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Immigration : trois généraux dénoncent « la capitulation de l’Etat » .

 

 

calais-immigrés

 

Trois généraux, le général de corps d’armée Pierre Coursier, ancien gouverneur militaire de Lille, et les généraux Antoine Martinez et Jean du Verdier, ont adressé une lettre ce vendredi à l’Élysée, dans laquelle ils interpellent le président de la République sur sa «responsabilité» face à cette «zone de non-droit» qu’est ­devenue Calais.

«Vous ne pouvez pas vous dérober à vos devoirs», écrivent-ils à François Hollande.

«Le président de la République française, en vertu de l’article V de la Constitution de 1958, est “le garant de l’intégrité du territoire”. Sa responsabilité est donc engagée dès lors que des migrants illégaux entrent massivement en France, avec des points de fixation comme Calais et le Calaisis.»

Les trois généraux soulignent que cette partie du territoire est «abandonnée de facto par les autorités de la République» et s’indignent de «la situation existentielle désastreuse qui est faite aux habitants de cette région» qui vivent «dans la terreur des bandes mafieuses».

Les trois généraux dénoncent également l’arrestation du général Piquemal, qui «s’est rendu pacifiquement sur place pour constater cette capitulation de l’État».

«Par une ironie blessante, il a été arrêté au nom de l’ordre public alors que les migrants illégaux demeurent libres de leurs faits et gestes pendant ce temps. Vous devez, Monsieur le Président, prendre la mesure de l’indignation que ce paradoxe provoque dans le cœur de beaucoup de Français.»
«Il convient, au lieu de s’acharner sur un soldat, fût-il général et patriote, de rétablir l’ordre public à Calais, ce qui suppose l’éradication de la “jungle” (une “jungle” peut-elle exister en République?) et le renvoi de tous les clandestins dans leurs pays d’origine.»

 

 

Pendant ce temps, la commission européenne tente de sauver Schengen en resservant les vieilles recettes, pour tromper les peuples .

 

« Les États membres devront » cesser de « laisser passer les personnes » arrivées chez eux , »Ce n’est pas à celles-ci de décider où elles veulent aller. » Rien de nouveau sous le soleil, rien qu’une réitération des principes de transfert de souveraineté des pays membres vers l’Union européenne, afin de faire tomber les frontières.

Avec le rappel des efforts monstrueux pour absorber des clandestins qui ont franchi et continuent de franchir en flots continus les frontières de Schengen, la Commission de Bruxelles tente de faire avaliser par le parlement fantoche de l’UE, ce qu’elle a déjà fait signer dans le Traité de Schengen de 1997. Parmi ses efforts, la Commission énumère les moyens matériels phénoménaux mis en place pour récupérer les clandestins en Méditerranée de façon à les encourager à tenter la traversée sans prendre de gros risques. Elle rappelle les sommes colossales, « plus de 10 milliards EUR, distribuées  pour affronter la crise des réfugiés et venir en aide aux pays les plus touchés« .


C’est à l’évidence une tentative pour rassurer le Royaume-Unis, en bout de chaîne des pays européens, dont les migrants devraient donc être arrêtés dans les pays qui sont sur leur route vers l’Angleterre, dont, bien évidemment la France! Tout le monde garde la jungle de Calais, ou Sangate en tête. Une nouvelle tentative pour faire voler en éclat les barrières qui se sont dressées aux frontières des Balkans, des pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie, Tchéquie) et d’autres pays comme l’Autriche ou même dans une bien moindre mesure la France et certains pays du nord, en leur rejouant la romance de la solidité des frontières de Schengen.


Aucune tentative tout-de-même, pour laisser imaginer aux Européens la moindre initiative en faveur de l’identité de l’Europe. Cette construction européenne totalement artificielle reste avant tout aux ordres du grand capital et du mondialisme dirigé à partir des USA.  Il serait naïf d’imaginer que les immigrationnistes exacerbés que sont Angela Merkel, Jean-Claude Junker, le président de la Commission européenne, ou Mario Draghi le le président de la Banque Centrale Européenne, auraient subitement changé leurs objectifs...

Ils obéissent tous au projet de Grand Remplacement, tel que l’ONU le proclame sans le dissimuler, dans ses rapports officiels annuels, comme encore celui de 2015. François Hollande entièrement soumis aux diktats mondialistes a pour principal soucis de sauver l’Union comme il le répète à chacune de ses interventions. C’est sa ministre, Marie-Sol Touraine,  qui a fait passer un texte pour rembourser l’avortement au-delà de ce qui est remboursé pour les naissances.


Gros effet d’annonce, donc, hier en fin de journée pour tenter de berner les peuples, alors qu’il ne s’agit que des sempiternelles dispositions pour dispatcher les arrivants dans l’ensemble de l’espace Schengen. Sur le papier la volonté d’établir des contrôles systématiques aux frontières est affichée selon la sempiternelle vieille promesse des accords de Schengen, dont on a pu vérifier l’application en grandeur nature, qui prétendent permettre de dispatcher les arrivants en fonctions, non des désidératas de ceux-ci, mais selon la volonté européenne... Vaste fumisterie puisque ces mesures sont destinées à rétablir la totale libre-circulation à l’intérieure de l’espace Schengen!!! Et ceux qui ne répondront pas aux critères de « réfugiés » devront être renvoyés d’où ils viennent. Là encore, il ne s’agit que du rabâchage du traité de Schengen qui a toujours été répété, mais jamais appliqué.


