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  • Où passent nos impôts et la spirale infernale de l' endettement .

    La grande différence entre le livre noir du communisme et le livre noir de la fiscalité est le nombre de morts.... Sinon, il existe d’innombrables points communs avec l’absurdité de notre système, qui « fusille » autant les contribuables que ceux qui sont censés en profiter : l’Etat et les administrations !

    Laurence Allard, journaliste au Point, fait voyager le lecteur avec beaucoup de talent dans une France kafkaïenne, dont les dirigeants ne savent faire autre chose, qu’ajouter des impôts aux impôts déjà existants... Notre Etat confisque en effet plus de la moitié des richesses nationales, tandis que les individus, et notamment les chefs d’entreprises, croulent sous le poids des prélèvements obligatoires : 80 Mds d’impôts et de charges supplémentaires en quatre ans !

    Tout le monde en souffre : les classes moyennes, les patrons, les plus riches… Et nombreux sont ceux qui choisissent de quitter le pays. Mais que peut faire de son côté le petit artisan du coin !? Et pourtant, pour l’année 2013 seulement, on estime à 1.1 milliard d’euros les prélèvements supplémentaires sur ces très petites entreprises artisanales ! Un artisan compare entre les charges qu’il a payées comme travailleur indépendant en 2013 et celles payées en 2012 : au total, 21 % d’augmentation d’une année sur l’autre pour un revenu équivalent !
    Nous vivons dans un pays où l’on crée un impôt supplémentaire au sujet de chaque problème. La tentation de l’Etat de s’occuper de tout et de nous prendre totalement en charge engendre forcément une augmentation de la pression fiscale. Laurence Allard analyse méticuleusement les astuces du gouvernement pour faire passer toutes ces augmentations d’impôts et de charges.

    Tout d’abord, le nouvel impôt est présenté comme "temporaire", dont l’exemple le plus connu est celui de la CSG ; ensuite, il débute parfois avec un taux très bas, ou un seuil de taxation que l’on ne revalorise jamais. Egalement, on demande souvent aux collectivités locales d’augmenter les impôts, afin de compenser la baisse des dotations ; ou encore on nous fera croire que ce sont les riches qui vont payer... En réalité, ce sont les classes moyennes qui paient le tribut le plus lourd, car les riches peuvent s’en aller plus facilement, à moins qu’ils ne disposent de conseillers fiscaux pour se défendre…

    C’est en invoquant la préservation de notre modèle social que L’Etat nous prélève des impôts. Mais quel est ce modèle qui fabrique de chômeurs par millions et qui fait partir à l’étranger des milliers de jeunes en quête d’un emploi !? On nous dit qu’il s’agit de garantir nos services publics, mais ceux-ci ne sont-ils pas déjà à la dérive ? De plus, notre système éducatif est mal noté dans les classements Pisa, tandis que les hôpitaux sont au bord de la faillite...

    Pire encore, la France, malgré des prélèvements record, n’a cessé de s’endetter sans avoir réussi à contenir cette spirale de l’endettement. Car plus il taxe, plus l’Etat a besoin d’argent ! Laffer avait bien raison : au-dela d’un certain seuil, l’augmentation de la fiscalité en tarit le produit, elle chasse ceux qui créent les richesses.

    En résumé, la fiscalité est tout à la fois lourde, injuste et confiscatoire ! Elle en arrive à dégoûter jusqu’à ceux qui considéraient que payer l’impôt devait être un devoir civique.... Le plus grave, écrit justement Laurence Allard, c’est que nos dirigeants politiques n’ont eu que des "velléités" de réformes, au lieu de s’inspirer de ce qui a été fait par exemple en Suède et au Canada. Ces pays en effet ont mené de vraies réformes structurelles. Qui ont au passage profité à leurs gouvernants...,réélus par la suite. 

  • La Chine rachète des entreprises en Europe sans que les gouvernements européens tentent d'endiguer ce processus...

