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  • Boris Le Lay condamné à 2 ans de prison pour délit d’opinion : la France est devenue un pays communiste !

     

     

    C’est une première en France : un blogueur nationaliste et catholique, ardent et talentueux, Boris Le Lay, a été condamné à deux ans de prison ferme pour « incitation à la haine raciale »! ...

    Le tribunal correctionnel de Brest a même assorti cette condamnation d’un mandat d’arrêt. Lequel sera toutefois difficile à exécuter puisque Le Lay vit actuellement au Japon où il se définit comme un « exilé politique », sauf à ce que le gouvernement français réussisse à faire pression sur les autorités nippones. Quand on sait que Vincent Reynouard a dû quitter la France et la Belgique pour l’Angleterre — où n’existe pas pour l’heure l’équivalent de la loi Gayssot — afin de pouvoir poursuivre sur Internet son combat révisionniste et qu’il vient d’être congédié coup sur coup des deux instituts londoniens où il enseignait pour des expatriés français les mathématiques et les sciences physiques après que ses employeurs eurent découvert ses activités sur la Toile et alors même qu’il donnait pourtant toute satisfaction à ses élèves tant Vincent est un pédagogue né, on mesure à quel point l’Union européenne est le pendant, à l’ouest du Vieux Continent, de ce que furent pendant longtemps à l’Est l’Union soviétique et ses pays satellites.

    Qui l’eût imaginé il y a encore quelques décennies, nous vivons à l’Ouest de l’Europe l’époque des dissidents, comme naguère en URSS, contraints à la fuite et à l’exil pour pouvoir continuer à s’exprimer librement et à témoigner de ce que du fond de leur cœur et de leur âme ils savent être la vérité.

    Ceux qui veulent connaître les circonstances exactes et les mobiles de cette ahurissante condamnation pour un simple délit d’opinion pourront se reporter à l’entretien que nous a accordé en page 2 de ce numéro le courageux et coruscant Boris Le Lay. Comme le remarque avec justesse ce jeune militant de 34 ans, engagé depuis 2003 politiquement, dans une interview parue sur son site breton , « nombre de récidivistes, de violeurs ou de braqueurs s’en sortent avec des peines plus légères. Pour ne pas parler d’islamistes dont certains, comme l’imam de Brest, peuvent tranquillement déclarer, devant des dizaines d’individus, que si des femmes non voilées se font violer, c’est de leur faute...

    Cette condamnation, ajoute Le Lay, est une réaction logique de la part d’un système et d’un régime aux abois. L’erreur consisterait à personnaliser ce procès. Je ne suis qu’un visage et un nom. La multiplication des procès politiques en France contre les opposants relève d’une lutte plus globale. Il y a une profonde crise de confiance qui travaille les masses. L’autorité de l’idéologie dominante n’entraîne plus l’adhésion de parts grandissantes de la population. Quand l’autorité d’un système s’évapore, son réflexe naturel est de recourir de plus en plus souvent à son pouvoir, c’est-à-dire au bras séculier, à la répression pure et simple. Vos lecteurs doivent comprendre qu’en conséquence, ce ne sont pas des individus qui sont poursuivis mais des opinions divergentes, des idées redoutées par le gouvernement et la nomenklatura qui perçoivent là une menace pour leurs intérêts. Intérêts particuliers qui ne sont pas ceux des populations. Tous les régimes s’effondrent dans la corruption et l’arbitraire tout en se roulant dans l’autocélébration. Nous y sommes. »

     

    Nous vivons vraiment sous le règne de l’injustice et de l’imposture. Car enfin lorsque les gauchistes de Nuit Debout s’en prennent à des biens et à des personnes, ils bénéficient de la plus totale impunité. Quand le milliardaire homosexualiste Pierre Bergé tweetait à propos du défilé des opposants au “mariage” pour les invertis : « Vous me direz, si une bombe explose le 24 mars sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c’est pas moi qui vais pleurer », ce qui était quasiment un appel au meurtre, un permis de tuer, cet épouvantable individu qui affirmait cyniquement, en soutien à la gestation pour autrui, la fameuse GPA, que de même que les ouvriers louent leurs bras, il était naturel que les femmes louassent leur ventre, non seulement n’a jamais été inquiété par la justice ni questionné par la police, mais n’a même nullement été dénoncé par les media audiovisuels.

    Il faut dire que la grande presse subventionnée ne se scandalise nullement de cette condamnation d’un militant politique à deux ans de prison ferme. Au contraire, il n’est que de lire les articles et dépêches de l’AFP, d’Ouest torchon (ouest france), du Télégramme, de France Bleu Breizh Izel qui relatent l’affaire pour se rendre compte qu’ils approuvent totalement le jugement et qu’ils attaquent Le Lay en utilisant à son égard des expressions très dépréciatives visant à le faire passer aux yeux de leurs lecteurs pour un dangereux délinquant multirécidiviste, fanatique voire malade mental : « blogueur ultra-nationaliste », « raciste breton ». Il est vrai que tous les régimes totalitaires ont tendance à traiter de fous dangereux, d’aliénés irrécupérables ceux qui leur résistent en face, ceux qui s’opposent à eux, qui les dénoncent ou qui tout simplement osent dire des vérités interdites, débusquer des mensonges.