Ces gesticulations ne sont en réalité qu’une énième tentative des banksters aux commandes de l’Occident pour calmer la grogne des peuples, et faire capoter le référendum du Royaume-Uni pour la sortie de l’Union européenne. Si ce référendum passait, il est fort probable qu’il serait imité ailleurs, ce qui signerait l’effondrement du régime des technocrates de Bruxelles au service des banques et du grand capital.

 


Ci-dessous les principaux extraits des Décisions de la COMMISSION de Bruxelles sur l’agenda européen en matière de migration:


Ces derniers mois, une route migratoire s’est dessinée en Méditerranée orientale et à travers les Balkans occidentaux, par laquelle les migrants progressent rapidement vers le nord, passant une frontière après l’autre, en contradiction fondamentale avec les principes du régime d’asile européen commun et les règles de Schengen. Cette situation a alors conduit plusieurs États membres à recourir à la réintroduction temporaire des contrôles aux frontières intérieures, remettant ainsi en question le bon fonctionnement de l’espace Schengen de libre circulation et ses avantages pour les citoyens européens et l’économie européenne. La sécurité est aussi extrêmement préoccupante, en particulier depuis la récente vague d’attentats terroristes commis sur le sol européen, a- elle a été invoquée par certains États membres pour justifier l’application de mesures temporaires de ce type. L’objectif doit être de garantir que toute personne qui arrive dans l’UE est soumise à des contrôles de sécurité approfondis.


Au cours des six derniers mois, la Commission européenne s’est employée, de façon constante et continue, à apporter une réponse européenne rapide et coordonnée. Elle a présenté une vaste série de propositions visant à doter les États membres des outils nécessaires pour gérer les arrivées en grand nombre, et beaucoup de ces propositions ont déjà été adoptées par le Parlement européen et le Conseil. Par le triplement de notre présence en mer, la création d’un nouveau mécanisme de solidarité d’urgence pour relocaliser les demandeurs d’asile à partir des pays les plus touchés, une mobilisation sans précédent du budget de l’UE (plus de 10 milliards EUR) pour affronter la crise des réfugiés et venir en aide aux pays les plus touchés, la mise en place d’un nouveau cadre de coordination et de coopération pour les pays des Balkans occidentaux, le lancement d’un nouveau partenariat avec la Turquie et une proposition ambitieuse de création d’un nouveau corps européen de garde – frontières et de garde-côtes, nous renforçons de manière significative la politique européenne en matière d’asile et de migration pour que l’Union puisse relever les nouveaux défis auxquels elle fait face.
Les éléments constitutifs fondamentaux d’un système durable de gestion des migrations sont certes désormais en place sur le papier, mais leur mise en œuvre rapide et intégrale sur le terrain fait défaut. En décembre, la Commission européenne a fait un rapport sur l’état d’exécution des décisions prises par les États membres et a constaté que la mise en œuvre était trop lente. Deux mois plus tard, des progrès ont été accomplis sur un certain nombre de points. Il n’en demeure pas moins que plusieurs délais n’ont pas été respectés et que de nombreux engagements tardent encore à être honorés. Les responsabilités politiques doivent être assumées au plus haut niveau dans tous les États membres pour que les autorités nationales et locales puissent, avec le soutien et l’assistance que l’UE a mis à disposition au cours de ces derniers mois, mettre en œuvre l’action européenne coordonnée qui a été décidée pour faire face à la crise des réfugiés rapidement et de manière efficace sur le terrain. Le rétablissement de la bonne gestion des frontières sur la route de la Méditerranée orientale/des Balkans occidentaux constitue aujourd’hui la priorité absolue de l’Union européenne.


Lors de la prochaine réunion du Conseil européen, les dirigeants devront s’engager à faire tout ce qui est nécessaire pour rétablir le bon fonctionnement du régime de migration et imposer le contrôle des flux irréguliers et incontrôlés par la route de la Méditerranée orientale/des Balkans occidentaux avant le printemps. Cela obligera tous les États membres à prendre des décisions difficiles, à agir avec détermination et à faire preuve de responsabilité et de solidarité. Il est particulièrement important que tous les États membres s’engagent à mettre fin à l’approche consistant à laisser passer les personnes qui indiquent qu’elles souhaitent demander l’asile ailleurs. Les personnes arrivant dans l’Union doivent savoir que si elles ont besoin d’une protection, elles la recevront, mais que ce n’est pas à elles de décider où. Si elles n’ont pas droit à une protection, elles seront renvoyées, dans le respect intégral du principe de non-refoulement.
La Grèce et les pays situés en amont sur la route des Balkans occidentaux auront besoin d’un soutien important pour enregistrer efficacement les personnes ayant besoin d’une protection et examiner correctement leur situation, ainsi que pour renvoyer rapidement les autres migrants vers leur pays d’origine ou vers d’autres pays tiers sûrs par lesquels ils ont transité. [Or les personnes déboutées du droit d’asile sont lâchées dans la nature…  Les autres États membres doivent honorer les engagements qu’ils ont pris concernant le partage de la responsabilité d’accueillir les personnes ayant besoin d’une protection et de leur offrir un refuge, en accélérant la mise en œuvre des programmes de relocalisation d’urgence, en place depuis septembre 2015 déjà. De ce fait, si la Grèce doit faire le nécessaire pour rétablir l’application normale du contrôle aux frontières extérieures de l’espace Schengen et des règles de Dublin, il ne saurait être question de la laisser subir seule les conséquences de la crise des réfugiés; elle devrait continuer à recevoir une aide financière et une assistance technique des institutions et agences de l’UE ainsi que de tous les autres États membres afin d’être en mesure d’assumer les responsabilités qui incombent à un État membre de première entrée conformément aux règles de l’UE adoptées d’un commun accord.



 

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