    La Chine rachète des entreprises en Europe sans que les gouvernements européens tentent d'endiguer ce processus. Une indifférence qui s'explique en premier lieu par les bénéfices rapportés à ces entreprises par les exportations de produits "made in China" et par les capacités grandissantes du marché chinois.

    Les milieux d'affaires chinois continuent à racheter des entreprises européennes.  PSA, IBM, Club Méditerranée, l'aéroport de Toulouse, le port du Pirée et désormais le géant italien Pirelli sont passés sous leur contrôle. L'Europe ferait bien de réfléchir aux conséquences de ce processus, estiment les experts. 
     
    Selon le site d'information français Atlantico, le légendaire producteur de pneus Pirelli s'est retrouvé entre les mains de la China National Tire & Rubber qui a racheté 26,2% des actions du groupe italien et compte ensuite acquérir les autres titres en circulation. 
     
    D'après Atlantico, on a appris il y a quelques jours qu'un groupe de sociétés chinoises allait racheter un ensemble de 18 immeubles à Berlin pour 1,5 milliard d'euros. Or, les Européens n'ont pratiquement pas réagi à cette nouvelle.
     
    Selon le président d'AB Marchés, Antoine Brunet, "l'indifférence se situe d'abord et avant tout au niveau des gouvernements occidentaux, qu'ils soient grecs ou italiens, français ou britanniques, allemands ou américains".
     
    "Depuis maintenant vingt ans, la Chine mène avec succès une grande stratégie offensive multidimensionnelle qui vise dans un même mouvement à déstabiliser les pays occidentaux et à ravir progressivement l'hégémonie mondiale aux Etats-Unis", a déclaré M. Brunet dans une interview au site Atlantico.
     
    Il a souligné que l'inertie des pays européens s'expliquait par le fait que leurs grandes entreprises exercent un "lobbying permanent en faveur de la Chine". Cette attitude n'a rien d'étonnant, car "une bonne partie de leurs profits provient des énormes marges sur l'exportation de produits made in China et du dynamisme de leurs ventes sur le marché intérieur chinois". 
     
    Dans ce contexte, "une réaction de mauvaise humeur du Parti-Etat chinois à l'égard de leur pays pourrait compromettre brutalement l'évolution de leurs profits, de leurs cours de bourse et des bonus de leurs managers; c'est pourquoi elles s'emploient préventivement à ce que leur pays ne soit jamais en conflit avec Pékin", constate le président d'AB Marchés. 
     
    Selon lui, en rachetant une part substantielle des actifs physiques d'un pays, la Chine plonge ce dernier dans la régression. 
     
    "On voit déjà la Chine tourner comme un vautour autour de pays qui sont notoirement en très grande difficulté: le Venezuela, le Nicaragua, Cuba, l'Argentine, la Grèce… Autant de pays qui sont au bout du rouleau et qui, s’étant lourdement endettés et n'ayant pas ou plus d'actifs à vendre, n'ont plus qu'à négocier le moins mal possible l'abandon de leur souveraineté à une grande puissance, la Chine, la Russie ou les Etats-Unis…Mais c'est la Chine qui a les poches les plus profondes et qui a le plus de chances de les inscrire dans son orbite géopolitique ...

     
  • La forte résistance du système UMPS .

     

     Les élections réservent toujours leur lot de surprises. Le premier tour des départementales n’ a pas dérogé à la règle. Les sondeurs annonçaient une abstention record. La participation, bien que très moyenne, a cependant dépassé légèrement la barre des 50 %, ce qui est nettement mieux que les cantonales de mars 2011. De la même manière, les enquêtes d’opinion donnaient à penser que le Front national arriverait en tête du scrutin. Ce n’est pas le cas même si avec 25,24 % des suffrages il obtient le meilleur résultat de son histoire, se place en première position dans 43 départements sur 98, dont beaucoup de zones rurales, est qualifié au second tour dans près de 1100 cantons, en a d’ailleurs déjà remporté déjà huit (dont celui de Fréjus) et devance nettement le Parti socialiste si l’on n’additionne pas avec le score du PS celui du PRG et des divers gauche. On peut même estimer qu’il est la première formation de France si l’on considère que l’UMP ne se présentait pas seule et qu’elle était alliée avec l’UDI, assez souvent aussi avec le Modem et les divers droites.