     

    En sortant le 17 mars dernier de la salle d’audience à l’issue de son procès devant la cour d’appel de Paris pour la vidéo Un homme qui lui était consacrée, le professeur Faurisson expliquait avec son talent et son franc-parler habituels : « Ce n’est pas difficile d’être courageux. Ce qui est difficile, c’est d’être héroïque. » Le temps n’est pas loin où il nous sera demandé, non pas seulement d’être courageux, mais d’être héroïques. Pourvu que Dieu dans son infinie bonté nous en donne la force !

     

  • « Les droits de succession : un impôt à supprimer »

     

     

    Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, vient de déclarer à une revue des assurances que la fiscalité du capital ne serait pas « optimale », tout en ajoutant : « Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer par exemple la taxation sur la succession aux impôts de type ISF ». Les commentaires se sont focalisés sur l’ISF, cette Incitation de Sortir de France qui constitue aujourd’hui en Europe l’un des rares impôts sur la fortune encore en vigueur. En revanche, ils ont délaissé la sortie sur les droits de succession, comme s’il était normal de taxer les méchants « rentiers ». Or, l’impôt sur les successions est aussi illégitime et néfaste que l’ISF.

    Rappelons que les droits de succession étaient faibles et proportionnels jusqu’à la loi du 25 février 1901 qui instaura, sous la férule de Joseph Caillaux, la progressivité. Comme presque toujours avec les nouveaux impôts, le taux initialement faible grimpa en quelques années, en l’occurrence à 40 % en ligne directe pour le taux le plus fort, avant de diminuer à 15 % au début de la Ve République. L’arrivée des socialistes au pouvoir aboutit à un retour au taux de 40 % en 1983.

    Aujourd’hui les barèmes s’étalent de 5 à 45 % en ligne directe suivant le montant de la succession, et ils s’élèvent même à 45 % entre frères et sœurs et de 55 à 60 % pour les autres successions entre parents...

    La droite, pourtant au pouvoir à de nombreuses reprises depuis 1986, n’a rien fait pour diminuer ces taux confiscatoires. La seule réforme à la marge fut à mettre au crédit de Nicolas Sarkozy en 2007. L’abattement personnel en ligne directe fut haussé de 50.000 € à 150.000 € sous les quolibets de la gauche. « Vous vous mettez à plat ventre devant les riches ! », s’étrangla un député communiste lors des débats parlementaires, tandis qu’un député vert osa : « Vous avez inventé un nouveau slogan : c’est gagner plus sans travailler ! ».

    L’une des premières mesures de François Hollande en 2012 fut d’abaisser l’abattement personnel en ligne directe à 100.000 €. Hervé Mariton avait alors protesté à l’Assemblée : « Vous n’aimez pas la famille ». Il eût pu ajouter : « vous n’aimez pas l’individu ». En effet, aux fondements de l’impôt progressif sur les successions, il y a l’idée que les fortunes ne doivent pas se transmettre facilement, sauf à accroître les inégalités. A l’argument égalitariste et démagogique s’ajoute depuis quelques années un argument utilitariste : les inégalités trop profondes nuiraient à la croissance économique.

    En 2012, le candidat Sarkozy entendait exonérer 95 % des Français pour ce qui concernait les droits de succession et de donation. Il argüait : « Quand on a travaillé dur toute sa vie, qu’est-ce qui donne du sens à la vie ? C’est de faire que ses enfants commencent un peu plus haut que soi-même on a commencé. Eh bien, je ne vois pas pourquoi on devrait payer des impôts sur les successions ou les donations ! » En réponse à une pétition d’Alternatives économiques, il ajoutera plus tard : « Qualifier de rentiers toutes ces familles qui n’ont fait que travailler toute leur vie, payer des impôts sur les revenus, et dont le seul tort est de préférer laisser quelque chose à leurs enfants plutôt que de consommer eux-mêmes est tout simplement injuste et insultant ». Certes, mais dès lors pourquoi prévoir une exonération de 95 % et non pas de 100 % des Français ?

    Qu’il s’agisse de l’ISF, de l’impôt sur le revenu ou de droits de succession, demeure l’idée que c’est l’Etat qui, en réalité, est propriétaire des revenus ou du patrimoine des individus et qu’il consent dans sa grande générosité à nous en laisser une partie. Le problème n’est donc pas de préférer les droits de succession à l’ISF ou l’inverse, mais de supprimer tous ces impôts illégitimes.

