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Le coût de l’immigration est un sujet tabou en france et pour cause !

Le coût de l’immigration est un sujet quelque peu tabou puisque les différents services de l’Etat ne mettent pas à disposition des citoyens tous les éléments pour faire l’addition. Les différentes évaluations globales du coût de l’immigration en France sont donc diamétralement différentes selon le profil idéologique de la personne chargée de réaliser l’étude.

Ce sujet est pourtant essentiel pour mesurer les implications de la déferlante migratoire en cours, à l’heure même où les contribuables français sont priés chaque jour de faire des efforts financiers supplémentaires.

Sans nous lancer dans une énième étude globale sur le coût de l’immigration qui, dans tous les cas, explose depuis quelques mois, nous avons donc choisi de vous donner quelques indices qui proviennent d’une source peu suspecte d’être politiquement incorrecte. C’est dans le mensuel économique Capital du 1er mars 2015 que nous avons puisé quelques éléments d’information.

Les immigrés vivent plus souvent des minima sociaux que les natifs, et Capital écrit à ce sujet : « les étrangers de première génération recourent plus souvent que les natifs aux minima sociaux, notamment les Africains, dans une proportion presque quatre fois plus élevée« .

Les « fils d’extracommunautaires sont trois fois plus souvent au chômage que les natifs« .

Les immigrés perçoivent « plus d’allocations familiales que les autres« . Et les chiffres disponibles à ce sujet « ne prennent pas en compte les enfants de migrantes nés sur notre territoire, considérés comme Français« .

Un « tiers des immigrés vit aujourd’hui dans un logement social. La proportion grimpe même à 46% pour ceux qui viennent du Maghreb et du reste de l’Afrique, soit trois fois plus que pour les natifs (14%)« .

Les descendants d’immigrés africains « restent massivement logés en HLM (c’est le cas de 45% d’entre eux, contre 22% pour les Asiatiques, et 15% pour les Européens)« .

Chaque année, l’Etat verse « près de un milliard d’euros de subventions aux établissements situés en Zones d’éducation prioritaire« . « Or, comme le reconnaît l’Observatoire des ZEP (OZP), ces zones correspondent « plus ou moins aux quartiers où il y a peu ou pas de mixité sociale, et beaucoup d’immigrés et d’enfants d’immigrés ». Et puis il faut bien financer le soutien spécifique accordé aux arrivants non francophones (rien qu’en 2010-2011, notre pays en a accueilli plus de 38.000, selon l’Insee)« .

Les immigrés « alourdissent les dépenses dé sécurité« . « 87% des vols à la tire sont commis par des étrangers. »

La plupart des immigrés légaux « profitent de la CMU, qui permet une prise en charge à 100% des dépenses de santé » et « grâce à l’Aide médicale d’Etat, les sans-papiers peuvent se faire soigner sans débourser un sou« . Les migrants « vont plus souvent à l’hôpital que les autres« ...

Et tout cela était écrit avant le torrent migratoire que nous connaissons depuis l’été !

 

Quand au Sénat, il se prépare à quelques joutes oratoires lors du débat sur le projet de loi sur le droits des étrangers qui débutera à partir du 6 octobre. Les sénateurs LR ont annoncé leur intention de faire de la France l’un des pays « les plus sévères » en terme d’accueil des immigrés... On voudrait le croire !

Le président de la Commission des lois du Sénat, Philippe Bas (LR) et le rapporteur du projet de loi sur le droit des étrangers en France, François-Noël Buffet (LR) ont relevé un premier constat du ministre de l’Intérieur.  Philippe Bas souligne ainsi :

« Il n’y a pas d’arrivées importantes de Syriens en France. Ils privilégient des pays où l’accès à l’emploi est meilleur et où sont présents des membres de leur famille ».

« Nous voulons une loi qui posent diverses dispositions relatives à la maitrise de l’immigration et non aborder cette question sous l’angle du droit des étrangers. »

« Nous voulons faire partie des pays les plus sévères en matière d’immigration tout en respectant le droit européen. »

Les sénateurs notent que 43% des titres de séjours sont liés au regroupement familial contre 9% liés à l’immigration économique. Les demandeurs d’asile chiffrés dans le rapport à 60 000 par an, sont 46 000 à être déboutés. Mais à peine 5% de ces derniers quittent réellement le territoire.  Ils deviennent alors étrangers en situation irrégulière ce qui ne les empêche pas de faire une demande de séjour pour raison médicale ce qui leur permet de rester en France, un comble !

Le sénateur François-Noël Buffet propose de supprimer le droit au séjour pour raisons médicales si, dans le pays d’origine, il existe les moyens de traitement adéquats. Un forfait de 30 euros pour l’aide médicale d’Etat serait aussi rétabli afin de décourager l’immigration irrégulière.(Ce n 'est pas ça qui sera très dissuasif !) .

François-Noël Buffet déplore également l’assignation à résidence. « Le gouvernement privilégie l’assignation à résidence à la rétention. Seulement le taux d’éloignement effectif n’est simplement que de 19% pour les assignés à résidence contre 57% pour ceux qui sont en rétention ».

Le rapporteur du projet de loi relève aussi qu’actuellement le renouvellement des titres de séjours est de l’ordre de 99%, « ça veut dire qu’on ne vérifie pas assez les conditions ».

Tant mieux, diront certains, si les sénateurs LR s’affairent quelque peu pour limiter l’immigration, mais c’est largement insuffisant car c’est la stopper qu’il faut faire. D’autre part, pourquoi ces mêmes sénateurs n’ont-ils pas été plus actifs sur ces sujets lorsque l’UMP était au pouvoir ? ...

 

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