    Le Front national connaît incontestablement une forte poussée, un peu moindre que ce qu’annonçaient les sondages qui ont décidément beaucoup de mal à évaluer à l’avance le vote frontiste — à moins qu’ils n’aient volontairement grossi son score pour mobiliser ses adversaires — mais d’autant plus significative que ces élections, qui accordent une prime aux notables et aux sortants, et ce mode de scrutin (majoritaire à deux tours) ne sont pas ceux qui lui conviennent le mieux. Ses meilleurs scores, il les a obtenus assez logiquement dans le Var (38,9 %), l’Aisne (38,76 %), le Vaucluse (37,4 %), le Pas-de-Calais (35,63 %), le Gard (35,54 %), la Haute-Marne (35,13 %) et l’Oise (35,11 %).

    Ces scores sont réellement impressionnants mais ils ne garantissent nullement que le FN remportera dimanche 29 des départements d’autant que lors de l’élection du président du conseil départemental on peut s’attendre à des alliances  entre la gauche et l’UMP si celles-ci s’avèrent nécessaires pour empêcher l’accession d’un élu frontiste à la tête du département.

    En réponse à Valls qui avait appelé à voter pour l’UMP là où au second tour la gauche est éliminée et où la droite se retrouve seule face au FN, Sarkozy, par pur intérêt électoral, a fait sienne la position du “ni-ni”, ni Front national, ni Parti socialiste, dans les cantons où l’UMP ne peut se maintenir mais cela ne signifie pas qu’il n’y aura aucune tractation entre gauche et droite lors du troisième tour de scrutin dans les assemblées départementales, là où le FN pourrait espérer décrocher la timbale.

     

    Malgré cette progression très importante du Front national, le Système UMPS résiste dans l’ensemble remarquablement. Il n’était d’ailleurs que de voir la mine soulagée des dirigeants du Parti socialiste et le visage réjoui des ténors de la “droite” parlementaire dimanche soir pour comprendre que ce premier tour des départementales 2015 n’avait pas été un désaveu aussi massif et cinglant qu’on aurait pu le souhaiter.

      Nicolas Sarkozy, plombé jusque-là par les affaires, affaibli par les bisbilles entre présidentiables de sa formation et par son score relativement décevant lors de l’élection interne à la présidence de l’UMP, se voit offrir sur un plateau un succès inespéré et qui pourrait se transformer en triomphe dimanche prochain si l’UMP et ses alliés enlèvent comme c’est assez probable une nette majorité de conseils départementaux. Quant à Manuel Valls, malgré la haine et la hargne dont il a fait preuve tout au long de la campagne où il s’est bien gardé de développer des propositions pour les départements et la ruralité mais où il s’est contenté de lutter de manière hystérique contre le Front national, il ne subit pas hélas le camouflet attendu.

    Certes le PS et ses alliés risquent de perdre plusieurs dizaines de départements le 29 au soir (on saura à ce moment-là si la défaite de la gauche est limitée ou au contraire très sévère) mais s’agissant du premier tour il est incontestable que la majorité en général, et le Parti socialiste en particulier, ont limité la casse. Bien que la gauche soit absente au second tour dans près d’un tiers des cantons (524 exactement), le bloc des forces dites de progrès, certes désuni, est  égal en proportions au bloc du centre et de la droite institutionnelle. Il faut croire que l’antifascisme fonctionne toujours autant pour réveiller et mobiliser l’électorat de gauche ...