    La condamnation la plus profonde de la règlementation des droits de succession a sans doute été prononcée par Alexis de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique (II, IV, V) : « Après avoir régenté la vie entière, l’Etat veut encore en régenter le dernier acte ». 170 ans plus tard, nous en sommes toujours au même point.

    Jean-Philippe FELDMAN
    Professeur agrégé des Facultés de droit
    Maître de conférences à Sciences Po
    Avocat à la Cour de Paris

     

  • « Les droits de succession : un impôt à supprimer »

     

     

    Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, vient de déclarer à une revue des assurances que la fiscalité du capital ne serait pas « optimale », tout en ajoutant : « Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer par exemple la taxation sur la succession aux impôts de type ISF ». Les commentaires se sont focalisés sur l’ISF, cette Incitation de Sortir de France qui constitue aujourd’hui en Europe l’un des rares impôts sur la fortune encore en vigueur. En revanche, ils ont délaissé la sortie sur les droits de succession, comme s’il était normal de taxer les méchants « rentiers ». Or, l’impôt sur les successions est aussi illégitime et néfaste que l’ISF.

    Rappelons que les droits de succession étaient faibles et proportionnels jusqu’à la loi du 25 février 1901 qui instaura, sous la férule de Joseph Caillaux, la progressivité. Comme presque toujours avec les nouveaux impôts, le taux initialement faible grimpa en quelques années, en l’occurrence à 40 % en ligne directe pour le taux le plus fort, avant de diminuer à 15 % au début de la Ve République. L’arrivée des socialistes au pouvoir aboutit à un retour au taux de 40 % en 1983.

    Aujourd’hui les barèmes s’étalent de 5 à 45 % en ligne directe suivant le montant de la succession, et ils s’élèvent même à 45 % entre frères et sœurs et de 55 à 60 % pour les autres successions entre parents...

    La droite, pourtant au pouvoir à de nombreuses reprises depuis 1986, n’a rien fait pour diminuer ces taux confiscatoires. La seule réforme à la marge fut à mettre au crédit de Nicolas Sarkozy en 2007. L’abattement personnel en ligne directe fut haussé de 50.000 € à 150.000 € sous les quolibets de la gauche. « Vous vous mettez à plat ventre devant les riches ! », s’étrangla un député communiste lors des débats parlementaires, tandis qu’un député vert osa : « Vous avez inventé un nouveau slogan : c’est gagner plus sans travailler ! ».

    L’une des premières mesures de François Hollande en 2012 fut d’abaisser l’abattement personnel en ligne directe à 100.000 €. Hervé Mariton avait alors protesté à l’Assemblée : « Vous n’aimez pas la famille ». Il eût pu ajouter : « vous n’aimez pas l’individu ». En effet, aux fondements de l’impôt progressif sur les successions, il y a l’idée que les fortunes ne doivent pas se transmettre facilement, sauf à accroître les inégalités. A l’argument égalitariste et démagogique s’ajoute depuis quelques années un argument utilitariste : les inégalités trop profondes nuiraient à la croissance économique.

    En 2012, le candidat Sarkozy entendait exonérer 95 % des Français pour ce qui concernait les droits de succession et de donation. Il argüait : « Quand on a travaillé dur toute sa vie, qu’est-ce qui donne du sens à la vie ? C’est de faire que ses enfants commencent un peu plus haut que soi-même on a commencé. Eh bien, je ne vois pas pourquoi on devrait payer des impôts sur les successions ou les donations ! » En réponse à une pétition d’Alternatives économiques, il ajoutera plus tard : « Qualifier de rentiers toutes ces familles qui n’ont fait que travailler toute leur vie, payer des impôts sur les revenus, et dont le seul tort est de préférer laisser quelque chose à leurs enfants plutôt que de consommer eux-mêmes est tout simplement injuste et insultant ». Certes, mais dès lors pourquoi prévoir une exonération de 95 % et non pas de 100 % des Français ?

    Qu’il s’agisse de l’ISF, de l’impôt sur le revenu ou de droits de succession, demeure l’idée que c’est l’Etat qui, en réalité, est propriétaire des revenus ou du patrimoine des individus et qu’il consent dans sa grande générosité à nous en laisser une partie. Le problème n’est donc pas de préférer les droits de succession à l’ISF ou l’inverse, mais de supprimer tous ces impôts illégitimes.

    La condamnation la plus profonde de la règlementation des droits de succession a sans doute été prononcée par Alexis de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique (II, IV, V) : « Après avoir régenté la vie entière, l’Etat veut encore en régenter le dernier acte ». 170 ans plus tard, nous en sommes toujours au même point.

    Jean-Philippe FELDMAN
    Professeur agrégé des Facultés de droit
    Maître de conférences à Sciences Po
    Avocat à la Cour de Paris