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Les socialistes s’engraissent sur les logements sociaux ! ...

 

 
Salaires exorbitants, primes à gogo, congés interminables… A l’heure où la plupart des Français sont contraints de se serrer la ceinture et peinent à boucler leurs fins de mois, les salariés de Paris Habitat, organisme d’Etat, eux, ne connaissent pas la crise.
 
Avantages en pagaille
 
A l’origine de ce scandale qui éclabousse plusieurs socialistes, dont Roger Madec, président de Paris Habitat, Pascal Cherki, membre du conseil d’administration, ou encore Patrick Doutreligne, de la Fondation Abbé-Pierre, deux rapports cités par Le Parisien. Le premier, émanant de l’Inspection générale de la Ville de Paris et daté de 2014 ; le second, rendu par la Mission interministérielle d’inspection du logement social début 2013 mais resté jusque-là confidentiel. Et l’on comprend pourquoi.
Selon ces rapports, en effet, le premier bailleur social d’IDF se montrerait particulièrement généreux avec ses 3 000 salariés, qui émargeraient en moyenne à 3 170 euros par mois et auraient vu leurs payes augmenter de 20 % en six ans. Des salaires auxquels il faudrait encore ajouter 13e mois, primes d’objectifs, primes d’intéressement et autres récompenses.
Et ce n’est pas fini : de nombreux employés pourraient même gagner près d’un mois de salaire supplémentaire en se voyant racheter jusqu’à sept jours de congé sur les sept semaines dont ils bénéficient dans l’année !
 
Une direction qui se gave
 
Mais la gabegie atteindrait surtout des sommets avec la direction : pas moins de 7 000 euros par mois pour un directeur, autour de 9 000 pour un directeur général, et entre 9 000 et 10 000 pour les directeurs généraux adjoints.
 
Ainsi Stéphane Dambrine, directeur général depuis 2011, aurait-il obtenu une rémunération de 14 000 euros nets par mois, en plus des avantages octroyés au reste du personnel, jusqu’à ce que la MIILOS déclare son contrat de travail « irrégulier » en 2013. Ce qui ne l’a pas empêché de conserver son parachute doré de 500 000 euros !
Quant à son adjoint Gilles Romano, rémunéré 9 000 euros par mois, il logerait incognito depuis 2000 dans un F4 du XIIe considéré comme un logement « intermédiaire » avec un loyer d’environ… 1 000 euros.
 
 

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