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Au sujet des établissements d’enseignement privés hors contrat .

 

LE COMBAT ESSENTIEL

 

Le 9 juin 2016, le ministre de l’Éducation nationale, Mme Najat Vallaud-Belkacem, annonçait une réforme des modalités d’ouverture des établissements d’enseignement privés hors contrat.

Ces écoles, qui n'ont pas passé de contrat avec l'État, sont encore libres dans la mesure où elles peuvent choisir leurs équipes éducatives, leurs méthodes pédagogiques et leurs programmes. Elles sont indépendantes parce qu’elles ne reçoivent aucune subvention de l’État, ne vivant que des sacrifices des familles et du dévouement de leurs enseignants.

  Le gouvernement, inquiet de l’augmentation importante du nombre d’élèves scolarisés dans ces établissements, déclare vouloir remédier à des enseignements attentatoires aux valeurs républicaines! ... Le    ministre envisage même de faire adopter un amendement lui permettant de mener cette réforme par voie d’ordonnance sans passer par le Parlement. Le laïcisme, professé par une majorité de républicains, ne s’accommode pas d’un enseignement religieux.

Et pour l’Éducation nationale, premier budget de l’État, qui produit chaque année 140 000 élèves illettrés ou en très grave difficulté de lecture, le bon niveau des élèves des écoles catholiques hors contrat est un rappel intolérable de la baisse générale de celui des écoles publiques.

Le projet d’une « autorisation préalable » est une remise en cause du principe fondamental de la   liberté d’ouverture d’un établissement scolaire, ce qui conduit à restreindre la liberté de l’enseignement, pourtant garantie par leur Constitution républicaine. Nous imaginons sans mal que l’ouverture de nouvelles écoles devra répondre à des normes incompatibles avec la foi catholique. Quant aux écoles existantes, pour réduire leur intérêt il suffira d’ajouter aux examens, BEPC et Bac, des épreuves relevant de l’endoctrinement mondialiste, sociétal et communautariste. Le but est donc bien d’étouffer toute velléité de résistance aux idéologies. La menace  contre les écoles hors contrat se précise. Leur disparition est programmée. Vincent Peillon nous l’avait rappelé :  La laïcité française, son ancrage premier dans l'école, est l'effet d'un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l'école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la république.

Une nouvelle fois, les catholiques et tous ceux qui reconnaissent l’existence d’une loi naturelle et divine vont se trouver opposés aux lois de la république. Que vont-ils faire ? 

Verrons-nous encore des partis politiques, petits ou grands, s’emparer de l’affaire pour mobiliser, au seul profit de leurs mouvements, les pauvres réactionnaires en mal de manifestations et de pétitions ? Nous connaissons pourtant le résultat. Aller battre le pavé parisien, croire que par ce moyen la loi morale va l’emporter sur la loi républicaine, c’est peine perdue… depuis près de cent cinquante ans, depuis toujours.

Devons-nous laisser faire sans protester ? Certes, à court terme, une nouvelle défaite s’annonce mais la cause est trop importante, un combat retardateur s’impose. Comme pour toute action, la prière est certainement l’arme première dans ce combat et des responsables religieux ont déjà lancé un appel. Nous aimerions que des évêques français emboitent le pas. Relayée par les médias indépendants, la bataille juridique devrait également révéler la vérité à beaucoup de Français. Mais le combat vital n’est-il pas celui qui mettra fin à la descente aux enfers, celui qui amorcera la reconquête, celui qui effacera les innombrables défaites subies depuis plus d’un siècle ? Ce combat essentiel, c’est celui qui rétablira la monarchie car :

Pour la monarchie traditionnelle, gouverner, c’est s’appuyer sur les vertus de la France, c’est développer tous ses nobles instincts, c’est travailler sans relâche à lui donner ce qui fait les nations grandes et respectées, c’est vouloir qu’elle soit la première par la foi, par la puissance et par l’honneur.  

Tant que les contre-révolutionnaires ne voudront pas reconnaître cette évidence et chercheront, dans l’espoir d’être plus forts, une alliance avec les adeptes d’autres idéologies, la Révolution aura de beaux jours devant elle.

 

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