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Malestroit (56). L’agression sauvage d’un habitant passée sous silence .

 

malestroit
 

15/02/2017 – 15h00 Malestroit (Breizh-Info.com) – L’agression – particulièrement violente – d’un habitant à Malestroit aurait-t-elle été passée sous silence, fin 2016 ? Selon nos sources, celle-ci serait survenue à la mi décembre 2016. Une agression que les autorités locales n’ont voulu ni confirmer ni démentir. L’origine extra européenne de l’agresseur aurait-elle compté pour imposer une forme d’omerta locale?

Plusieurs de nos sources, bien placées, ont été suffisamment précises concernant cette agression sauvage. En voici le récit.

Début novembre 2016, une famille d’immigrés a été accueillie à Malestroit . Cette famille d’origine nord-africaine est composé d’un couple et de leur fils âgé d’environ 27 ans. Ils auraient été logés gracieusement avec l’aide d’une association dans un pavillon.

 

Installé depuis 3 semaines, après avoir vécu quelques temps sur Toulouse où leur fils à eu affaire aux services de police pour des violences volontaires et trafic de stupéfiants, celui-ci est aperçu à maintes reprises à rôder autour de pavillons avoisinants. Il circule à vélo et son attitude « curieuse » interpelle les habitants du coin.

En décembre , sur le Pont neuf à Malestroit vers 2h du matin, il croise Monsieur D, un Malestroyen âgé de 42 ans qui rentre à son domicile . Il l’interpelle en langue étrangère en lui demandant de la cocaïne. Ce dernier – qui n’est pas consommateur de drogue – lui répond de pas en avoir et poursuit son chemin.

C’est alors que le dos tourné, l’homme lui saute dessus et commence à lui asséner des coups de poings dans la tête et dans le dos, il lui donne des coups de pieds qui le font chuter au sol. Au sol, la victime tente de repousser son agresseur avec ses pieds et à ce moment il entend le bruit caractéristique d’un cutter dont on sort la lame. L’agresseur lui porte alors des coups de cutter a hauteur de la gorge qu’il protège avec ses mains et ses avants bras.

L’homme devra son salut à sa capacité d’avoir pu se relever rapidement et de courir en hurlant en direction du centre de secours des pompiers de Malestroit situé non loin sur la route de Ruffiac. Son agresseur le poursuit puis s’enfuit à l’approche du centre de secours.

Les blessures sont impressionnantes et le bilan est sérieux. Le pouce d’une de ses mains pend et ne tient que par la chair. Pris en charge par les pompiers il est dirigé sur l’hôpital de Vannes en urgence.

Le bilan est effarant : une centaine de points de sutures sur les 2 mains, des tendons et extenseurs ont été sectionnés et il souffre de nombreuses plaies profondes aux avant bras. Le constat est évident, son agresseur a tout bonnement tenté de l’égorger . Aucune trace de cutter n’apparait ailleurs que sur les mains et les avants bras…

La victime, hospitalisée durant deux semaines et qui a dû subir trois heures d’intervention chirurgicale sur chaque main, ne sait pas si elle pourra retrouver l’usage totale de l’une d’elles, le pouce étant sévèrement touché. Elle est en convalescence chez sa mère.

Son agresseur, déjà connu des services de police à Toulouse, a été interpellé par les gendarmes de Malestroit et à l’issue de sa garde à vue à été mis en détention provisoire à la maison d’arrêt de Vannes. Le jugement pourrait se tenir courant mars.

Yann Vallerie

 

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