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Comment combattre le système actuel .

 

Que penser de quelqu’un qui dirait : « Je suis raciste. Antisémite. Complotiste. Négationniste. Homophobe. Je suis d’extrême droite. Ce n’est pas de la provocation. J’aimais cela quand j’avais quinze ans : on veut embêter les profs, mais on a quand même un minimum d’estime et d’affection pour eux. Ce n’est pas le cas du système qui nous gouverne : je le méprise, je le hais, je crains sa puissance, je redoute ses actes. Et pour le combattre absolument, sans retour ni compromis possible, il faut être raciste, antisémite, complotiste, négationniste, homophobe, il faut être d’extrême droite, il faut se parer de toutes les étiquettes qu’il a faites infamantes, défendre toutes les opinions qu’il érige en délits et même en crimes, il faut assumer toutes les croix où il cloue abusivement ses adversaires » ?

Ce système, il faut en effet le qualifier, c’est un système révolutionnaire, ou, mieux, il faut le nommer, c’est la révolution. Elle est mondialiste aujourd’hui comme elle l’était hier, elle est tantôt libérale, tantôt socialiste, comme elle était hier soviétique, elle est sociétale comme elle était hier sociale, mais son but ne change pas, qui est la création d’un homme nouveau ! ...

La façon de le produire a seulement évolué : on ne fait plus miroiter le grand soir rouge aux gogos de la révolution, on les baigne de petits matins verts et d’après-midis arc-en-ciel, on les gave des laitages anesthésiants de la révolution morale. L’interdiction de la fessée, de l’homophobie, de la viande et de la gloire nationale y va de pair avec l’euro et les nouveaux Smartphones.

Cette révolution en est bien une et il faut insister sur le mot. Nous vivons depuis la fin du dix-septième siècle dans l’ère des révolutions, et l’on doit répéter cent fois avec Jules Monnerot que nous n’en sortirons que lorsque le mot révolution ne sera plus pris en bonne part. Que l’on révolutionne les produits de beauté ou l’enseignement de l’orthographe, c’est toujours présenté comme un progrès et un devoir par la caste dirigeante, et tant que cela durera il ne sera pas possible de lui reprendre le pouvoir. Cette révolution veut notre peau et pour la combattre il faut la nommer, et dire ce que nous voyons, qui est le contraire de ce qu’elle veut.

Nous disons qu’il y a une nature des choses et une nature des êtres, qu’une famille est l’union d’une femme et d’un homme engendrant des enfants, et pour cela nous serons traités d’homophobes. Nous disons qu’une nation a une identité qui résulte de l’histoire, de la civilisation, de l’ethnie, et pour cela nous serons qualifiés de racistes. Nous disons que l’histoire, en particulier celle de la colonisation et de la dernière guerre mais pas seulement, est l’objet d’une manipulation politique, et pour cela nous sommes considérés comme négationnistes. Nous disons qu’il existe une exception juive, nous ne nous interdisons pas de l’examiner comme nous examinons n’importe quel autre phénomène de cet ordre, et pour cela nous sommes taxés d’antisémitisme. Nous décrivons la révolution mondialiste à l’œuvre et pour cela nous sommes traités de complotistes. Pour toutes ces raisons il faut nous abattre, et c’est pour cela que nous sommes d’extrême droite.

 

Pour combattre la révolution, il faut combattre ses idoles, qui sont autant de mensonges. Le cas de Clément Méric est exemplaire. En juin 2103, avec quelques camarades militants antifas, cet étudiant de dix-huit ans provoquait une bagarre contre des “skinheads” au cours de laquelle il mourut. Immédiatement Méric fut travesti en victime de la bestialité de l’extrême droite, les combattants qui lui étaient opposés ayant des relations avec la Troisième voie de Serge Ayoub (on en profita pour dissoudre celle-ci). Le procureur général de Paris, Molins, ouvrit une procédure pour « homicide volontaire » de toute urgence et sans la moindre apparence de raison, dans un geste tout idéologique et théâtral. Les politiques s’indignèrent, Manuel Valls parla même d’ “assassinat”! ...

 

 

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