Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L' énorme bobard du réchauffement climatique ...

Nous assistons depuis quelques années à un déferlement de prévisions cataclysmiques sur les effets du réchauffement climatique et sur le rôle majeur qui serait joué, dans son accélération actuelle, par le recours massif de l’homme aux combustibles fossiles. De prétendus scientifiques, autoproclamés comme de "haut niveau", ont relevé une propagande sur ce thème par des écologistes "manipulateurs" et le suivi inconditionnel des hommes politiques incompétents. Ayant remarqué que les mannes des crédits de recherche s’offraient ainsi aux organismes spécialisés, qui enfourchaient cette obsession, ils ont décidé d’en bénéficier, au prix du renoncement à... la vérité scientifique.

 

Leur thèse essentielle est que, depuis la première révolution industrielle et l’apparition de mesures météorologiques précises (ils ont en général- choisi la date de 1883), la teneur en CO2 de l’atmosphère n’a cessé d’augmenter, ce qui est indéniable ; mais ils en déduisent qu’il s’agit là de la cause de l’augmentation rapide de la température moyenne, annuelle de la surface terrestre.

Ce raisonnement faux, bien qu’il soit asséné comme incontestable, repose, à mon sens, sur deux erreurs manifestes :

- le fait que deux grandeurs (la température moyenne annuelle et la teneur en CO2) s’avèrent indiscutablement corrélées (au sens des mathématiques statistiques) ne permet en aucun cas d’en déduire que l’une est la cause de l’autre ;

- l’évolution du climat est un phénomène complexe, lié à de nombreux facteurs géophysiques très lents, ce qui fait qu’il est donc impossible d’observer convenablement le phénomène sur une durée aussi courte, de 131 ans !

Ma première proposition, qui est une vérité mathématique, n’a nul besoin ici de démonstration.

La seconde demande à être étayée. Or il faut savoir que la température moyenne des sols peut être évaluée, même avant l’apparition de la météo moderne, de façon, certes moins précise, mais néanmoins significative, par l’étude des pollens fossilisés ; et que la composition de l’atmosphère peut, quant à elle, être mesurée- de façon précise en analysant les gaz dissous dans les banquises. Des sondages profonds avaient permis de remonter, il y a déjà quarante ans, jusqu’à un peu plus de 400 000 ans !

La comparaison des graphes, obtenus en inscrivant en abscisse les dates et en ordonnées les températures moyennes annuelles et les teneurs atmosphériques en CO2, laisse entrevoir quatre groupes de pics de températures à peu près simultanés, séparés par environ 100 000 ans. Cependant les graphes s’avèrent si chaotiques qu’ils ne sont pas interprétables en l’état.

En revanche, si on lisse ces graphes, en portant chaque année en abscisse, non pas les valeurs de l’année mais la moyenne de ces valeurs sur une longue période antérieure, les graphes deviennent de moins en moins chaotiques au fur et à mesure que cette période s’allonge. Or il faut lisser sur 300 ans au moins pour obtenir des graphes devenant significatifs bien qu’ils présentent encore des irrégularités.

Pourtant cette constatation suffit à réduire à néant la prétention des "experts" actuels d’établir une prédiction valable, en extrapolant une tendance qui n’est vérifiée que pour 131 ans seulement !

Que constate-t-on donc sur ces graphes lissés ? Tout d’abord, la confirmation de quatre pseudo-cycles analogues, séparés par des pointes aiguës à peu près simultanées de température moyenne du sol et de teneur de l’atmosphère en CO2.

Ensuite, la séparation de ces pics par de très longs méplats dont les minimums absolus se situent beaucoup plus près des pics suivants que des pics précédents. Nous sommes placés actuellement au voisinage immédiat de deux pics de température et de teneur, sans pouvoir dire avec certitude si nous nous situons un peu avant, ou un peu après.

Les méplats précédents se sont situés il y a environ 21 000 ans, à une date correspondant au maximum de la dernière glaciation, au cours de laquelle la banquise recouvrait la moitié de l’actuel territoire français ; et au cours de laquelle le volume planétaire des banquises terrestres était si important que le niveau des mers était inférieur de plus de 100 m au niveau actuel, de telle sorte que la Manche était à sec ! Le climat se réchauffe donc depuis 21000 ans, sans aucune influence qui serait provoquée par les activités humaines sauf, éventuellement, dans une période très récente.

Le paramètre directeur de ces pseudo-cycles apparait donc comme étant la variation de l’éclairement de la Terre, phénomène très complexe dont les effets seraient amplifiés par un comportement du sol comme celui d’un résonateur thermique. Par exemple, le début d’une glaciation augmente le pouvoir réfléchissant de la surface terrestre et accélère ainsi la glaciation en cours, tout en l’amplifiant.

Cette interprétation est renforcée par l’analyse fine des pics qui montre que les pics de température précèdent très légèrement les pics de teneur en CO2 (et non l’inverse), et par le fait que l’on connaisse en gros la quantité de combustibles fossiles extraite depuis 1883 ; enfin que l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère, depuis la même date, ne correspond qu’à la moitié du CO2 produit par leur combustion.

Il apparait ainsi que les variations d’éclairement provoquent des variations de température atmosphérique, qui induisent des variations de la solubilité du CO2 dans les océans, donc de la teneur en CO2 de l’atmosphère.

Rien de moins anthropique que ce diagnostic ! On peut toutefois émettre l’hypothèse que, depuis 1883, l’afflux de CO2 dû aux activités humaines, intervenant aux environs immédiats des deux pics actuels, masque la variation naturelle que nous venons de décrire au point que nous ne savons pas si nous nous plaçons juste avant ou juste après les pics naturels. La disparition de la moitié du CO2 libéré par la combustion massive des combustibles fossiles, depuis 1883, inclinerait à penser que nous avons déjà légèrement dépassé ces pics.

Les prévisions cataclysmiques dont on nous inonde seraient ainsi totalement fausses et nous pousseraient à nous tromper de cible. Ce qui nous menacerait dans le grand avenir, dès que le phénomène de masque aurait été dépassé par l’importance des phénomènes naturels, serait donc un refroidissement climatique rapide. Cela ne signifie évidemment pas qu’il ne faut pas se préoccuper de l’émission massive actuelle des gaz à effet de serre, mais sans panique-, et sans prendre de mesures très coûteuses ; la préparation raisonnée de la prochaine raréfaction du pétrole et du gaz conduisant logiquement à l’inéluctable développement de l’énergie nucléaire civile, et donc à la décroissance concomitante des émissions de CO2.

Ce qui apparait en revanche comme déplorable est le fait que tout ce qui précède était bien connu il y a encore une trentaine d’années et faisait l’objet d’articles, non seulement dans les revues scientifiques, mais aussi dans la grande presse quotidienne (je me souviens d’un excellent article du Figaro sur ce sujet), alors que, de nos jours, les ayatollahs du "politiquement correct" occultent tous ces documents d’archives, en dénonçant avec véhémence tous les témoins qui tentent, de mémoire, d’en faire encore état !
C’est là une perversion redoutable de l’esprit scientifique, qui pousse, à l’heure actuelle dans de nombreux domaines politiquement sensibles, à renoncer à l’observation et à l’interprétation objectives des faits pour privilégier des thèses fausses, mais "alimentaires", grâce aux subventions des États !

Bernard ROLET
Ingénieur de l’École Centrale de Paris
Ancien cadre dirigeant de l’industrie chimique

Les commentaires sont fermés.