indépassable de l’esclavagisme moderne », avec, pour le moins, ses cent millions de morts, Mélenchon, pseudo-défenseur de la culture, peut donc aujourd’hui user des grosses ficelles pacifistes des chefs communistes staliniens de jadis.

 

Il faut être en effet sans culture pour ne pas éprouver un haut-le-cœur devant les vieux procédés de la séduction pacifiste lénino-stalinienne utilisés avec un narcissique contentement gourmand, manière Fidel Castro, par  l’archéo-sans-culotte et néo-bolchévique Mélenchon.

 

Le communisme, dans ses fondements de haine idéologique pour appartenance à une religion ou à une classe, correspond parfaitement à la définition actuelle du racisme. Le prétendu pacifisme du camarade Mélenchon ne saurait le dissimuler. Autant que le meilleur des mondes d’Emmanuel Macron, l’AGRIF a pour devoir de le dénoncer.

 

Les idéologies de Macron et de Mélenchon sont deux aspects du même nihilisme, véritable racisme anti-humain.

 

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