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  • Immigration et grand remplacement .

    Il y a le plein, la réalité, et le vide, le discours des politiciens. Le plein, l’immigration-invasion-submersion, et le vide, les solutions proposées pour y faire place.

    Le grand remplacement est une évidence arithmétique, dont les paramètres démographiques sont connus, et pourtant il est tenu pour un fantasme par les têtes vides et les bouches sonores des démagogues qui nous gouvernent, de Besancenot à Marine Le Pen inclus.

    Avec leurs vieilles ficelles ou leurs ruses un peu plus neuves, tous ces démagogues n’ont qu’un but : nier le plein de la réalité pour imposer leur vide. Leur vide qui leur est lui-même imposé par les cénacles qui décident : cela fait longtemps que les imperturbables hiérarques stipendiés du mondialisme ont fixé les objectifs et les devoirs du vide. Wesley Clark l’a dit, Peter Sutherland l’a confirmé, il n’y a plus de place en Europe pour les nations homogènes.

    Comment faire alors pour adapter les populations d’origines aux populations qui s’installent, comment réduire les chocs et frottements nécessaires entre groupes humains ? Tel est le seul sujet de conversation de nos élites, la seule marge de manœuvre de nos dirigeants, le seul domaine de divergences tactiques entre partis politiques. Le “meilleur” d’entre les candidats, Juppé, parle d’identité apaisée, le plus agité de république. Mais sous la querelle verbale il n’y a au fond que vide et vent. Quel est le modèle d’intégration pacifique de l’un ou de l’autre ? La cohabitation aimable des communautés ? C’est la voie de l’empire anglo-saxon. Elle échoue aujourd’hui en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis comme elle aboutit jadis à la chute de Rome. Alors, plutôt une fusion progressive des peuples, sur le modèle de l’Antiquité tardive et du Moyen Age ? Il a fallu plusieurs siècles de désordres et de heurts pour mêler les envahisseurs germains aux populations gallo-romaines, alors qu’ils étaient cousins et voisins...

    Les peuples qui envahissent l’Europe aujourd’hui, non seulement se pressent en bien plus grand nombre et en un laps de temps beaucoup plus court, mais s’opposent à ceux qu’ils envahissent par la race, par la langue, par les us, par les coutumes, par les croyances. Le long, pénible et cruel miracle qui devait mener notre continent aux heures lumineuses du Moyen Age, et qu’une foi commune permit, n’a donc strictement aucune chance de se produire dans l’Europe d’aujourd’hui.

    Florian Philippot, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy se trompent, ce n’est pas une règle qui peut assurer l’intégration des nouvelles populations : rien ne peut la faire réussir, elle est vouée à l’échec, c’est une question qui ressortit à la biologie, on ne peut pas greffer un dattier sur un poirier.

    Mais l’entreprise totalitaire et tyrannique que l’on nomme mondialisme refuse la nature autant qu’elle nie l’histoire.

    Avec son visage de vieux singe lénifiant, Alain Juppé est en réalité un fou sanguinaire, un abominable boutefeu, un terrible facteur de catastrophe, un extrémiste déjanté. Il n’y a aucune différence de nature entre un bourreau de Daech qui décapite au cimeterre et lui, puisqu’il n’y a aucune différence de nature entre l’Oumma démocratique et l’Oumma musulmane, entre les européistes et les mondialistes qui entendent imposer l’Etat de droit et la démocratie parlementaire anglo-saxonne au monde entier et le calife qui veut soumettre la planète à l’islam par l’invasion et la guerre.

    L’empire, l’oumma, entendent fonder l’identité de groupe non sur les réalités humaines secrétées par la vie et l’histoire, mais sur le vide impérieux de leur idéologie conquérante. Maçonne, musulmane aujourd’hui, comme elle fut néopythagoricienne à la fin de l’empire romain, l’oumma se conçoit comme l’empire de la civilisation, l’axe du bien, elle entend y soumettre tous les peuples pour leur bien, elle ne distingue pas le temporel du spirituel, la morale de la politique. A la différence de la chrétienté, judaïsme, islam et maçonnerie démocratique sont des théocraties. Il y a isomorphisme entre la non-civilisation occidentale post-moderne et l’islam qu’elle s’est choisi pour adversaire par le choc des non-civilisations.

    Qu’elle prenne le visage du communautarisme sur le modèle anglo-saxon ou de la république, la gouvernance mondiale est également théocratique, le laïcisme de 1905 et la laïcité positive sont également théocratiques et totalitaires.